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26 mars 2015

Sans les Russes, Baltes et Polonais seraient Porchers et Soubrettes en Germanlandie.

 

Sur russiesujetgeopolitique.ru

 

Dans le texte ci-dessous, traduit à partir d’un entretien accordé par Natalia Alexeievna Narotchnitskaia au journal Nakanoune, celle-ci dénonce les tentatives de l’Occident de falsifier l’histoire, entre autre en s’attaquant à la nature de l’État soviétique, à l’occasion de l’approche de la célébration du 70e anniversaire de la fin de la Grande Guerre Patriotique. On se souviendra à cet égard que Natalia Narotchnitskaia a écrit un livre, traduit en Français, sous le titre «Que reste-t-il de notre victoire?», paru aux Éditions des Syrtes, et dont nous vous recommandons la lecture. Il est particulièrement intéressant et significatif de constater, dans le texte ci-dessous, que Madame Narotchnitskaia n’éprouve aucune difficulté à prendre la défense de l’État soviétique, (elle l’a d’ailleurs déjà fait dans son livre précité) alors qu’elle même est  une historienne liée au courant conservateur, orthodoxe, proche du Patriarcat de Moscou .

NAROT

Aujourd’hui, l’Occident s’applique à dénaturer les faits historiques, et il ne s’agit pas simplement d’une transformation de l’estimation de la contribution de notre pays à la Grande Victoire, il s’agit de changer le sens de la guerre.
La guerre, dit-on, n’eut pas lieu pour le droit des peuples à être maîtres de leur destin et pour qu’ils ne soient pas transformés en esclaves. On nous dit qu’elle aurait été un combat pour la démocratie à l’américaine. Les pays occidentaux furent obligés de s’allier à nous pour commencer par détruire un monstre totalitaire, et ensuite consacrer les décennies restantes du XXe siècle à en combattre un autre. De ce point de vue, il est dès lors important que la question de la restauration de la «justice de l’histoire » devienne une tâche de l’État. Aujourd’hui, tout est mis en œuvre pour faire, de façon rétroactive, de l’URSS un État criminel, pour le soumettre à un destin virtuel d’État arriéré, pour mettre en doute et en question la signature de l’Union Soviétique au bas des actes législatifs internationaux.
Ils ont cherché à écarteler notre conscience en deux pôles afin d’affaiblir la cohésion interne de notre société, car tous étaient effrayés par l’importance et la force de l’unité de notre population, qui vient encore de se manifester lors de la réunion de la Crimée à la Russie.


Cette «effroyable campagne» a démarré par la parution dans les journaux de publications d’articles d’historiens. Si il y a trente ans, de telles publications eussent été inadmissibles, aujourd’hui, elles ne suscitent aucun choc en Occident. L’idéologie russophobe est devenue partie intégrante de la mentalité européenne. Ce changement profite à certains. Il est profitable à ceux qui aujourd’hui, au moyen d’une stratégie mondiale colossale, s’efforcent d’empêcher le retour de la Russie dans le rôle de grande puissance qui fut jadis le sien. Leur tâche consiste à dévaloriser le fait historique essentiel lié à notre histoire.


Sur cette question, ce sont malgré tout les Allemands qui, parmi tous les Européens, se conduisent le plus loyalement. Ils ont été vaccinés convenablement. La majorité des Allemands est vaccinée contre le fascisme. Depuis la fin de la guerre, l’idéologie occidentale à surveillé avec vigilance la levée du moindre germe d’esprit national allemand. Les propagandistes sont donc plutôt les Baltes, les Polonais et maintenant les Ukrainiens. On n’a jamais rien trouvé d’autre dans l’ histoire des peuples Baltes que la volonté de fonder leur conception historique de l’État sur la courte période au cours de laquelle leur élite collabora avec «les occupants» géopolitiques. Cela n’est qu’un signe d’infériorité, d’incapacité à identifier un aspect positif. Ils veulent montrer que chez eux, la victoire à entraîné l’esclavage et un régime totalitaire. Mais si cette victoire n’avait pas eu lieu, les Baltes contemporains et les Polonais ne seraient pas cinéastes aux noms célèbres, violonistes, chefs d’orchestres, académiciens, ingénieurs civils, mais porchers et soubrettes à peine capables de lire l’Allemand dans les livres de géographie de leur Germanlandie.

Source.

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