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24 août 2015

Bachar al-Assad était l'invité du Journal de "France 2", ce lundi 20 avril. Il y a accusé la France de soutenir les terroristes

Sur RTL

Bachar al-Assad sur "France 2" : ce qu'il faut retenir de l'intervention du président syrien

Bachar al-Assad était l'invité du Journal de "France 2", ce lundi 20 avril. Il y a accusé la France de soutenir les terroristes dans son pays.

Bachar al-Assad
Crédit : AFP / JOSEPH EID

Bachar al-Assad

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Bachar al-Assad était l'invité du Journal de France 2, ce lundi 20 avril. Le président syrien a été interviewé par David Pujadas à propos de la situation dans son pays ainsi que sur les relations qu'il entretient avec la France.

La France soutient les terroristes

Selon Bachar al-Assad, la France soutient les terroristes syriens. Une situation qui l'empêche d'imaginer un avenir diplomatique avec les dirigeants français et occidentaux. "Ils doivent d'abord me convaincre qu'ils ne soutiennent pas les terroristes, avance-t-il. Nous n'avons tué aucun Français ou Européen. Nous n'avons jamais aidé les terroristes (...) Nous sommes toujours intéressés par le dialogue mais comment dialoguer avec un pays qui soutient les terroristes dans notre pays ? Le gouvernement doit cesser son appui aux terroristes dans mon pays".

La France doit me convaincre qu'elle ne soutient pas les terroristes

Bachar al-Assad

Le Président assure également que les services de renseignement français ont pris contact avec les services de renseignement syriens. "Il y a des contacts mais pas de coopération (...) D'après vos politiques, il faudrait les aider alors qu'ils supportent les terroristes et tuent nos citoyens. La France a demandé ces rencontres (...) Nous n'avons rien à lui demander. Nous disposons de tous les renseignements sur les terroristes".

Le soutien du peuple

Le président syrien assure qu'il dispose du soutien du peuple, malgré les accusations de répression dont il fait l'objet. "Notre rôle est de défendre notre société et nos citoyens. Comment un gouvernement qui aurait agi de manière brutale envers ses populations aurait pu résister pendant 4 ans ? Est-il possible d'avoir le soutien de son peuple si on le tue ?", interroge-t-il.

Si les Syriens veulent de Bachar, il restera. S'ils n'en veulent plus, il partira

Bachar al-Assad

Bachar al-Assad assure que la Syrie devra se servir de ce conflit "pour que les choses s'améliorent, pas pour qu'elles redeviennent comme avant". Et d'affirmer qu'il serait prêt à partir si les Syriens le lui demandaient : "S'ils veulent de Bachar, il restera. S'ils ne veulent plus de lui, il partira. Si je n'avais pas de soutien, le peuple n'aurait pas soutenu l'armée (...) Il y a 23 millions de Syriens, comment peuvent-ils avoir peur d'une seule personne, d'un seul service de renseignement ?"

Le chef de l'État syrien attaque également frontalement la France, lorsqu'il explique que son pays n'est pas encore une démocratie. "Nous étions sur la voie de la démocratie. C'est un long chemin, explique-t-il. Mais si vous nous comparez à votre ami le plus proche, l'Arabie Saoudite, alors nous sommes une démocratie".

Pas de lien avec l'État islamique

Accusé d'avoir favoriser la montée de l'État islamique afin d'apparaître comme seul rempart, Bachar al-Assad riposte : "Ce groupe a été créé en 2006 en Irak sous le contrôle des Américains. Il est venu en Syrie car le chaos est contagieux. Lorsqu'il y a le chaos dans un pays, il devient un terrain fertile pour les terroristes".

Pas d'armes chimiques ni aveugles

Selon Bachar al-Assad, l'armée syrienne n'utilise pas d'armes aveugles. "Aucune armée n'accepterait d'utiliser des armes qui ne permettent pas de cibler. Elles seraient inefficaces. D'ailleurs, les drones utilisés par les Américains en Afghanistan tuent plus de civils que de terroristes, pourtant ce sont les plus précises du monde. Tout dépend de la manière dont vous utilisez vos armes", assure-t-il.


Même son de cloche concernant l'utilisation d'armes chimiques, qualifiée de "faux récit de gouvernements occidentaux". Selon lui, "le chlore en Syrie est sous contrôle des rebelles. Les armes que nous possédons sont beaucoup plus efficaces que le chlore et nous n'en avons pas besoin (...) En réponse à toutes les allégations, c'est nous qui demandions aux institutions internationales de venir enquêter. Nos soldats ont été exposés au gaz Sarin. Nous avons demandé à l'ONU d'enquêter".

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