Jean-Luc Mélenchon fait passer aux aveux un journaliste - les 4 vérités 22 aout .
Gilles Bornstein, connaissiez vous ce médiocrate ? Nous pourrions lui attribuer la laisse d’or, car sa complaisance vis à vis du pouvoir solférinien mérite d’être récompensée. Particulièrement « pugnace » vis à vis de Jean-Luc Mélenchon ce Jeudi 22 Août 2013, Gilles Bornstein, qui a tout de même de sérieuses références, dix ans durant il a été le collaborateur de Jean-Luc Delarue, et ce n’est pas rien ! Il a continué à travailler comme lorsqu’il travaillait pour Réservoir-Prod (société de Delarue NDB), du travail bâclé, ce que nous allons démontrer, avec l’aide de Jean-Luc Mélenchon.
Ce jeudi matin en prenant mon petit déjeuner, j’ai faillit m’étouffer plusieurs fois avec ma tartine de pain beurrée en regardant Télématin, le très bon support de publicité de France 2 grâce à ses coupures publicitaires incessantes et ses « publi-reportages », sensé vous réveiller en douceur. À croire que les médiocrates qui l’animent, dorment encore…
C’est le cas de Gilles Bornstein, qui animait ce matin du jeudi 22 août 2013 les 4 vérités. Visiblement, il avait dû demander à de jeunes stagiaires sous payés, comme tous stagiaire qui se respecte, de lui préparer, vite fait, une revue de presse où l’on parle de Mélenchon, son invité du jour, afin de pouvoir l’invectiver, à moins que ce ne soit lui qui ai préparé son interview, ce qui est plus grave. démonstration avec un extrait de l’interview.
Démonstration du travail bâclé
Gilles Bornstein : »Quand par exemple, Pierre Laurent, dans « Libération » ce matin [22-08-13 NDB] dit « Ne confondons pas la colère avec la provocation et l’invective » c’est pas moi qui l’dit, c’est l’autre Co-Président du Front-de-Gauche, comment vous prenez cette critique ?
C’est ici que nous nous demandons si Gilles Bornstein à réellement préparé son entretien matinal. Erreur monumentale, qui n’a pas échappé à la vigilance du Bruit et de la Fureur, il cite Pierre Laurent, dans « Libération » [du 22-08-13 NDB] qui dit selon Bornstein « Ne confondons pas la colère avec la provocation et l’invective » . Le Bruit et la Fureur est allé vérifier sur le site du journal « Libération » (lien payant) et la phrase n’est pas tout à fait la même, visible dans la capture d’écran ci dessus que nous avons réalisée, la phrase initiale de Pierre Laurent est « Ne confondons pas la colère et la radicalité avec l’invective ».
Ça n’a pas du tout le même sens, alors Bornstein fait-il mal son travail où cherche-t-il comme le fait le Parti Solférinien à créer et mettre en scène une pseudo une rupture au sein du Front-de-Gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Ce n’est pas une critique du tout, c’est dans le journal « Libération » un journal socialiste
Bornstein : C’est pas un compliment non plus
Non mais pas du tout, cette phrase ne me concerne pas, vous l’aurez mal lue Monsieur Bornstein, elle concerne Monsieur Harlem Désir qui m’a insulté gravement
Ah bon, parlons…
Nous voyons ici l’incompétence de Bornstein, qui reconnait dans son « Ah bon » qu’il n’a pas lu l’article de « Libération »
Jean-Luc Mélenchon fait passer aux aveux Bornstein pour paresse intellectuelle
Jean-Luc Mélenchon, par son savoir faire de la critique médias et de son maniement de la langue à fait passer aux aveux l’incapable Bornstein sur sa paresse intellectuelle, un moment à savourer, un médiocrate reconnaissant qu’il est paresseux et que donc il fait mal son travail est un grand moment de délectation.
Bornstein : Ah bon, parlons…
Jean-Luc Mélenchon : Ben les gens, les gens pourrons le voir, heu, je pense que à chaque fois, les journalistes au lieu de s’intéresser, au débat qu’on essaye de lancer, s’arrêtent aux affaires de forme, essayent provoquer des querelles entre les gens. Il faut comprendre pourquoi, parce que c’est ce qui demande le moins d’efforts intellectuel, le moins de travail, et ça donc, ça vous permet de faire du bruit sans jamais toucher jamais au fond, et vous avez tort parce que souvent les débats de fond, les français les aiment, aiment comprendre ce qui se passe.
Vous voyez en ce moment, il y a une négociation sur le grand marché transatlantique, vous n’en parlez jamais, pourtant le sort des français va être modifié, ou bien lorsque moi je m’efforce, je m’évertue d’interview en interview d’essayer de vous faire comprendre que la France pourrait, à des atouts immense pour se redéployer de manière fantastique face au monde grâce à l’économie de la mer, non y’a pas moyen d’en parler. Bon je m’y fais hein, et je pense qu’il faut savoir utiliser cette paresse intellectuelle pour en tirer profit pour provoque du débat malgré tout
Alors en bon journaliste paresseux intellectuellement que j’suis, j’vais vous poser une question politique
Ah mais vous faites des aveux terribles là Monsieur Bornstein
Absolument [...] »
L’oligarchie est une fois de plus démasquée, mais là sur un plateau de télévision, bien sûr, qu’ils s’en aillent tous, pour paraphraser Jean-Luc Mélenchon, mais cette paresse intellectuelle nous aura appris une chose essentielle, c’est que tant que nous sommes dans cette Vème République, le premier média, c’est nous, blogs et sites de gauche.