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1 novembre 2011

Référendum grec : démocratique pour Mélenchon, irresponsable pour Estrosi

Publié le 01.11.2011 Sur LE PARISIEN

 

Le Premier ministre grec a surpris le monde, avec son annonce de référendum sur le plan de sauvetage à la Grèce voté jeudi dernier par les dirigeants européens.

Sur les marchés boursiers, la décision de Georges Papandréou a semé la panique. Dans la sphère politique française, les réactions sont diverses : certains responsables condamnent cette décision, d'autres y voient l'exercice de la démocratie.

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice. «Cette décision me paraît incompréhensible. Quand on sait le mal que et ont eu à faire adopter ce plan courageux, je déplore cette décision qui me paraît totalement irresponsable de la part du Premier ministre grec», regrette-t-il. «Lorsque l'on est en situation de crise et que d'autres veulent vous aider, il est insultant de tenter de sauver sa peau plutôt que prendre ses responsabilités», a ajouté Christian Estrosi, souhaitant que le «Premier ministre grec revienne sur sa décision».

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle. «Il y a eu 13 grèves générales en Grèce et chacune a réclamé un référendum, Georges Papandréou savait qu'il ne pourrait pas tenir plus longtemps sans consulter le peuple grec», a déclaré le candidat sur France Info, ajoutant que c'était «un minimum de démocratie». 

Mélenchon fait valoir que le dernier plan décidé pour aider la Grèce prévoyait «dix années supplémentaires d'austérité». «Aucun peuple au monde ne peut accepter de se voir annoncer un futur pareil», a-t-il déclaré. Comme on lui demandait comment les Grecs se prononceraient, il a répondu qu'il y avait de «grandes probabilités» que le non au plan l'emporte, «il y a grand risque que tout ce château de cartes s'effondre.»

Florian Filippot, directeur de la campagne présidentielle de . C'est une «première lueur démocratique dans un pays soumis aux pires pressions depuis des mois maintenant, le peuple se voyant en permanence sommé d'accepter».

«Après le coup de communication du sommet (de la semaine dernière) et le service après-vente de Nicolas Sarkozy sur toutes les chaînes de télévision, le réel reprend une nouvelle fois le dessus: l'accord européen ne convainc pas (...)», assure-t-il, avant de plaider, une nouvelle fois, pour une fin organisée et concertée de l'expérience malheureuse et ratée de l'euro». 

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Commentaires
V
pourquoi les grecs continueraient a être les dindons d'une farce qui a assez durée et commencée aux USA ou elle a ruinée des milliers de gens qui n'auraient jamais dû emprunter car pas assez solides sur les revenus, la même méthodes est appliquées aux pays d'Europe !!!!
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