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12 août 2011

« FEU SUR LE QUARTIER GÉNÉRAL ! » (*) par François Leclerc

L’actualité de la crise : « FEU SUR LE QUARTIER GÉNÉRAL ! » (*) par François Leclerc

Billet invité

  « Le statu quo n’est plus possible » a déclaré ce matin le nouveau ministre français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, François Baroin, comme si tout ce qui avait été fait jusqu’à maintenant pouvait être ainsi résumé. Les marchés ne l’avaient pas attendu pour le signifier. Avec une double particularité, qui tend à être un peu oubliée : la France n’est pas seule visée et si les bourses européennes sont encore attaquées ce matin, ce sont les valeurs financières qui les tirent ainsi vers le bas. Les CDS sur les banques ne sont pas en reste, dont le coût inversement grimpe.

Et ce n’est pas l’interdiction provisoire des ventes à découvert sur les valeurs financières en Belgique, Espagne, France et Italie qui va y changer quelque chose. Mettre en cause hier les agences de notation et aujourd’hui les spéculateurs auxquels on ne s’attaque que les 36 du mois ne va rien y changer. L’AMF, l’autorité française des marchés financiers, braque ses binoculaires sur ces derniers et le fait hautement savoir. Tout cela, c’est de l’esbroufe.

Voilà le sérieux. Les banques asiatiques revoient depuis plusieurs jours leur exposition aux banques européennes et commencent à fermer les lignes de crédit accordées. Les Money market funds américains n’avaient pas tant attendu pour fermer les robinets. La BCE ouvre grand les siens pour ses prêts overnight destinés à ce que les banquiers puissent passer des nuits pas agitées, après avoir dans la journée exprimé leur défiance envers leurs confrères, à qui ils prêtent en rechignant de plus en plus.

On se demandait, à l’annonce de la dégradation de la note américaine, quel serait le point faible qui apparaîtrait, et on a l’a trouvé : c’est le système bancaire européen.

Les réponses qui sont apportées sont dérisoires. Plus d’austérité et de rigueur sont partout promises, comme autant d’offrandes offertes aux marchés. À ce jeu, l’Italie a pris la tête. Le ministre britannique des finances, George Osborne, a de son côté trouvé le moment particulièrement opportun pour réaffirmer : « nous poursuivrons sans relâche notre politique de réduction des déficits ».(...)

..... Lire la suite sur le blog de Paul Jorion

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