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5 juillet 2013

Batho sur RMC 5.7.13 : « La politique de François Hollande déçoit les Français »

 Sur RMC

 

SOMMAIRE

Batho règle ses comptes et met en cause Jean-Marc Ayrault

Delphine Batho se dit victime des groupes de pression

Malaise à gauche après les accusations de Delphine Batho

Batho défie Hollande et Ayrault Batho sur RMC : « La politique de François Hollande déçoit les Français »

 

 

Sur RMC et BFMTV ce vendredi matin, Delphine Batho a affirmé ne pas avoir voulu démissionner malgré la demande du Premier ministre. L’ex ministre de l’Ecologie regrette un traitement plus dur pour elle que pour Jérôme Cahuzac, alors qu’elle n’a « jamais démérité ni trahi la gauche ». Elle a décrit un « malaise » et une « déception » des Français face à la politique de François Hollande.

Mathias Chaillot avec Jean-Jacques Bourdin | RMC.fr | 05/07/2013
 
 
 

 


Batho sur RMC : « La politique de François Hollande déçoit les Français »

 

Invitée exceptionnelle ce vendredi sur RMC et BFMTV de 8h35 à 9h, Delphine Batho s'est expliquée après son limogeage du gouvernement. Lors d’une conférence de presse jeudi, elle a accusé le Premier ministre pour ses décisions sans concertation et pointe du doigt le poids des lobbys qui auraient œuvré pour sa mise à l’écart. Elle accuse d’ailleurs l’Elysée de conflit d’intérêt sur la question des gaz de schiste. L’ancienne ministre s'en est également pris au patron de l'entreprise de tubes en acier Vallourec, Philippe Crouzet, dont la femme Sylvie Hubac est la directrice de cabinet de François Hollande.

Sur Notre-Dame-des-Landes

8h56 - Delphine Batho : « Quand on est ministre, on a le sens de l’Etat. J’ai eu la responsabilité de dossiers difficiles, et j’ai toujours ce sens de l’Etat. C’est un dossier sur lequel j'ai assumé la solidarité gouvernementale, même si ce n’était pas facile ».

Sur les gaz de schiste. Mi-juillet sera remis un projet de loi sur le code minier.

8h56 - Delphine Batho : « La position de la France sur les gaz de schiste ne peut pas changer. Nous avons toujours dit que nous ne reviendrons pas sur l’interdiction de la fracturation hydraulique, c’est ce qui est dans ce projet de loi ».

Delphine Batho dénonce un conflit d’intérêt : le patron de l'entreprise Vallourec, favorable aux gaz de schiste, aurait dit publiquement que le sort de Delphine Batho était scellé dès le mois de juin. L’Elysée a-t-il été faible face aux lobbys ?

8h52 - Delphine Batho : « J’espèrerais que non. J’ai été troublée par ce qu’il s’est dit à Vallourec. Je veux savoir pourquoi son patron peut dire dans une réunion aux Etats-Unis qu’il sait que je vais être marginalisée. Tout ça intervient après une campagne entretenue et orchestrée. C’était écrit dans le journal Challenge du 20 juin, ça n’a pas été démenti à l’époque ».

 

La politique de François Hollande déçoit les Français ?

8h52 - Delphine Batho : « Oui. Je veux la réussite du président de la République et de la gauche. On ne doit pas décevoir l’espoir de changement. Il y a un énorme malaise aujourd’hui. Il y a une déception, ce n’est pas une question de personne. J’ai envie qu’il y ait de l’espoir, des solutions, des choses positives. J’espère que la réponse apportée ne sera pas un raidissement ».

Sur la rigueur

8h48 - Delphine Batho : « Il y a une contrainte européenne terrible. La politique de l’UE est une politique d’austérité, elle pèse lourdement sur les choix qui sont faits. J’ai toujours assumé et je continue d’assumer sur ce que nous avons dit durant la campagne, sur la nécessité de désendetter la France. Qu’il y ait un effort est nécessaire, mais là où il y a un problème, c’est qu’il n’y a pas de puissants investissements sur les chantiers d’avenir, on n’a aucun levier de relance ».

