Ariane Walter - Pape-Poutine écrasent 6-0/6-0 la paire Obama-Bouboule.

 Ouf, la 3è guerre mondiale a été évitée, et Bouboule, tout prêt à envoyer quelques bombinettes sur la Syrie pour sauver les syriens (mais oui!!!) et ouvrir la voie au grand 'Bama, renvoyé à la niche... Poutine a réussi à les envoyer renifler les stocks d'armes chimiques (périmées!) syriennes au lieu de jouer à trimballer des bombes au risque de faire sauter la planète.



Ariane Walter - Pape-Poutine écrasent 6-0/6-0 la paire Obama-Bouboule.

Sur MEDIAPART

10 septembre 2013 |  Par Ariane Walter

Grosse surprise sur le court de Washington où, en tournoi des VIP qui compte pour la coupe de Syrie, la paire Pape/Poutine a laminé les favoris : Obama/ Bouboule.

Obama se présentait déjà en vainqueur sur le court  bien que sa réputation d’Armstrong des balles lui nuise parfois.  

Mais les arbitres du match étant achetés, les balles étant remplacées par des drones, les lignes   étant  mobiles et dirigée par la NSA,  tout le monde escomptait une victoire rapide d’Obama qui entrait sur le terrain en petite tenue, short moulant de Bilderberg très seyant.

La surprise venait évidemment de son partenaire, le français Bouboule, ainsi nommé car, lors de l’épreuve de pop-corn nécessaire pour obtenir la nationalité américaine, il avait abusé des munitions et n’arrivait  plus à rentrer dans ses costumes.

Bouboule a-t-il le niveau pour ce genre de compétition ? Non. Il faut le dire malgré les dénégations d’Harlem Coca, son manager,  qui assurait qu’il était aiguisé pour la rencontre.

Mais pourquoi Obama s’était-il  engagé dans le Syrian Tour avec Bouboule, dit Pédalo, dit Caniche, dit Laquais, dit Pompimou, dit Louis XVI, dit Caméleon aux dernières nouvelles ?

Alignant malheur sur malheur, Obama n’avait pu se présenter avec son partenaire habituel, Benjamin  Net, le roi du revers croisé.  Benjamin, qui prépare un tournoi plus important, celui du Grand Israël, a été mis au repos car dès qu’il paraît sur le terrain les adversaires tombent raides morts ce qui ne favorise pas la compétition.

Restait alors Cameron qui a un bon jeu de jambe mais qui s’est fait mettre un cocard lors d’une audacieuse montée au filet où il faillit être décapité quand son adversaire English Parliament lui mit  un coup tranchant qui le mit sur le carreau.

Angela M.  ne pouvant faire que des double mixte, bien que certains aient fait remarquer que le double Homme pouvait aussi lui convenir, restait Bouboule qui, bien que maniant assez maladroitement la raquette comme d’ailleurs, le volant, le ballon, la baballe, et surtout le béret français, était tout fier d’avoir été choisi pour cette partie.

En face à eux, une paire dont on ne donnait pas cher : le pape et Poutine.

Le pape qui accepte que les homosexuels restent  vivants à condition qu’ils ne pratiquent pas, ce qui lui  met tout le Vatican à dos, se présentait certes avec  un grave handicap. Avec lui Poutine, un peu un has been, en grand short  style Potemkine, qui aurait grand besoin d’être confié à Christina Cordula (M6-« Un nouveau look pour une nouvelle vie ») )pour avoir un air plus fringant.  

Dès le début du match, alors que Bouboule  s’arrange les cheveux , Obama fait une montée au filet audacieuse et écrase un smash ! Mais le pape rattrape la balle, lobe Obama et marque ! Obama casse sa raquette sur un ramasseur de balles, la foule hurle et le pape qui s’adresse aux tribunes  crie « Paix, Paix , Paix ! »  Tout le monde se tait. C’est alors que Poutine tire un passing dans le ventre d’Obama contre lequel Bouboule ne peut rien faire car il est en train de lacer ses Nike made in Taïwan.

Et soudain le drame ! Une balle litigieuse ! D’après Obama elle a touché la ligne. D’après Poutine, pas du tout. La foule hurle ! Le pape s’écrie  « Paix, Paix, Paix !! » Bouboule fait l’essuie-glace près de la ligne du fond. L’arbitre M . L’ONU, un nouveau sur le circuit,  descend sur le court. Obama prétexte alors une crampe, disparaît dans les vestiaires  et se fait attendre demi-heure heure  . Pendant ce temps Bouboule, qui fait tout comme son partner, se fait masser par Harlem Coca dit aussi Munich la branlette. Scène immortalisée par les photographes et qui fait le délice des twittos.

Pendant  ce temps le Pape  communie avec Poutine qu’il trouve très orthodoxe et tous deux mettent au point une stratégie qui va s’avérer payante. Ils reprennent le match aux cris de « Yes , we vatiCAN ! »

Ils font enlever toutes les lignes  et proposent de finir sur un tie-break.

Quand Obama revient, mis devant le fait accompli, il ne peut que dire « Bouboule, je compte sur toi. »

Les tribunes explosent de rire et c’est un moment bon enfant malgré la tension du match.

Le tie-break  qui vaudra pour un 6/0-6/0 commence.

Au service le pape qui balance une praline dans les pieds de Bouboule qui n’en peut mais,  glisse, traîne à se relever d’où les cris de la foule : « Bouboule fais pas ta moule ! Bouboule, fais pas ta moule ! »

C’est ensuite au tour d’Obama, qui, dans un mouvement de colère,   sert deux fois « out ». « Olé ! » crie la foule !!

Vient ensuite Poutine qui d’un coup droit lifté magistral envoie Obama dans le grillage.

Poutine aligne ensuite sept aces !

Le pape marque le point final ! Et finit sur un cri de victoire « Paix ! »

C’est ainsi que Poutine dépasse Obama au classement des joueurs professionnels de la CIA . C’est lui désormais qui choisit ses dates de tournoi et les lieux où il veut jouer. Obama et Bouboule, tentent  de sauver la face mais le Pape qui fait le tour du court sur les épaules de Poutine, ne daigne même pas les bénir. Il conclut en disant, soulevant sa jupe blanche immaculée  :

 « Sic transit gloria mundi !”

Amen !