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19 juin 2015

Déclaration du Premier ministre Alexis Tsipras au Forum économique de Saint-Pétersbourg - Le 19/6/2015

 

19 juin 2015

 

Je tiens à remercier les organisateurs pour le grand honneur de me inviter à participer à cet événement important au Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Beaucoup d'entre vous demandez peut-être pourquoi je suis ici aujourd'hui et non à Bruxelles négocier. Cependant, je suis ici, justement parce que je pense qu'un pays qui veut examiner et explorer les possibilités pour réussir, doit avoir une politique multidimensionnelle et d'engager avec les pays qui jouent actuellement un rôle clé dans les développements économiques mondiaux.

Les circonstances économiques qui ont résulté de la crise 'éruption mondiale en 2008 ont conduit à un monde très différent.

En Europe, nous avions longtemps été sous l'illusion que nous étions le centre du monde, en prenant en considération que les développements qui se produisent juste au-delà des frontières de notre quartier à l'autre côté de l'Atlantique.

Centre économique de gravité du monde, cependant, a changé.

Nouvelles puissances émergentes jouent un rôle de plus en plus important économiquement et géopolitiquement.

Les relations internationales acquièrent un caractère de plus en plus multipolaire. Le rôle du G20, la modernisation des processus de coopération régionale en Asie, en Amérique latine et en Afrique, ainsi que le renforcement de la coopération entre les pays du BRICS sont une preuve irréfutable du nouveau monde économique émergente.

En outre, l'Union eurasienne-ce relativement nouveau projet pour l'intégration économique régionale, est potentiellement une autre source de la nouvelle production de la richesse et de la puissance économique.

Cependant, ces changements ne sont pas, en elles-mêmes, conduisent à un monde plus pacifique ou un monde stable.

Les défis sociaux importants existants demeurent, notamment la pauvreté, le chômage et la marginalisation sociale, tandis que les conflits régionaux, les crises et les tensions sont intensifiées. Au Moyen-Orient, l'Afrique, la région de la mer Noire.

Et dans ce sens, le grand défi de cette nouvelle ère est de savoir si le déplacement du centre de gravité économique mondial va générer de nouvelles possibilités pour relever ces défis et inégalités sociales mondiales, ou si elle va accélérer le cours incontrôlée de l'économie mondiale, à juste titre décrit comme un «casino-économie» par l'ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, peu de temps avant l'effondrement économique retentissant en 2008.

Pour le vieux centre financier, en particulier pour l'Europe et le monde occidental, le défi sera de savoir si elle choisit de réagir positivement à de nouveaux défis en construisant des ponts de coopération avec les pays émergents, ou si elle restera attaché aux vieilles doctrines, élever de nouveaux murs des conflits géopolitiques.

La crise en Ukraine, par exemple, a ouvert une nouvelle plaie de déstabilisation dans le cœur de l'Europe, un mauvais présage pour les développements internationaux. Au lieu d'une plus grande coopération économique et politique dans la région, il ya un renouveau d'une guerre froide obsolète. Ce qui conduit à un cercle vicieux de la rhétorique, la militarisation et les sanctions commerciales agressives.

Ce cercle vicieux doit prendre fin aussi rapidement que possible; initiatives diplomatiques, telles que la mise en œuvre de l'Accord de Minsk, sont précieuses et doivent être pris en charge.

Mon pays, la Grèce, est situé dans le centre géographique de la plupart de ces crises et de tensions; néanmoins, il conserve son rôle de pôle de stabilité et de sécurité dans la région. Comme un Européen, la Méditerranée et des Balkans pays, ainsi que l'un appartenant à la région élargie de la mer Noire, la Grèce cherche à être un pont de coopération dans sa région. Pour devenir une plaque tournante de l'investissement, le commerce, la coopération énergétique, les transports, le tourisme, les échanges culturels et éducatifs au carrefour de trois continents.

Nous avons l'intention de capitaliser sur notre participation à toutes les instances internationales que nous sommes membres comme un pays européen.

Tout en respectant pleinement nos engagements en tant que telle, nous allons également chercher activement à devenir un pont de la coopération à la fois dans notre région et au-delà, avec nos amis traditionnels tels que la Russie, mais aussi avec de nouvelles organisations mondiales et régionales.

Bien sûr, comme vous êtes tous le savez sans doute, nous sommes actuellement au milieu d'une tempête. Mais nous sommes un peuple de marins, bien versés dans l'abri des intempéries et sans peur de la voile dans les grandes mers, dans les nouvelles mers, afin d'atteindre les ports nouveaux et plus sûrs.

Amis,

Le problème que nous avons, et nos partenaires de l'UE sommes confrontés à charnières sur les développements que je viens de décrire. L'UE, dont la Grèce est membre, doit retrouver son véritable rôle en revenant à ses principes fondateurs et les déclarations statutaires: la solidarité, la démocratie, la justice sociale. Ce sera impossible, cependant, si l'Union européenne persiste avec les politiques d'austérité et de la perturbation de la cohésion sociale, qui ne servent qu'à favoriser la récession.

Ne nous faisons pas d'illusions: le soi-disant problème grec est pas un problème grec. Il est un problème européen. Le problème est pas la Grèce. Le problème est dans la zone euro, et sa structure même.

Et la question demeure, si l'UE permettra de place pour la croissance, la cohésion sociale et la prospérité. Que ce sera laisser place à la solidarité politique à la place des politiques imposant des impasses et des projets qui ont échoué.

Chers Amis,

Le nouveau monde multipolaire émergent sera vraiment novateur et pionnier si elle peut se libérer des problèmes de fond qui alimentent la crise mondiale. Mais cela ne peut se produire-il n'a jamais eu lieu dans l'histoire, sans décisions audacieuses. Nous ne pouvons pas aller de l'avant dans ce nouveau monde tout en portant les fardeaux de nos erreurs passées. Sinon, nous serons condamnés à les répéter et nous allons continuer à l'échec-alors que le défi pour nous est de changer pour réussir. Pour faire face à de nouveaux défis et de les surmonter. Merci beaucoup.

SOURCE : http://www.primeminister.gov.gr/english/2015/06/19/prime-minister-alexis-tsipras-statement-at-the-economic-forum-in-st-petersburg/
( traduction google)

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Commentaires
V
le fait de laisser la grece faire un pas vers la russie peut etre un argument suplementaire pour un conflit avec la russie
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