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15 juillet 2012

Syrie : le régime dément un massacre, Poutine reçoit Kofi Annan

Sur LE PARISIEN

Publié le 15.07.2012, 12h51

Les observateurs de l'ONU en Syrie doivent retourner dimanche à Treimsa (centre), théâtre d'une opération meurtrière de l'armée qui a visé selon eux des maisons d'opposants au régime de Bachar al-Assad, pendant que les violences se poursuivent à travers le pays.

Les observateurs de l'ONU en Syrie doivent retourner dimanche à Treimsa (centre), théâtre d'une opération meurtrière de l'armée qui a visé selon eux des maisons d'opposants au régime de Bachar al-Assad, pendant que les violences se poursuivent à travers le pays. | D. Leal Olivas

Les forces du régime syrien n'ont pas eu recours aux hélicoptères ou à l'artillerie lourde lors de l'opération meurtrière jeudi à Treimsa, a affirmé dimanche le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdessi. L'armée a «utilisé des transports de troupes de type BMB, des légères dont des RPG.
Il n'y a pas eu de recours ni aux avions, ni aux chars, ni aux hélicoptères, ni l'artillerie», a déclaré M. Makdessi lors d'une conférence de presse. Dans une note adressée au Conseil de sécurité de l'ONU, le médiateur a dénoncé l'utilisation à Treimsa «d'artillerie, de chars et d'hélicoptères», confirmée par les observateurs de l'ONU, estimant qu'il s'agissait d'une violation du plan de paix officiellement accepté par Damas.
«La lettre de Kofi Annan a été très précipitée et n'est pas basée sur les faits», a affirmé M. Makdessi.
«Il n'y a pas eu de massacre. Ce qui s'est passé, c'était des combats avec des groupes armés qui font fi du plan de Kofi Annan pour résoudre la en Syrie», a-t-il ajouté.
«Des groupes terroristes ont attaqué le village, y ont installé des sièges de commandement et y ont terrorisé et torturé les habitants», a-t-il expliqué.
«Ce n'était pas une attaque de l'armée contre des civils, mais des combats entre l'armée régulière et des groupes armés», a-t-il insisté.
«Seuls cinq bâtiments utilisés comme centre d'opérations par les hommes armés ont été attaqués par les forces de l'ordre», a ajouté le porte-parole, précisant qu'«une grande quantité d'armes, dont des obus de mortier, des roquettes, des charges explosives, des mitrailleuse et également des centres de torture» avaient été saisies.
Citant une personne anonyme qui a «enterré» les corps, il a fait état d'un bilan de 37 hommes armés et deux civils tués dans l'opération.
L'opposition syrienne et une partie de la communauté internationale ont qualifié de «massacre» l'opération meurtrière de Treimsa, une localité sunnite proche de Hama, dans le centre de la Syrie.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), plus de 150 personnes, dont des dizaines de rebelles ont été tuées jeudi dans des bombardements et des combats. Pour les observateurs de l'ONU, le bilan est «toujours incertain».

Vladimir Poutine reçoit Kofi Annan

Le président russe Vladimir Poutine recevra mardi à Moscou le médiateur international pour la Syrie, Kofi Annan, dans l'espoir de redonner un élan diplomatique à son plan de paix, actuellement en panne, a annoncé dimanche le Kremlin.
Le service de presse du président russe a annoncé l'arrivée de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe à Moscou dès lundi pour un entretien le lendemain mardi avec M. Poutine au cours duquel "la Russie soulignera son soutien au plan de paix de Kofi Annan".
M. Annan s'entretiendra également avec le ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov.
Une visite du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est prévue aussi la semaine prochaine en Chine, pays qui avec la Russie a bloqué toute résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui aurait sanctionné le régime syrien de Bachar al-Assad.
La Russie résiste fermement à toute forme d'intervention extérieure pour la destitution d'Assad et la mise en place en Syrie d'un gouvernement de transition, estimant que la solution doit venir des Syriens eux-mêmes sans ingérence.
M. Annan est cependant d'accord avec la Russie sur certains points clefs, objets de dissensions diplomatiques avec les nations occidentales et arabes, concernant la manière de ramener la paix en Syrie, seul pays allié de Moscou au Proche-Orient.
Le médiateur a apporté son soutien à l'idée, soutenue par la Russie, d'accepter que l'Iran soit associé aux discussions internationales sur la crise syrienne tout en prenant soin de ne pas appuyer ouvertement un appel direct à un départ de Bachar al-Assad.
Mais Kofi Annan a également reconnu que la plupart des représentants de l'opposition armée au président syrien refuseraient de participer à un gouvernement avec Bachar al-Assad ou des membres de son équipe.
 

LeParisien.fr

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