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27 juin 2011

L'après-Aubry en débat au PS

 Point.fr - Publié le 27/06/2011 à 18:38 - Modifié le 27/06/2011 à 20:41

 

Les socialistes devraient mettre en place une direction collégiale sous la houlette d'Harlem Désir.

L'après-Aubry en débat au PS

Martine Aubry compte laisser l'intérim à son actuel numéro deux, Harlem Désir. © AFP / Fred Dufour

Par Charlotte Chaffanjon

Une fois déclarée candidate à la primaire du PS, Martine Aubry va mettre entre parenthèses sa fonction de première secrétaire. En d'autres termes, elle ne démissionnera pas, rendant moins indispensable la convocation d'un congrès pour élire un successeur, ce que, même en cas de "vacance du poste", les statuts du PS prévoient. "Il n'y a pas de succession prévue, nous assure Benoît Hamon, le porte-parole du PS. Aubry met son rôle entre parenthèses, c'est un intermède de trois mois, dont deux mois de vacances, au cours desquels on ne la verra plus dans une fonction institutionnelle."

Considérant que le secrétariat national du PS, actuelle direction qui se réunit une fois par semaine en bureau national, et le CNOP, comité national d'organisation de la primaire, fonctionneront normalement, la direction ne voit pas l'utilité d'un grand chambardement. Un collège composé d'un ou deux membres de chaque courant au PS devrait simplement être mis en place pour traiter efficacement les affaires courantes et les sujets d'actualité, le tout sous la houlette d'Harlem Désir, numéro deux du parti en charge de la coordination.

 

 

"Le conseil politique pose un problème politique"

Cette option satisfait Martine Aubry, mais aussi évidemment Laurent Fabius ou encore Bertrand Delanoë qui la soutiennent. Arnaud Montebourg et Manuel Valls se sont montrés peu intéressés par le sujet, ce dernier se contentant à la mi-juin de répondre qu'il "était tourné vers les Français". L'entourage de Ségolène Royal compte exiger que "les questions prioritaires d'organisation des primaires soient mises sur la table - le financement de la campagne, l'organisation des débats..." -, mais botte en touche sur les questions de personnes. Quant à François Hollande, il s'est montré conciliant avec la volonté de l'actuelle direction. Il ne s'oppose pas à ce que Harlem Désir assure l'intérim, mais, précise-t-il, "encore faut-il qu'il y ait une direction avec des représentants de chaque candidat" et que la commission d'organisation de la primaire "soit renforcée dans ses modes de préparation".

Jeudi matin, le conseil politique, composé des principaux dirigeants du PS, doit acter la nouvelle organisation. Ce conseil politique avait été mis en place début 2011 pour construire semaine après semaine le projet du PS. Et là, Michel Sapin, proche de François Hollande, tique. "J'espère que jeudi sera sa dernière réunion", dit-il : "Le conseil politique commence à poser un problème politique." Ce conseil étant composé de la petite quinzaine de poids lourds du PS, Sapin a fait les comptes : hormis Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et François Hollande, qui sont candidats, et Pierre Moscovici, qui ne sait toujours pas s'il se présente ou pas, tous les autres sont des soutiens de Martine Aubry. "Il n'est donc pas adapté à la période de la primaire", constate-t-il.

 

 

LE POINT 

 

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