Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 953
Newsletter
18 avril 2012

Hirsch, Amara, Begag... Hollande engrange les soutiens

Ces derniers jours, plusieurs personnalités ont fait part de leur soutien au candidat socialiste. Ainsi, l'écologiste Corinne Lepage; le président de l'Agence du service civique, Martin Hirsch; l'ancien ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag; ou encore Fadela Amara, ancienne secrétaire d’Etat à la Politique de la ville, ont indiqué qu'ils voteront
Pour François Hollande à la présidentielle
.
 
 
Corinne Lepage veut "peser" sur les décisions futures

Elle affirme avoir un temps pensé au "vote blanc". Mais jugeant la "situation est suffisamment grave en France", Corinne Lepage a finalement décidé d'apporter son soutien à François Hollande. "Pour élargir le champ des possibles, il faut une nouvelle majorité. Je ne suis pas socialiste, je ne suis pas d'accord avec tout le programme de François Hollande mais je salue notamment l'effort qu'il fait en direction de la transition énergétique et pour la réduction du nucléaire", a expliqué la président de Cap 21, privée d'élection présidentielle faute de signatures.

Celle qui avait été élue députée européenne en 2009 sous l'étiquette du MoDem a présenté mardi son appel pour un "Rassemblement démocrate, républicain, et écologiste avec François Hollande pour le rassemblement du pays". "Un pôle dans ce qui sera peut-être la future majorité présidentielle" constitué "de gens qui dès le premier tour l'ont soutenu" et qui sont "clairs sur le fait qu'ils ne sont pas socialistes", a expliqué l'ancienne ministre de l'Environnement, qui a pour objectif de "peser" sur les "décisions qui pourront être prises". "Je suis au centre de l'échiquier politique, j'y reste", a-t-elle confirmé.

LIRE AUSSI :
Lepage soutient Hollande mais attaque Joly



 
Martin Hirsch n'attend "aucune récompense"

Il a été un temps le symbole de l'ouverture prônée par Nicolas Sarkozy. Ancien haut-commissaire aux solidarités actives (2007-2010), Martin Hirsch a déclaré avoir "l'intention de voter pour François Hollande". Il précise que le candidat socialiste "a bien voulu me demander régulièrement mon avis depuis un an sur les questions de jeunesse, de pauvreté, de lutte contre les conflits d'intérêts, de régulation des hauts revenus et sur une croissance accélérée du service civique, autant de sujets-clés à mes yeux". Interrogé sur le risque de se voir reprocher un opportunisme politique, l'actuel président de l'Agence du service civique affirme "n'attendre strictement aucune récompense de mon choix". "Ni aucune sanction, j'espère. Je pense que ma liberté est respectée aussi bien par François Hollande qu'elle l'a été par Nicolas Sarkozy, qui m'a laissé libre, tant au gouvernement que depuis que j'ai choisi de le quitter", poursuit-il, déclarant aspirer "à ce que soient poursuivis les chantiers sur lesquels je travaille depuis longtemps".

"Aujourd'hui, il fait le choix de François Hollande, c'est son droit", a réagi Nicolas Sarkozy sur France Inter. "Est-ce que c'est le moment? Est-ce que c'est parfaitement élégant? C'est un problème qu'il faudra poser à Martin Hirsch. Moi, je n'ai rien à dire", a poursuivi le candidat de l'UMP, assurant détester "toute forme de sectarisme". De son côté, François Fillon a ironisé lundi sur ce soutien, affirmant que Martin Hirsch n'était pas "rancunier" en votant pour François Hollande alors que "les socialistes n'ont rien soutenu des réformes qu'il a faites" depuis 2007. "En tout cas moi, je ne regrette pas ce que nous avons fait ensemble", a précisé le Premier ministre. Le président des députés UMP, Christian Jacob, s'est fait plus critique, dénonçant des déclarations "indignes et particulièrement choquantes".

LIRE AUSSI
 
Pour Fadela Amara, "Hollande est le plus intelligent à gauche"

"Je vais voter pour François Hollande", qui est "quelqu'un que je connais bien (...) un ami", déclare Fadela Amara mardi soir dans une vidéo accordée à Libération. La fondatrice de Ni putes ni soumises, qui fut secrétaire d’Etat à la Politique de la ville de 2007 à 2010, affirme avoir "toujours pensé que François Hollande était le plus intelligent à gauche". Vantant les qualités du socialiste, Fadela Amara estime que la France "a besoin (...) d'un homme capable de cette humanité, non seulement de l'incarner, mais aussi de la transmettre".

 
 
Azouz Begag votera "Utile-Hollande"

L'ancien ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, a également fait son choix. Mardi, Le Monde assurait qu'il allait voter pour François Hollande. Une information confirmée par l'intéressé lui-même sur son compte Twitter.

