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2 avril 2015

Turkish Stream: la Grèce dénonce la "forte pression" exercée par les USA

Ils ne manquent pas d'air!
Récapitulons... Les US forcent la main aux dirigeants des états de l'UE pour appliquer des sanctions à la Russie (c'est Mc Cain lui même qui l'a affirmé qu'il a "un peu insisté) en prétendant que l'armée russe a envahi l'Ukraine.
Ces sanctions mettent en difficulté les entreprises de nombreux pays d'Europe . D'ailleurs le PDG de Total Margerie , l'avait dénoncé... Je crois même que c'est le soir de cette annonce qu'il a faite à Moscou lors d'une grand raout d'entreprises internationales , qu'un idiot de chasse neige est venu se mettre en travers de son avion qui décollait.
Elles privent une foule d'entreprises, de producteurs agriculteurs et éleveurs des pays d'Europe d'un débouché pour vendre leurs produits (la Russie était un gros client)
Elles privent de gaz l'Europe .

... et maintenant les US voudraient:
- achever la bête - la Grèce - en les forçant à ne pas participer à la construction du gazoduc passant par la Turquie puisque celui qui passait par l'Ukraine a été interrompu (il était "ponctionné" par la junte Ukrainienne qui ne payait pas le gaz envoyé par la Russie...)
- et priver l'Europe de la possibilité de s'approvisionner en gaz.
... entre autres

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Turkish Stream: la Grèce dénonce la "forte pression" exercée par les USA

Les autorités américaines exercent une très forte pression sur la Grèce, afin de dissuader ce pays de participer à la réalisation du projet de gazoduc Turkish Stream, destiné à livrer du gaz russe en Europe, a annoncé le ministre grec de la Restructuration de la production, de l'Environnement et de l'Energie Panayotis Lafazanis.

"Ils exercent une très forte pression", a déclaré M. Lafazanis interrogé par RIA Novosti lors d’une conférence de presse à Moscou.

Selon lui, le gouvernement grec, formé à l’issue des élections de 2015 et mené par le parti de gauche Syriza, compte mener sa politique en fonction des intérêts nationaux du pays.

"Nous considérons que tous les corridors doivent être ouverts pour la Russie", a poursuivi M. Lafazanis.

Le ministre a précisé qu’il ne considérait pas Turkish Stream et le Gazoduc transadriatique (TAP) comme des projets concurrents, le second n’étant pas en mesure de couvrir les besoins européens en gaz naturel.

Dans le même temps, M. Lafazanis a souligné que la Grèce demanderait de lui octroyer à partir de 2016 une réduction sur le gaz russe livré et d’abaisser les volumes fournis selon des contrats d'enlèvement ferme ("take or pay").

Le 1er décembre, au cours d’une visite en Turquie, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou ne pouvait plus poursuivre la réalisation du projet South Stream en raison de l'hostilité manifestée par l'Union européenne envers ce projet. Par ailleurs, la Russie n'a pas été autorisée par Sofia à construire le gazoduc dans la zone économique exclusive de la Bulgarie. 

La nouvelle formule proposée par Moscou prévoit la construction d'un deuxième gazoduc entre la Russie et la Turquie par le fond de la mer Noire et la mise en place d'un hub gazier à la frontière turco-grecque.

SOURCE

 

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