8h48 - Delphine Batho : « On peut me faire plein de reproches, mais est-ce que ça justifiait ce qu’il s’est passé mardi ? Si on m’a choisi pour ce ministère, c’est peut-être parce qu’il fallait quelqu’un de solide face aux pressions ».

 

Cahuzac, Batho, deux poids deux mesures ?

8h46 - Delphine Batho : « C’est dur et c’est triste. Je n'espère pas que je suis moins considérée que lui mais c'est troublant, parce que c’est injuste, il y a une différence de traitement. Je reste fière du travail que j’ai accompli, j’espérais pouvoir en voir les résultats. Je n’ai pas démérité et je n’ai pas déshonoré ni la gauche ni les valeurs que je défends. Je suis fidèle à ce que j’ai été ».

8h45 - Delphine Batho : « Je voulais rester au gouvernement. Mardi, j’ai refusé de démissionner et de dire l’inverse de ce que j’avais déjà dit ».

Delphine Batho a-t-elle demandé un arbitrage avant de critiquer le budget 2014 ? Bernard Cazeneuve dit que non 

8h44 - Delphine Batho : « Plusieurs sujets sont remontés à Matignon, où je n’étais pas d’accord avec Bernard Cazeneuve ».

Sur la journée de mardi et ses déclarations à la radio concernant un "mauvais budget", qui ont conduit à son éviction.

8h42 - Delphine Batho : « Après RTL, j’étais avec le ministre allemand de l’Ecologie. Ensuite, le Premier ministre m’a demandé que je démente mes propos. J’ai dit quelque chose de vrai, je ne pouvais pas dire l’inverse. J’aurais pu mettre de la rondeur, mais pas que j’avais un bon budget, et c’est ce qui m’avait été demandé. J’ai eu plusieurs fois le président au téléphone, il m’a demandé de me mettre d’accord avec le Premier ministre. Il y avait d'autres solutions, comme apporter des réponses aux questions que je me posais ».

Le limogeage pour l'exemple ?

8h41 - Delphine Batho : « Comme si j’avais été le bouc-émissaire du flottement qu’il y a depuis deux mois à Matignon. C’est l’impression que j’ai eue, j'ai été surprise par la raideur de la réaction que mes propos ont suscité le mardi, alors même que je les avais tenus dès le lundi ».

 

 

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Plus facile de virer Delphine Batho qu'Arnaud Montebourg ?

8h40 - Delphine Batho : « Je n’ai jamais reproché à Arnaud Montebourg de s’exprimer sur certains sujets, ou à Pierre Moscovici de dire ce qu’il a dit sur la compétitivité. Un gouvernement est fait de personnalités qui incarnent des choses ».

8h39 - Delphine Batho : « Le budget 2014 de l’Ecologie est un mauvais budget. J’espère que les restrictions sur le budget de l’Ecologie seront compensées par des investissements d’avenir. On en demande plus à l’écologie qu’à d’autres, c’est pour ça que j’ai considéré que c’est un mauvais budget. Je n'ai pas franchi les bornes de la solidarité gouvernementale. Il y a eu d’autres déclarations de ministres qui disent plus que moi, comme Cécile Duflot hier. Je n'aurais pas dû être virée. L’éviction est disproportionnée. Aucun ministre de l’Ecologie ne peut dire que ce budget est un bon budget ».

« Il faut regarder en avant et jouer collectif », critique Ségolène Royal

8h38 - Delphine Batho : « Je pense qu’elle s’enferme dans une sorte de rancœur, je ne veux pas rentrer dans une polémique ».

Vous sentez-vous seule ?

8h36 - Delphine Batho : « Pas du tout. J’ai des amis, un chez moi, le territoire des Deux-Sèvres, et je reçois des milliers de témoignages de soutien, d’encouragement, ça me donne une certaine force ».

Revivez aussi le direct de Bourdin & Co de ce vendredi matin. 

 

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