31 mai 2012
Syrie: stopper de toute urgence l'engrenage de la répression et de la militarisation
En Syrie, plus de 100 morts sont annoncés pour la journée de vendredi, avec 90 victimes à Houla, dont 25 enfants. La situation dans ce pays atteint maintenant un point critique qui doit solliciter l'engagement des autorités françaises et des autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Plan Annan, mis en danger par la répression massive du régime et par la montée des affrontements armés, doit faire l'objet d'initiatives immédiates et fortes afin de sauvegarder la possibilité d'une solution politique et éviter un conflit à grande échelle. Déjà, la stabilité du Liban est menacée par des combats à Tripoli et même à Beyrouth. Il y a urgence.
Le Plan Annan, accepté par le régime et l'opposition prévoit un cessez-le-feu, le retour de l'armée dans les casernes, la libération des prisonniers, le respect du droit à manifester, l'ouverture d'un dialogue opposition/pouvoir, la libre circulation de la presse et des médias. C'est par là qu'il faut commencer.
Le Parti communiste français réaffirme son soutien à ce Plan. Il n'y a pas d'autre issue possible.
Pour autant, il exprime sa très grande inquiétude devant la montée de la militarisation et de la violence dans cette crise.
Le régime déploie des chars et tire sur la foule des manifestants. Des attentats terroristes meurtriers dans des grandes villes, jusqu'à Damas, poussent à la confrontation armée. Certains dirigeants de l'Armée Syrienne Libre en appellent à une intervention étrangère, à des raids aériens et des attaques organisées contre les forces du régime. Plusieurs Etats du Proche Orient, dont l'Arabie Saoudite et le Qatar poussent à la guerre et à la livraison d'armes à des groupes d'opposition. En cherchant ainsi l'escalade militaire le régime de Bachar Al Assad et l'ensemble de ces acteurs choisissent le pire chemin imaginable pour la Syrie et pour l'ensemble de la région.
Le régime déploie des chars et tire sur la foule des manifestants. Des attentats terroristes meurtriers dans des grandes villes, jusqu'à Damas, poussent à la confrontation armée. Certains dirigeants de l'Armée Syrienne Libre en appellent à une intervention étrangère, à des raids aériens et des attaques organisées contre les forces du régime. Plusieurs Etats du Proche Orient, dont l'Arabie Saoudite et le Qatar poussent à la guerre et à la livraison d'armes à des groupes d'opposition. En cherchant ainsi l'escalade militaire le régime de Bachar Al Assad et l'ensemble de ces acteurs choisissent le pire chemin imaginable pour la Syrie et pour l'ensemble de la région.
Le PCF condamne la répression criminelle et sans issue du régime de Damas.
Il dénonce avec la plus grande énergie toutes les tentatives et les calculs pour faire basculer la crise syrienne dans une guerre civile et une confrontation régionale majeure.
Il réaffirme sa pleine solidarité avec toutes les forces qui agissent pour une Syrie démocratique et indépendante, contre toutes formes d'ingérences régionales ou internationales.
Il dénonce avec la plus grande énergie toutes les tentatives et les calculs pour faire basculer la crise syrienne dans une guerre civile et une confrontation régionale majeure.
Il réaffirme sa pleine solidarité avec toutes les forces qui agissent pour une Syrie démocratique et indépendante, contre toutes formes d'ingérences régionales ou internationales.
La situation critique actuelle impose, sans délais, que toutes les autorités politiques et diplomatiques qui peuvent jouer un rôle positif, fasse le choix de la responsabilité et prennent les initiatives nécessaires pour stopper l'engrenage de la répression et de la militarisation et pour obtenir le retour sur le chemin de la négociation et de l'application du Plan Annan.
Parti communiste français
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