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20 mai 2014

Des différends entre le CNR RUE et l'UPR - Une mise à plat et quelques rappels utiles

 Sur ARTICLE 50 eu

 

 L’abstention aux européennes : une fleur pour les européistes ?

 EUROFRANKENSTEINpg

Alors que les deux mouvements se réclamant d’un nouveau Conseil national de la Résistance et souhaitant la sortie de l’UE/euro/OTAN ont choisi des stratégies différentes concernant l’enjeu majeur des prochaines élections européennes, un débat passionné s’est engagé sur Internet.

 

D’un côté l’Union Populaire Républicaine (UPR), qui présentera des candidats dans les 8 circonscriptions, et de l’autre ceux en faveur d’un appel au boycott militant soutenu par le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE). On peut d’ores et déjà regretter une telle division au sein de cette mouvance, encore très minoritaire en politique, mais à y regarder de plus près elle exprime en réalité deux visions qui ne semblent pas pouvoir s’accorder.

 

Une divergence de fond.

Des discussions avaient été entamées dans l’objectif d’un rapprochement entre l’UPR et ce qui deviendra plus tard le CNR-RUE. On se souvient notamment de l’intervention du porte-parole du M’PEP, Jacques Nikonoff, à l’université de l’UPR suivie de l’intervention du président de l’UPR, François Asselineau, à l’université du M’PEP. Des réunions internes ont eu lieu et on a cru pendant quelques semaines qu’une alliance était possible entre ces mouvements. Cependant aucun projet commun n’a finalement pu émerger de ces rencontres.
En fait, cela peut s’expliquer par ce qui me semble être la différence majeure entre l’UPR et le CNR-RUE : une conception différente qu’ont ces deux mouvements de ce que doit être le Conseil national de la Résistance version 2014.

Pour le CNR-RUE, le nouveau CNR doit être, comme l’ancien, une union de partis politiques de tous bords luttant pour un but commun. Cette démarche est noble car elle permet de donner à cette identité supra-partisane la légitimité de tous les partis qui la composent, et lui procure d’emblée une base militante. On peut cependant leur opposer un problème de taille : aujourd’hui il n’y a aucun parti « grand public » qui soit véritablement pour la sortie de l’UE. Et le CNR-RUE représente environ 1 500 adhérents, en étant large, ce qui est insuffisant pour donner à cette alliance un début de légitimité auprès des Français.

On pourrait aussi leur opposer un autre problème inhérent à leur conception d’un nouveau CNR : toutes les structures de rassemblement de plusieurs mouvements, ou mouvances, connaissent des conflits internes relatifs aux divergences d’idéologies et aux rivalités multiples. On en voit actuellement un exemple au sein du Front de Gauche dans le cadre des municipales entre le Parti Communiste Français et le Parti de Gauche, mais on peut aussi penser aux conflits internes qui sont permanents au Parti Socialiste et à l’UMP, et qui ont transformé ces deux mouvements en clones euro-atlantistes sans vraie ligne politique.

La vision de l’UPR est radicalement différente et il faudra avoir à l’esprit en lisant ce qui suit que de celle-ci en a résulté ses deux documents fondateurs que sont les statuts du parti et sa Charte fondatrice. Bien que reprenant le programme du CNR de nos aïeux, l’UPR n’en garde pas la forme.  Constatant que les principaux mouvements existant (UMP-PS-FDG-FN-NPA-LO-EELV-MODEM-UDI) ne sont en réalité que des partis (alter-)européistes, ils ont imaginé que ce nouveau CNR serait un rassemblement de citoyens et non plus une coalition entre partis. Néanmoins, la possibilité d’adhérer à l’UPR existe dans le cas où une association ou un parti souhaiterait  se « greffer » au mouvement. Les cinq critères indispensables à la constitution d’une telle alliance ont été présentés par François Asselineau lors du Forum Démocratique du lundi 8 octobre 2012. Le parti (ou l’association) qui souhaiterait rejoindre l’UPR doit s’engager à respecter sa charte fondatrice, document rédigé pour permettre le rassemblement des Français autour d’un programme calqué sur celui du CNR de 1944. En voici un extrait :

