Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 955
Newsletter
20 octobre 2011

Présidentielle 2012 : Mélenchon et sa stratégie

Sur FRANCE SOIR

Jean-Luc Mélenchon est véritablement entré en campagne pour la présidentielle. Le candidat du Front du gauche a indiqué qu'il voulait "secouer" François Hollande mais qu'il n'excluait pas une alliance avec le PS.

Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon MaxPPP/Marlene Awaad

« Petit à petit, je vais tellement secouer Hollande qu'il va être obligé de bouger. Je vais essayer de l'arracher à ses atavismes. Et plus il lâchera, plus il me renforcera ». Jean-Luc Mélenchon est clair. Il n'a pas l'intention de passer quoi que ce soit à François Hollande. Dans un long entretien à Mediapart, l'eurodéputé se réjouit de la candidature du député de Corrèze, ce « grand bol d'eau tiède», car « le débat sur la grande question de l'orientation à gauche, entre une ligne démocrate et une ligne de combat incarnée par le Front de gauche, va pouvoir avoir lieu ».

 

Pas question aussi de laisser se tramer une alliance entre Bayrou et Hollande. Il faut « empêcher le désastre » dit-il. L'ex-sénateur PS qui avait été écrasé par le premier secrétaire et ses 91,2% des voix au congrès de Brest en 1997, a ensuite continué à expliquer sa stratégie. « Ensuite, on arrivera à l'épisode numéro trois : fait-on quelque chose ensemble ? » poursuit-il, rappelant qu'au moment du Front populaire, « il y avait un accord électoral qui prévoyait un gouvernement des radicaux, les socialistes apportant l'appoint. Finalement, ce fut l'inverse! ». Un peu plus tard, il a assuré que la perspective d'un accord avec le PS n'était pas « à l'ordre du jour. Il n'y a aucun accord engagé, notre préalable est le débat public ». Il est « hors de question de gouverner pour gouverner » avec le PS, a assuré Eric Coquerel (PG), l'ambition est de « gouverner sur le programme » du Front de gauche.

Mélenchon y croit

Car chez Mélenchon, en hausse dans les derniers sondages (7-9%), on pense plus que jamais possible d'arriver devant le PS à la présidentielle. Aidé par le retrait d'Olivier Besancenot (NPA), le candidat de la gauche radicale compte aussi sur les électeurs d'Arnaud Montebourg (PS) et une partie de ceux de Martine Aubry.

« Si j'arrive à prouver que le vote utile est celui qui assume la confrontation avec le système financier, qui veut transformer les institutions et organiser le partage des richesses, j'ai gagné. Sinon, Hollande l'emportera», veut croire Jean-Luc Mélenchon. D'autant qu'avec seulement trois autres candidats à gauche jusqu'ici, Eva Joly (EELV), Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA), « l'argument de la dispersion ne fonctionne pas cette fois » argue-t-il, allusion au 21 avril 2002.

L'eurodéputé qui négocie une circonscription pour entrer à l'Assemblée, se voit en tout cas au carrefour de la gauche. Et Mélenchon est certain de pouvoir réussir dans cette élection présidentielle. « Sa voix compte » indique l'un de ses proches. Pour preuve, il sera l'invité du journal de 20h ce jeudi.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité