La seule réponse à la folie meurtrière qui vient de faucher nos confrères de Charlie Hebdo: continuer notre travail, témoigner, analyser, décrypter, donner la parole, sans haine. La mort fait partie de notre métier de journaliste. Elle rôde. Sur la ligne de front. Quand on enquête sur la mafia. Dans les banlieues. Sur les multinationales… Les menaces sont régulières. Réelles. Nous gênons, ici, ailleurs, en France, en Syrie, aux USA, en Suisse… Nos informations gênent. Nos dessins, nos photographies aussi. Mais il faut continuer. Malgré les centaines de morts chaque année. C’est notre mission, notre vocation. Ils auraient gagné si nous arrêtions. Ils auraient gagné! Nous le devons à ceux qui sont tombés. Mais put… ce que cela fait mal. Put…