Parité salariale : la France bonnet d'âne
La socialiste Olga Trostiansky (à gauche) et l'UMP Chantal Brunel dénoncent toutes les deux les écarts de salaires. (Maxppp)
Les Françaises font un rêve récurrent dans lequel leur patron dit : "Madame, je vais augmenter votre salaire pour qu’il soit égal à celui de vos collègues masculins", au lieu de "Mademoiselle, je compte sur vous pour travailler autant qu’eux et gagner moins". Seule la toute première partie du songe pourrait se réaliser très bientôt : la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a demandé cette semaine la suppression du "Mademoiselle" des documents administratifs. Pour le reste, les spécialistes des inégalités hommes/femmes au travail sont plutôt pessimistes. Le classement annuel du Forum de Davos ne vient-il pas de rétrograder la France au 131e rang mondial en matière d’égalité de salaires? Seul espoir : que, sous la pression des féministes, le sujet s’invite dans la présidentielle....