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6 février 2015

Grèce : Georges Katrougalos, ministre de la réforme administrative, souhaite une assemblée constituante

SYRIZA, VOUS ÊTES DANS LA M....
Mais "tout de même", tout de même , comme ne dirait pas l'autre: BRAVO! .
C'est LA solution qui semble la plus viable. Mais attention! Pas en excluant un Chouard par ci , et un autre par là, non sympathique à quelques éléments d'une élite autoproclamée (là je parle de la France) , comme cela se pratique chez nous, ici, en France , dans le panier de crabes français, histoire de se réserver des voix prépondérantes pour... la promotion de quelques clampins ambitieux.
... erreur que vous ne ferez pas ,vous.

Vous savez ce que c'est que "crever la dalle". Vous ne vous contenterez pas, vous, d'engraisser sur le dos des contribuables en distribuant des bons de passages aux amis et amis des amis pour la belle assemblée constituante: vous y ferez participer la population qui le veut.
Courage et avec vous!

 

 

Sur LES MOUTONS ENRAGES

Grèce : Georges Katrougalos, ministre de la réforme administrative, souhaite une assemblée constituante

Dans une interview accordée à Fabien Perrier, journaliste au quotidien suisse Le Temps, le ministre chargé de la Réforme administrative, Giorgos Katrougalos, qui a souvent participé depuis 2011 à des activités organisées par le CADTM, propose le lancement d’un processus de convocation d’une Assemblée constituante. Il entend également réintégrer des fonctionnaires licenciés et lutter contre le clientélisme.

Le Temps : Les représentants des institutions européennes accourent aujourd’hui en Grèce. La victoire de la gauche anti-austérité bouscule-t-elle l’échiquier européen ?

Giorgos Katrougalos : C’est clair. Avant les élections, nos opposants répétaient que personne n’accepterait la renégociation des accords. Mais le programme des mémorandums a été un échec éclatant qui impose aux deux parties de renégocier. La victoire de Syriza révèle deux grands espaces de confrontations en Europe. D’un côté, ceux qui veulent continuer les politiques d’austérité, soit l’Allemagne, la droite dure et ses alliés des pays du Nord. De l’autre, un espace qui comprend les partis de la gauche tels que le nôtre ou Podemos [en Espagne] et aussi potentiellement d’autres forces comme les sociaux-démocrates, ou ceux qui réalisent que les alliances avec la droite font tomber les droits sociaux comme en Grèce.


La troïka exigeait, au début des programmes d’austérité, la suppression, avant 2015, de 150 000 postes de fonctionnaires sur les 667 000 que comptait la fonction publique grecque. Combien ont été supprimés ? Réintégrerez-vous les salariés licenciés ?

Nous réintégrerons tous ceux qui ont été licenciés dont le nombre est moindre selon les rapports des services du ministère. Il ne dépasserait pas 3500 fonctionnaires de l’État, auxquels il faut ajouter les salariés d’organismes publics comme les journalistes de [la télévision] ERT licenciés en 2013.


On avait menti sur les chiffres ?

Oui ! Les précédents gouvernements signaient des accords et essayaient ensuite de les modifier. Nous voulons négocier avec les institutions compétentes : Conseil européen et institutions européennes.


Vous ne considérez pas la troïka comme légitime ?

Le rôle de la troïka est de contrôler la façon dont s’est déroulée l’application d’un programme décidé. Nous n’acceptons pas les fondements de ce programme.


Comment comptez-vous appliquer une de vos promesses de campagne, à savoir la fin du clientélisme au sein de l’administration ?

Je vais exploiter les conseils techniques de la task force afin de faire face au clientélisme et demander au syndicat des fonctionnaires Adedy s’il accepte de coopérer avec elle pour qu’elle leur donne une assistance technique, par exemple sur le système de l’évaluation des fonctionnaires. Il doit être clair et efficace. Le problème est que les systèmes précédents ont été conçus non comme un véritable outil d’évaluation, mais comme un prétexte pour licencier des fonctionnaires. Il faut donc clairement différencier les licenciements de l’évaluation qui est, elle, un moyen d’amélioration de l’administration et non de punition. Je veux donc avoir un discours clair sur ce qu’il faut changer dans la fonction publique. Nous ne sommes pas liés par le clientélisme et le patronage. Nous ne l’avons pas créé, contrairement aux deux partis précédents, Pasok et Nouvelle démocratie, qui sont impliqués dans ce système. Nous en sommes éloignés.


Mais vous devrez travailler avec des administrations qui se sont développées par ce clientélisme. Comment faire avec ce verrouillage ?

Je prends ce risque. Je ne vais pas changer les équipes et ce, justement, pour prouver que je suis différent de tous les autres qui, arrivés au pouvoir, changeaient immédiatement toute l’administration. Nous verrons, en revanche, dans trois à cinq mois si nous avons pu travailler ensemble. Je ne suis pas naïf. Ce verrouillage existe peut-être. Mais je veux aussi être honnête avec eux. S’ils veulent travailler avec moi, pourquoi pas. Ma seule ambition est de réformer l’administration.


Souhaitez-vous maintenir comme telle la Constitution ?

J’ai une proposition que nous discuterons au sein du gouvernement : la mise en place d’une Assemblée constituante. (…)


Une réforme constitutionnelle ?

Je ne me limite pas à cela, mais souhaite une Constitution nouvelle. Donc une IVe République grecque. Elle reposerait sur la démocratie directe, permettrait la révocation des personnalités politiques corrompues, instituerait l’initiative populaire pour des lois ou des référendums. Il faut renforcer les garanties pour les droits sociaux existants. Et la procédure d’élaboration de la Constitution devrait être, elle aussi, un exemple de démocratie directe, comme ce fut le cas en Islande.


Quel type de réforme fiscale voulez-vous appliquer ?

Jusqu’alors, ce sont les classes moyennes et les plus pauvres qui ont payé. C’est maintenant aux riches de payer. En instaurant un impôt progressif, en réformant le contrôle fiscal, nous allons trouver l’argent où il est.

Source : Le Temps via CADTM

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