« Il en découle que l’UPR est le parti qui a décidé de ne pas se laisser entraîner dans des débats accessoires lorsque l’essentiel est en jeu. Les adhérents de l’UPR restent ainsi libres, s’ils le souhaitent, de se déclarer – en dehors des instances du mouvement – en faveur de telle ou telle option économique, fiscale ou sociale, ou de telle ou telle philosophie sur les sujets de société. Mais, pour rester cohérents avec la présente Charte, ils se font un devoir constant de rechercher, préciser et exposer quelles sont les instances françaises ou étrangères qui décident des sujets qu’ils abordent et quelles sont en conséquence les possibilités réelles, pour eux-mêmes et leurs interlocuteurs, d’influer sur ces sujets. En outre, les adhérents de l’UPR admettent comme un principe essentiel que l’UPR n’est pas le lieu où ces questions accessoires doivent être abordées, sauf lorsqu’il s’agit de démontrer l’impuissance des instances nationales. Ils veillent ainsi à ne pas introduire au sein du mouvement de motifs de division aussi nuisibles que sans objet. »

On voit ici ce qui oppose principalement ces deux mouvements : l’un est un rassemblement de Français au-dessus des clivages politiques traditionnels, tandis que l’autre est une association de mouvements très confidentiels et située essentiellement à la gauche de la gauche de l’échiquier politique.

 

 

Problème d’égo ou malentendu ?

On a d’ailleurs lu des critiques, de la part de sympathisants ou d’adhérents du M’PEP et du PRCF sur les réseaux sociaux, reprochant un « problème d’égo » à l’UPR qui refuserait toute alliance. En réalité on a vu que l’UPR, dès sa création en 2007, a choisi une stratégie qu’elle juge plus logique et performante, et dont ses statuts et sa Charte fondatrice en sont la colonne vertébrale. Puisqu’on est bien obligé de constater que la croissance de l’UPR est bien plus importante que celle des mouvements qui forment le CNR-RUE malgré les réseaux dont ce dernier bénéficie (Attac, PCF, FdG, etc.), la question à poser en retour à ceux qui pointent un problème d’égo à l’UPR serait donc : et vous ? Êtes-vous trop attachés à votre couleur politique ou à vos chapelles respectives pour ne pas consentir à les mettre temporairement de côté (car c’est concrètement ce que choisissent tous ceux qui rejoignent l’UPR) et intégrer un rassemblement sur un nouveau modèle du CNR ?

 

Pour ceux qui l’ignorent, il faut rappeler que quelques temps avant que M. Nikonoff crée son mouvement, celui-ci s’était entretenu avec M. Asselineau. Mais plutôt que de rejoindre l’UPR, fondée en 2007, M. Nikonoff a préféré créer l’année suivante le M’PEP pour « sortir de l’UE par la gauche » (ce qu’il sait impossible puisqu’il a changé d’avis depuis, on l’a vu avec l’ « Appel pour que reviennent les jours heureux ! »).
De même, en septembre 2011, une alliance a été proposée à M. Nikonoff par M. Asselineau en direct sur le plateau de Beur FM. Cette proposition a été rejetée par le porte-parole du M’PEP qui soutenait alors la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2012 (lequel a appelé ses partisans à voter pour François Hollande « sans rien exiger en retour ») et avait l’ambition illusoire de changer le Front de Gauche de l’intérieur pour le convertir en mouvement euro-critique. Cette stratégie a totalement échoué, le M’PEP ayant toujours été marginalisé, voire combattu, par les dirigeants du Front de Gauche.

Et cette stratégie de « sortir de l’UE par la gauche », malgré les apparences, semble être toujours d’actualité. En effet le CNR-RUE a beau mettre en avant les militants des Clubs Penser la France (CPF), il reste un mouvement très ancré à la gauche de la gauche, et donc insuffisamment rassembleur au vu des scores de cette mouvance ces dernières années.

Le Conseil national de la Résistance était formé de mouvements allant du Parti Communiste aux chrétiens démocrates, et l’idée de sortir de l’UE par la gauche va donc à l’encontre du principe de rassemblement inhérent au CNR originel.

L’UPR n’a pas ce clivage car elle réunit en son sein à peu près autant d’adhérents de sensibilité de gauche que d’adhérents de sensibilité de droite, plus des centristes, des écologistes, des anciens abstentionnistes, et d’autres. C’est aussi la seule à parvenir à regrouper des gens qui ont voté pour les extrêmes des deux bords politiques ainsi que des modérés, un cas  unique dans l’organisation de la vie politique française.

 

 

Vouloir sortir de l’UE et participer aux élections européennes de 2014 ?

Alors que l’UPR prépare l’officialisation de ses listes de candidats et a déjà annoncé sa participation aux élections européennes, le CNR-RUE lance son appel au boycott par réseaux sociaux et listes de diffusion. Une tribune leur est même consacrée dans Marianne. Ils appellent à sanctionner l’UE en boycottant les élections européennes et leur argumentaire peut-être résumé en 3 points :
1 – Illégitimité du Parlement européen
2 – Impuissance du Parlement européen
3 – Possibilité de critiquer le FN sur son appartenance au Parlement européen

 

En ce qui concerne les deux premiers points, pas de problème de ce côté-là, l’UPR partage évidemment le point de vue du CNR-RUE sur l’illégitimité et l’impuissance de ce Parlement européen qui, comble pour une telle institution, ne peut être à l’initiative d’une loi. Néanmoins, soulignent-ils, aurait-il fallu demander à Robespierre de boycotter les États généraux parce que la Monarchie était illégitime ? Bien sûr que non. Il a fait entendre la voix du Tiers état à cette assemblée et de même l’UPR entend porter la voix des Français voulant quitter l’UE au Parlement européen si on lui en donne la possibilité. Si l’objectif est de dénoncer ledit parlement, il semble plus efficace de le faire au sein même de l’institution. Nigel Farage, président du parti britannique UKIP, est désormais largement connu auprès des internautes euro-critiques en Europe, en fait régulièrement la démonstration, et ses interventions sont largement suivies à la télévision et sur Internet. En plus de promouvoir son parti (n’oublions pas que l’objectif de l’UPR est d’atteindre l’Elysée, ce qui ne se fera pas sans visibilité auprès des Français) elles ont largement contribué à faire avancer l’idée de sortie de l’UE dans les esprits. Or ce rôle en France est actuellement laissé aux mains du FN qui en plus de ne pas proposer clairement la sortie de l’euro et de l’UE, en profite pour faire ses habituels dérapages et ainsi associer toute critique de l’UE à l’extrême droite.

On peut aussi renvoyer la balle au M’PEP et au PRCF et leur demander pourquoi ils proposent des candidats aux législatives alors qu’on peut dire à peu près la même chose qu’eux concernant l’illégitimité et l’impuissance du Parlement français devenu désormais une chambre de retranscription du droit européen. Je doute en effet qu’ils ignorent que les principaux pouvoirs régaliens de l’État sont supprimés et qu’un député français n’a pas plus le pouvoir de sortir de l’UE qu’un député européen.

 

Quant à l’argument qui consiste à dire que la SARL FN ne veut pas sortir de l’UE car elle profite de ce système, l’UPR dit exactement la même chose sur ce sujet, et il n’est pas le dernier à dénoncer l’imposture qu’est le Front National, notamment dans la conférence de François Asselineau intitulée « L’Europe c’est la ‘paie’ ». Seulement, faisons remarquer que le boycott proposé par le CNR-RUE va renforcer le FN plutôt que de l’affaiblir car il le laisse seul représentant de ce que les médias appellent les « eurosceptiques ». A contrario l’UPR se présente en alternative, loin de tout extrémisme, avec sa campagne « Ni UE, ni FN ». Il ne laissera pas le thème de la sortie de l’UE à l’extrême droite ou la droite souverainiste.

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Campagne d’affichage et de réinformation de l’UPR « Ni UE, ni FN »

 

 

Nécessité de communication et de stratégie politique

Il faut se rappeler que les élections européennes sont les seules élections qui ont lieu en un seul tour, et à la proportionnelle, ce qui avantage considérablement les petits partis. On se souvient d’EELV en France, de l’UKIP au Royaume-Uni, du Mouvement 5 étoiles en Italie, etc.

En terme de médiatisation, cette participation est aussi indispensable pour préparer les élections présidentielles de 2017 qui restent l’objectif principal pour imposer par les urnes la sortie de l’UE/euro/OTAN. En effet, outre la couverture médiatique lors de la campagne, les règles du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel imposent à un mouvement politique de participer à des élections s’il veut avoir un accès facilité aux supports de diffusion de l’information. Le CSA prend en compte, dans son appréciation, si un mouvement politique s’est ou non présenté à des élections antérieures. C’est l’une des raisons importantes qui furent opposées à l’UPR par cet organisme, en 2012, pour justifier son inexistence médiatique lors de la campagne pour l’élection présidentielle. Puisque l’UPR fait le choix de ne pas présenter de candidats aux municipales et cantonales, si elle  ne se présente qu’à une élection présidentielle tous les cinq ans, les médias de masse ne parleront jamais d’elle. Présenter régulièrement et stratégiquement des listes à des élections semble donc être la seule solution pour « forcer la main » des médias dominants.

Refus de se présenter à la seule élection majeure concernant l’Europe, choix d’un rassemblement par la gauche de la gauche : c’est donc un positionnement déroutant qu’adoptent les partis formant le CNR-RUE, et ce genre de choix stratégiques peut expliquer en partie les différences de dynamisme et de développement entre ce mouvement et l’UPR.

Un positionnement d’autant plus déroutant que le M’PEP et l’UPR ont participé ensemble, les 30 novembre et 1er décembre 2013, à un colloque organisé par l’EPAM à Athènes regroupant dix mouvements venant des quatre coins de l’Europe, et s’inscrivant tous dans la lutte contre l’UE. Suite à cette conférence un appel a été signé par ces dix mouvements, pour une sortie de l’UE par l’application de l’article 50 du traité sur l’Union européenne. Par la suite, un accord a été passé entre certains de ces mouvements pour que cet appel soit présenté aux peuples de l’UE lors des élections européennes de 2014. Tel sera le cas de l’EPAM en Grèce, et de l’IPU en Finlande. Apparemment, le M’PEP et le PRCF ne sont pas sur la même ligne que ces mouvements, et c’est l’UPR qui portera ce message d’espoir aux Français.

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Tribune finale de la réunion d’Athènes. On peut y voir J. Nikonoff (M’PEP) et F. Asselineau (UPR).

 

Le M’PEP et le PRCF viennent peut-être de s’enferrer à jamais dans le rôle de think tanks confidentiels de gauche, ce qui est regrettable, mais on peut espérer qu’ils réagiront. L’abstention augmentera de toute façon, avec ou sans cet appel au boycott, et elle ne changera rien. Rappelons-nous de la Croatie lors de leur première élection européenne où 80 % des inscrits s’étaient abstenus.

Pour finir, c’est tout de même un comble d’avoir vu J. Nikonoff apporter son soutien au parti de droite souverainiste Debout la République (DLR) lors des dernières élections législatives, et qu’il n’appelle pas à voter pour l’UPR lors des élections européennes, alors que ce mouvement propose la sortie de l’UE, de l’euro, et l’application du programme des jours heureux. Étrange pour un homme de gauche, non ?

Parce que les jours heureux ne reviendront pas seuls, en mai 2014, l’UPR se présentera (seule contre tous) aux élections européennes.

 

Ours Pimenté pour Article-50.eu

 

