Les milieux étudiants se mobilisent contre la politique de l’administration US
Dans une interview à la télévision publique allemande ARD, le président syrien Bachar al-Assad promet de faire en sorte que la trêve, entrée en vigueur samedi dernier, "fonctionne":
Nous ferons ce qui dépend de nous pour que tout cela fonctionne.
Il considère cette cessation des hostilités comme une "lueur d'espoir".
Le président syrien propose également "un retour à la vie civile" aux combattants de l'opposition déposant les armes.
Cependant, Bachar al-Assad conteste le fait que ses troupes empêchent la livraison de vivres ou de médicaments dans les zones contrôlées par l'opposition.
Comment pourrions-nous priver ces zones de vivres alors que nous ne parvenons pas à empêcher l'approvisionnement en armes ?
Des extraits de cette interview ont été publiés ce mardi. Celle-ci sera diffusée en intégralité par la chaîne allemande ce mardi soir, à 20h15 heure française.
"Quelques incidents" mais une trêve qui tient
Pour la première fois depuis le début de la trêve entre régime et rebelles, généralement respectée malgré quelques accusations de violation, les équipes de l'ONU ont livré lundi de l'aide à l'une des villes assiégées de Syrie.
Jusqu'à maintenant, je peux vous dire que la cessation des hostilités tient, même si nous avons observé quelques incidents, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à Genève.
La Russie et les Etats-Unis se montrent prudemment optimistes sur le devenir du cessez-le-feu en Syrie, globalement respecté alors qu'il est entré mardi dans sa quatrième journée, malgré des accusations mutuelles de violations des protagonistes.
Première cessation des hostilités
Initié par la Russie et les Etats-Unis et soutenu par l'ONU, l'accord de cessation des hostilités est le premier de ce genre en cinq ans d'une guerre qui a fait 270.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés.
Il est accepté par le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, par une centaine de groupes rebelles et par les combattants kurdes. Mais il ne s'applique pas aux groupes djihadistes comme l'organisation Etat islamique (EI) et le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, qui contrôlent plus de 50% du territoire syrien.
Les djihadistes peuvent donc être frappés pendant la trêve par les forces de Damas, l'aviation russe qui les soutient et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.
Article rédigé par la rédaction web d'iTELE (avec AFP) / Crédits photo : Flickr (Watchsmart) / Affiche de propagande du président al-Assad à Damas en 2007