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17 novembre 2013

Jacques Attali «Hollande a raison de ne pas tenir compte de son impopularité» (Sic!!!)

Jacques Attali était l’invité de Bruce Toussaint sur i>Télé, ce jeudi 14 novembre. Minimisant l’impopularité du chef de l’Etat, François Hollande, - à 15 % d’opinions favorables selon le dernier sondage YouGov -, le célèbre économiste est revenu sur le climat de fronde fiscale qui règne en France depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir.

i>Télé (capture d'écran)

Invité spécial de Bruce Toussaint sur i>Télé, vendredi 14 novembre, l'intellectuel et président de PlaNet Finance Jacques Attali revient sur la chute de popularité du président de la République et sur le vent de révolte antifiscale qui souffle sur la France.

 

« La popularité du gouvernement n’a aucune importance pour gouverner »

Interrogé sur la chute vertigineuse de six points de la cote de popularité de François Hollande, s’établissant désormais à 15 % d’opinions favorables - dernier sondage YouGov pour le Huffington Post et i>Télé publié jeudi -, Jacques Attali indique que « la popularité n’a aucune importance pour gouverner » à partir du moment où les institutions restent « stables ».

Selon lui, il est tout à fait normal que le chef de l’Etat soit impopulaire lorsque le gouvernement « engage les réformes structurelles nécessaires au pays » alors qu’auparavant, les autorités publiques n’ont fait « qu’augmenter les dépenses et baisser les impôts ».  Il regrette néanmoins que François Hollande ne soit pas allé plus loin.

 

Vent de révolution nationale ?

A la question du journaliste Bruce Toussaint sur la possibilité d’un risque de révolution nationale, l’ancien conseiller de François Mitterrand explique ne pas penser assister aux prémices d’une révolution sociale et politique. « Pour qu’il y ait une révolution, il faudrait que la révolte soit cristallisée autour d’un projet politique ou de valeurs » indique-t-il. « A l’exception de celle de 1789, les révolutions sont rarement les conséquences d’une révolte antifiscale » ajoute l’intellectuel.

Selon  Jacques Attali, le principal défaut du gouvernement vient de son manque d’audibilité et de visibilité : « Pour que son discours soit audible, il faudrait le présenter dans le cadre d’un projet de société, qu’il y ait des réformes structurelles plus fondamentales ». « Baisser les dépenses publiques c’est nécessaire, mais sans projet, cela ne mène à rien », ajoute-t-il. Dans Paris Match, il indique que « le gouvernement doit proposer, le moment venu, une union nationale ».

 

La droite doit faire « son droit d’inventaire et son devoir de deuil »

Interrogé sur la forme sous laquelle le projet de cette union nationale devrait être pris, Jacques Attali suggère que « le gouvernement présente un projet d’avenir - ce qui n’est pas encore le cas - et que la droite fasse son droit d’inventaire ».

Il tacle la droite de « manque de courage » et « d’extrême lâcheté » sur son refus de droit d’inventaire et de devoir de deuil, à quelques mois d’échéances électorales stratégiques. Il prend pour exemple récent l’écotaxe, votée par la droite sous le gouvernement Fillon, et qui ne l’a pas du tout assumée au moment de la révolte antifiscale bretonne « des bonnets rouges ». Jacques Attali conclut d’ailleurs en précisant que selon lui « l’écotaxe est parfaitement justifiée et tout à fait légitime écologiquement ».

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