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Commentaires
J
@ MD Vous dites "rassemblement n'a pas été possible c'est parce que Monsieur Asselineau a tout fait pour qu'elles soient rompues"<br /> <br /> J'aurais aimé quelques précisions... oublieriez vous que les militants du CNRRUE, qui sont aussi des citoyens responsables, ont aussi besoin de connaitre l'exact décours des faits?<br /> <br /> ... et c'est la 2è fois que je constate que cela semble échapper à un tout petit nombre de "hauts personnages" du CNRRUE...<br /> <br /> <br /> <br /> NB: Je suppose que cela justifie pour vous les attaques publiques - réseaux sociaux - sur la personne de F. Asselineau, et les "interventions musclées" de quelques animateurs CNRRUE (06 en l'occurrence) sur des militants du boycott qui jugent utile de faire connaitre entre autres une analyse des institutions européennes fort pertinente," l'analyse nodale" de R Chamagne? ... alors que l'UPR est le seul autre regroupement militant pour une sortie de l'UE, OTAN , et €<br /> <br /> <br /> <br /> Vous dites :" Vous développez une vision toute à votre service : celle de l'UPR et de Monsieur Asselineau." ... renseignez vous: j'ai envoyé 2 courrier mail et une copie d'échanges surprenants sur le groupe FBook "CNRRUE06 que j'avais créé à la demande de ce groupe ...<br /> <br /> N'ayant obtenu aucune réponse de 3 responsables CNRRUE06 à mon 1er courrier+extrait d'échanges sur ce groupe , j'ai écrit ceci une semaine après :<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a une semaine (lundi 5) j'ai adressé un mail+fichier (cf le mail ci dessous que je vous fais suivre)<br /> <br /> à Michel, Bernard, Lucien, demandant de le faire parvenir pour info – aux membres présents à la réunion CDR RUE du 3 mai, afin de mettre à plat et de clarifier une situation-problème , concernant le travail sur les réseaux sociaux, situation survenue sur le groupe CDR RUE 06 (groupe que j'ai créé le 1er avril – sans poisson! - pour préparer la campagne de boycott)<br /> <br /> Sans réponse , une semaine après, j'ai joint Bernard par téléphone: il m'a dit ne pouvoir le faire connaitre, car il était préférable que le problème soit résolu par le groupe s'occupant de la diffusion de la campagne sur les réseaux sociaux, (soit Marie Lacqueman – alias Marie Max Moulin sur Fbook - initialement chargée du projet , et moi même qui suis arrivée ultérieurement "en renfort" dans le groupe niçois CDRRUE).<br /> <br /> La proposition de Bernard est irréalisable compte de la teneur de l'échange (voir fichier copié collé des échanges!) dans lequel elle est intervenue ainsi qu'Anna Persichini.<br /> <br /> A toutes fins utiles, je précise que je me suis jointe au CDR RUE 06 pour aider à une campagne pour le boycott, mais sûrement pas pour obéir à des injonctions et censures de quelque " maître à penser" que ce soit, ni me laisser insulter par l'amie d'un de ses membres quel qu'il soit...<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne peux dans ce contexte me réclamer de faire encore partie du CDR RUE06, mais je remercie et je salue ceux dont j'ai vu le travail constructif, ET rassembleur.<br /> <br /> Pour mettre fin à cette situation bloquée et ne pas compromettre la campagne dans les 14 jours qui restent je crois donc utile de "libérer" l'étiquette " CDR RUE 06 " , afin que Marie Lacqueman "Max Moulin" crée un groupe qu'elle pourra gérer à sa convenance avec "Flora Lebon" si elle le souhaite. Après tout, 2 groupes valent mieux qu'un (à condition bien sûr d'éviter de descendre le voisin)...<br /> <br /> <br /> <br /> Le nom du groupe que j'ai créé initialement pour CDR RUE 06 changera donc, et j'espère contribuera avec les participants qui auront envie d'y rester , et ceux qui y arriveront , à un esprit qui s'efforcera de ressembler à l'esprit CNR : rassemblement le plus large, sans sectarismes particuliers (FN exclu) pour mettre en oeuvre une DIFFUSION DES INFORMATIONS UTILES afin mettre à bas cette Europe là.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Jocelyne<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> .
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J
Non. Et ne pas confondre PRCF avec le PC de Pierre Laurent SVP... vous diriez des sottises...
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A
boycot abstention c,est la meme chose!!! de plus que le cnr.rue profite de reseaux de partis comme le parti de la gauche européenne euh pardon le pcf parti ultra.europeiste!!! cela fait rire rassemblement false flag donc!!!
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M
Vous développez une vision toute à votre service : celle de l'UPR et de Monsieur Asselineau. Je n'entrerai pas dans les détails des discussions qui se sont tenues sauf pour vous dire ceci : si un rassemblement n'a pas été possible c'est parce que Monsieur Asselineau a tout fait pour qu'elles soient rompues. Par ailleurs vous dites que la conception du M'PEP et celle du CNR RUE est un cartel d'organisations. C'est faux : il suffit de regarder la variété des signataires (individus) qui ont appelé au boycott et ont créé le CNR RUE : www.cnr-rue.fr<br /> <br /> Enfin sur la stratégie de l'UPR : cette organisation a appelé au boycott en 2009 et présente des candidats en 2014. Ce que l'UPR a écrit en 2009 reste pour nous pertinent. Le boycott d'un parlement européen est la meilleure réponse que l'on puisse envoyer au système.
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J
A chacun de se déterminer.<br /> <br /> L'important est de connaitre les conditions et justifications de ces dissensions (et d'agir parmi ses valeurs personnelles en conflit, celles qui sont prioritaires.) Pas facile. Mais incontournable. Dans l'un ou l'autre cas (Boycott ou vote UPR) la décision me semble sensée. J'espère que l'un et l'autre des mouvements aura su être rassembleur et aura su mobiliser les énergies et les initiatives de ses soutiens citoyens...
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