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10 août 2011

Les sept mesures de Royal face à la crise

 

 

Le Point.fr - Publié le 10/08/2011 à 15:39 - Modifié le 10/08/2011 à 16:10

La candidate à la primaire PS relance son "ordre juste" et dénonce l'inertie du gouvernement.

Les sept mesures de Royal face à la crise

Lors d'une conférence de presse, Ségolène Royal a réaffirmé sa volonté de rétablir un "ordre juste" en France. © Fred Dufour / AFP

Ségolène Royal a appelé mercredi les dirigeants à saisir l'occasion de la nouvelle crise financière pour bâtir un "nouvel ordre international juste", déjà jugé nécessaire, selon elle, par les experts en 2008. La candidate à la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012 estime que les mesures visant à réformer un système "qui marche sur la tête" avaient toutes été mises sur la table il y a trois ans, mais que "l'inertie" l'a emporté face au "chantage" du système bancaire. À ses yeux, le président Nicolas Sarkozy n'a fait que son devoir, quoique tardivement, en tenant mercredi une réunion de travail à l'Élysée sur la crise. "Mieux vaut tard que jamais. Le président rentre, il ne fait que son devoir. Mais ce qui compte, c'est que les décisions soient prises", a dit la présidente de la région Poitou-Charentes lors d'une conférence de presse au siège parisien du PS.

Ségolène Royal a réitéré son opposition à la "règle d'or" visant à inscrire dans la Constitution la nécessité du retour à l'équilibre des déficits publics, "un gadget de plus", tout en se disant prête à discuter à certaines conditions. Elle demande surtout au chef de l'État d'être "à l'offensive sur la scène européenne" pour favoriser la mise en oeuvre de mesures qui font, selon elle, l'objet d'un consensus mais se heurtent à un manque de courage politique. "La prochaine crise sera beaucoup plus grave encore si rien n'est fait", a-t-elle prédit.

 

Remettre le système au pas

Dans le "nouvel ordre international juste" que Ségolène Royal appelle de ses voeux, le système financier "sera mis au service du développement économique, de la relance de l'activité des entreprises et donc de l'emploi et du bien-être", et non l'inverse. "Il faut que les dirigeants s'unissent pour remettre au pas le système financier", a-t-elle dit, estimant que les opinions publiques n'accepteraient pas la poursuite d'un système où la recherche de "rendements à deux chiffres" se fait au détriment des salariés. Ségolène Royal, qui se veut en pointe sur les questions financières face à ses rivaux socialistes pour la présidentielle, a exposé sept mesures qui, selon elle, avaient fait consensus au lendemain de la crise bancaire de 2008.

Elle prône tout d'abord la création d'une agence publique chargée de noter les États
et la création d'un fonds souverain européen pour financer les investissements.
Elle souhaite également un gouvernement économique européen "capable d'agir", car ce n'est pas, dit-elle, à la Banque centrale européenne (BCE) de "faire la pluie et le beau temps".
Elle demande qu'une suite soit donnée au vote par le Parlement européen d'une taxation des transactions financières
et réclame l'interdiction de la spéculation sur la dette des États. "Comment peut-on encore accepter que des organismes bancaires, des institutions financières spéculent sur la dette des États ?" a-t-elle dit en demandant que la liste des banques concernées soit rendue publique.
L'adoption d'un plan de relance européen
et la réforme du système bancaire complètent le dispositif proposé par la candidate à la primaire socialiste.

 

 

 

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