En mars 2007, Azouz Begag avait rallié François Bayrou, le "seul candidat qu'[il] puisse soutenir" et démissionné quelques jours plus tard du gouvernement pour "reprendre sa liberté de parole". "Je sais pour qui je ne voterai pas. Je ne voterai pas, je ne voterai jamais pour Nicolas Sarkozy, c'est clair", avait déclaré l'ancien ministre délégué au lendemain du premier tour sur RMC. Puis, en juin 2010, il rejoint le mouvement République Solidaire de Dominique de Villepin et sera nommé conseiller politique dans l'équipe de campagne de l'ancien Premier ministre. Malgré tout, Azouz Begag prend part à la primaire socialiste. "J'avais eu la révélation : il faut absolument aider les socialistes à choisir le bon candidat, c'est pour cela que j'ai voté Hollande", expliquait-il alors au Monde. Un choix qu'il réitérera donc dimanche prochain.

 
 
Brigitte Giradin veut "mettre fin à une politique qui a affaibli notre pays"

Proche de Dominique de Villepin, l'ex-ministre de l'Outre-mer de Jacques Chirac Brigitte Girardin a annoncé mardi à l'AFP qu'elle voterait pour le candidat PS François Hollande "dès le premier tour". "Souhaitant mettre fin à une politique qui, pendant cinq ans, a affaibli notre pays, a divisé les Français et a remis en cause la politique pour l'outre-mer que j'avais mise en place entre 2002 et 2005, mon vote personnel se portera sur François Hollande dès le premier tour, sans qu'il s'agisse d'un quelconque ralliement au candidat socialiste", écrit-elle.

 
 
Le clan des chiraquiens presque unanime

Dans une interview mardi au Parisien-Aujourd'hui en France, l'historien et écrivain Jean-Luc Barré, proche de Jacques Chirac, a assuré que l'ex-président de la République avait choisi le candidat socialiste à l'Elysée, François Hollande, et annoncé dans la foulée que personnellement, il voterait pour lui dès le premier tour. "Jacques Chirac est fidèle à lui-même lorsqu'il déclare qu'il votera pour Hollande", a-t-il dit dans cet entretien. L'ancien président Jacques Chirac "ne fera aucune déclaration publique dans le cadre du scrutin" présidentiel, a rétorqué son entourage. Un autre des plus proches conseillers de l'ex-président, Hugues Renson, s'est également rendu au meeting du candidat socialiste sur l'esplanade du Château de Vincennes dimanche dernier. Le même jour, l'ex-ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon (2002-2004) figurait lui aussi derrière François Hollande. La fille et le gendre de l’ex-président de la République, Claude Chirac et Frédéric Salat-Baroux, ancien secrétaire général de l’Elysée, ont, eux aussi ralliés le socialiste.


 
 
Plus de 40 économistes derrière Hollande

Dans un texte publié dans Le Monde daté de mercredi, 42 économistes se déclarent en faveur de François Hollande, un candidat qui allie, à leurs yeux, "la crédibilité, l'ambition et la cohérence". Ces universitaires et chercheurs - dont beaucoup sont marqués à gauche, comme Thomas Piketty ou Philippe Aghion - écrivent que le socialiste est "le plus apte à redresser la France et rassembler les Français". Avant de conclure : "Alors que le souvenir de 2007 nous oblige à la plus grande réserve sur les multiples promesses de campagne du candidat sortant, François Hollande a présenté un agenda de réformes qui dessinent à nos yeux la voie souhaitable."

 
 
Des personnalités présentes à Vincennes dimanche

L'ancien ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon (2002-2004), figurait derrière François Hollande dimanche, lors du meeting du candidat socialiste sur l'esplanade du château de Vincennes. Le 8 mars dernier, dans une tribune publiée par Libération, ce dernier faisait déjà part de son vote pour le socialiste, dès le premier tour, indiquant lui trouver "les qualités humaines et politiques requises pour être un bon président de la République".

L'ex-conseiller de Jacques Chirac, Hugues Renson, avait fait aussi le déplacement à Vincennes. "J'ai fait ce choix sur la base de mes convictions, et c'est François Hollande qui y répond le mieux", a-t-il expliqué. "Les valeurs de tolérance, de respect, de cohésion nationale m'ont fait m'engager auprès d'un homme, je les retrouve aujourd'hui auprès d'un autre", a ajouté Hugues Renson dans Le Monde.

LIRE AUSSI :
Le duel Hollande-Sarkozy divise le clan Chirac
En choisissant Hollande, Bennahmias prend de l'avance

A-Ch. D. (avec AFP) - leJDD.fr

Publicité
Publicité
Commentaires
V
laissez-moi rire, lorsque méluche en affiche 1000 du monde entier !!! car lui au moins est connu en dehors des frontières de l'Europe !!!
Répondre
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité