PS : Les caciques ne changeront plus jamais !
Dans quelle langue décidément s’exprimer pour faire comprendre aux dirigeants, barons, ténors, responsables socialistes que la primaire n’est pas un congrès où l’on se doit de soutenir une motion ?
En effet, quelle est l’intérêt pour ces caciques d’annoncer sous le roulement des tambours (médias) leur soutien à Tartapion, lorsque nous savons qu’il faudra au lendemain des primaires faire bloc autour du candidat désigné, pour gagner la présidentielle de 2012 ?
Sauf erreur de ma part, les éléphants par leur façon de faire sont en train de reproduire le même schéma que celui qui a permis la victoire amère de Sarkozy en 2007. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir la délectation avec laquelle les journalistes médiatisent ces ralliements car plus les socialistes se diviseront, se « taperont » dessus, mieux les chances du PS vont s’amoindrir pensent-ils.
Imaginons un instant la tête que fera par exemple Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’assemblée, si Ségolène Royal ou encore Aubry venait à être préférer à Hollande par les électeurs ?… Regardez le cas de ce porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui refuse de démissionner de son poste alors qu’il a ouvertement déclaré sa flamme pour Martine Aubry.
Je suis convaincu que tout cela provoquera aux uns des frustrations et aux autres des sentiments mitigés, particulièrement au champion qui sortira des primaires. Dans ces conditions parler de rassemblement ne sera pas tâche aisée.
L’idéal serait donc que ceux qui pensent détenir une parcelle d’influence au sein du parti Socialiste puissent s’abstenir de faire des déclarations fracassantes à l’encontre d’untel ou d’unetelle, et remplir d’éloges leur chouchou du moment (nul n’ignore les positions acrobatiques des apparatchiks qui changent au grès des vents), et qu’ils appliquent la maxime « que le meilleur ou la meilleure gagne ».
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