Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 957
Newsletter
29 novembre 2011

Législatives, la Rochelle: Appel à la raison au PS

Dans la guerre qui oppose les socialistes sur la candidature Royal à La Rochelle, son suppléant intervient.

« Le désordre qu'il organise ne correspond en aucun cas au sens du devoir et des responsabilités qu'on est en droit d'attendre d'un premier fédéral ». Sans jamais citer Olivier Falorni dans son communiqué, dont « Sud Ouest » était hier le seul destinataire, Jean-Pierre Mandroux appelle son collègue socialiste à se ressaisir.

Victime de l'arrivée de Ségolène Royal, candidate désignée par le bureau national du PS, Olivier Falorni qui pensait partir à la conquête de la succession de Maxime Bono à l'Assemblée nationale se bat depuis cette annonce contre ce « parachutage » sur la première circonscription (lire nos éditions précédentes).

« Je suis surpris qu'il ose déclarer son parti hors la loi », dénonce encore Jean-Pierre Mandroux, appelant son collègue « à la raison » pour mettre un terme à cette « séquence calamiteuse », selon son propre terme.

« Présidente de notre région Poitou-Charentes, Ségolène Royal a été choisie à l'unanimité du bureau national du PS comme candidate sur la première circonscription du département », rappelle l'élu rochelais, « contre tout bon sens, le premier secrétaire départemental s'oppose à cette décision du parti, dressant des militants contre leurs instances nationales alors qu'il doit les fédérer, les rassembler et les représenter ».

 

« Pourquoi reste-t-il ? »

Premier à prendre la parole dans cette bataille, quand « sa » candidate reste encore silencieuse, Jean-Pierre Mandroux interpelle même son collègue du conseil municipal rochelais : « Mais pourquoi reste-t-il (ndlr : Olivier Falorni) s'il est à ce point en désaccord avec son propre parti, et l'ensemble des responsables élus nationaux, régionaux, départementaux et municipaux ? »

La question ne devrait pas manquer d'appeler une réponse de la part du principal intéressé, qui hésite toujours à se lancer dans ces législatives, au risque d'être évincé du PS.

« La base de la politique, c'est de rassembler son camp et non pas de le diviser », assène Jean-Pierre Mandroux, persuadé « qu'ils sont nombreux au sein du Parti socialiste de La Rochelle à militer avec loyauté, raison et dévouement […] pour faire gagner François Hollande. Il est bien là notre premier combat ! »

Stéphane Vacchiani

 

Mon commentaire: il faut savoir effectivement que le Parti "Socialiste" commence à avoir, dans l'esprit de  socialistes (bien plus nombreux en dehors du PS que dans son sein)  une image défavorable: entre "course à la gamelle" et magouillages électoraux le doute se développe, et une question commencent à se poser, lancinante... QUI DEFEND LES INTERÊTS DU PEUPLE DANS SON ENTIER au lieu de ses intérêts personnels. Pour S. Royal la question ne se pose pas. Par contre, on ne sait pas ce qu'ont fait, pour la France ou pour leur région, des Falorni ou autres Rinaldini.. 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité