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27 juin 2011

Ségolène Royal : tigresse cathodique d'une jungle socialiste.

 

 

 

"J'ai compris mes erreurs". C'est une Ségolène Royal prophétique et ambitieuse qui s'est présentée à Arçais dans son fief du Poitou-Charentes. La pilule 2007 aurait donc été avalée et voilà que monte sur l'estrade une candidate qui tient bien toutes ses chances pour aller au bout.

Sélectionné et édité par Christopher Ramoné

Temps de lecture Temps de lecture : 2 minutes

Ségolène Royal a eu le mérite, hier matin, de commencer ses interventions à coups de déclarations chocs, dites-donc ! Le "système sarkozyste", corrompu, pourri de l'intérieur, à tuer et à vite enterrer, sans droit d'inventaire, à littéralement oublier. Reprenant Montesquieu, la fille qui se réclame le plus de Mitterrand (elle l'a fait savoir un certain nombre de fois) joue la carte d'une rébellion à coups de ras-le-bol politique, de coup d'éclat constitutionnel et autre putsch médiatisé !

 

Ségolène Royal prête pour 2012

 

Segolène Royal et Nicolas Sarkozy : les Gainsbourg et Birkin de la 5ème, ces amoureux qui ne se regardent pas, assaisonnants ce petit côté "Je t'aime, moi non plus" chaque fois qu'ils se regardent, se parlent par médias interposés. Alors elle tape, la Ségolène, elle défend les agriculteurs tout en critiquant ouvertement les méthodes employées par le roi Sarkozy pour se faire réélire.

 

Elle a de l'allant, de la verve, elle se réveille tôt le matin, elle court à BFM et apostrophe Bourdin, elle enfourche le destrier de son propre courage pour prendre la tête de la course aux sondages.

 

Connivence, dévoiement, corruption, le champ lexical du machiavélisme politique roule une pelle en pleine bouche à une Ségolène Royal décidée à en finir avec les querelles internes au PS et à se concentrer sur les affres du pouvoir, s'alignant sur un Mitterrand qui, 47 ans plus tôt, critiquait (presque) le général De Gaulle au doux refrain du "coup d’État permanent".

 

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai pu interpréter le discours de Ségolène Royal comme étant une ferme admonestation de la présidente de la région Poitou-Charentes à l'égard des puissants et de ceux qui possèdent l'argent, les riches quoi, ceux qui sont copains comme cochons avec Bolloré, ceux qui quémandent quelques millions d'euros à la "vieille" Bettencourt.

 

Tout, décidément, me rappelle Mitterrand chez cette "Dame de Fer", qui renfermerait aussi en elle un soupçon de Thatcher.

 

L'apparence, en politique, a une indéniable importance, et c'est sans doute dans un pays comme la France, nostalgique et libertaire, que Mme Royal, en s'étant présentée comme une opposante redoutable face à Sarkozy, a, "je le dis", toutes ses chances de figurer en bonne place lors des primaires du PS, cette course d'éléphants blessés.

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On connait ce chère dame de fer anglaise, mais SVP comparer l'amie des tyrans assassins comme un certain Pinochet, à Ségolène est une insulte !
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