Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 960
Newsletter
22 juillet 2015

"La dent dure" envers Tsipras? Vraiment?

La suite de l'accord montre à l'évidence que beaucoup - dont moi- ont accordé trop de crédit à Tsipras en le gratifiant d'une lucidité qu'il n'a pas ... A moins que ceci ne soit un doux euphémisme.

 

Grèce : les conséquences de la capitulation
Sur CADTM

Extraits:

..."En mai 2015, Alexis Tsipras s’était engagé devant le comité central de Syriza à ne pas signer d’accord sans une réunion préalable de cette instance de direction du parti. Il n’a pas tenu parole. Rappelons que lors de la réunion du CC du 24 mai, 75 membres avaient voté pour une radicalisation des positions (suspension du paiement de la dette, nationalisation des banques, la taxation des grosses fortunes, le rétablissement des droits des travailleurs,… (voir). Cette proposition avait été rejetée par 95 membres. Alexis Tsipras n’a pas convoqué le comité central entre le 13 et le 15 juillet. Le 15 juillet, une dizaine d’heures avant la capitulation du parlement, 109 membres du CC, c’est-à-dire une majorité, ont signé une lettre pour exprimer leur opposition à l’accord du 13 juillet. Les deux principales régions du parti (Athènes et Thessalonique) s’étaient également prononcées contre l’accord, de même que l’organisation nationale de jeunesse de Syriza. Par la suite, plus de dix régions du parti ont fait de même. Pourtant le Comité central ne s’est pas encore réuni alors qu’une telle réunion s’impose dans un fonctionnement démocratique d’un parti confronté à des choix dramatiques.

Quand un dirigeant politique prend un tel cap, l’engrenage peut être fatal : la limitation de la démocratie dans le groupe parlementaire et dans le parti est utilisée pour mettre en pratique la nouvelle orientation."...

 

et:

 

""Dans la période dans laquelle nous sommes entrés, le gouvernement devient de fait co-responsable de la poursuite de la violation de droits humains fondamentaux en contradiction avec les obligations internationales de la Grèce. Il s’agit du non-respect des droits tels que le droit à un salaire décent, à une retraite décente, à un travail décent, à des services de santé et d’éducation de qualité, au respect des droits des travailleurs, au respect du vote démocratique (en l’occurrence la victoire du non au référendum du 5 juillet)… (voir). Bien sûr les créanciers (les gouvernements des 14 Etats membres de la zone euro qui ont prêté à la Grèce en imposant des conditions inacceptables, la Commission européenne qui les accompagne, la BCE, le FMI) sont les premiers responsables des violations commises. Mais à partir de maintenant, le gouvernement d’Alexis Tsipras devient le complice direct des créanciers parce qu’il s’est plié à leurs exigences et parce que, comme le prévoit l’accord, il va leur soumettre toutes les lois et mesures importantes qu’il compte adopter."...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité