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20 avril 2016

Non, Dilma Rousseff n'est pas destituée pour corruption ! Greenwald : "Une arnaque médiatique et anti-démocratique"

Non, Dilma Rousseff n'est pas destituée pour corruption !

Greenwald : "Une arnaque médiatique et anti-démocratique"

C’est (presque) fait : la procédure de destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff a été votée hier par une large majorité des députés brésiliens et devrait vraisemblablement se poursuivre au Sénat. Une "bataille politico-judiciaire" associée par plusieurs médias français à une affaire de "corruption"… alors que la procédure concerne en fait une "astuce budgétaire" visant à reporter des dépenses d’une année sur l’autre, sans enrichissement personnel.

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"Accusée de corruption", "inculpée pour corruption" : à en croire certains titres de presse ou ce lancement de journal télévisé sur France 2, la présidente Dilma Rousseff, menacée de destitution, le serait à cause d’une sombre histoire de corruption. Aujourd’hui, les députés brésiliens ont ainsi massivement voté (bien plus que les 2/3 nécessaires) en faveur de la procédure. Le Sénat doit désormais se prononcer, à la majorité simple, pour qu’elle soit écartée de la présidence pendant 180 jours, avant une éventuelle destitution décidée par un vote aux deux tiers de la chambre haute.

Ce matin sur France 2, on apprenait que Rousseff était "inculpée pour corruption"... avant d'apprendre dans le sujet qu'il ne s'agit en fait pas d'une affaire de corruption

Problème : contrairement à ce que laissent entendre certains titres, la procédure de destitution ne porte pas sur des faits de corruption, mais sur une accusation de "pédalage budgétaire", une forme de "maquillage" des comptes publics, sans aucun enrichissement personnel. Concrètement, les opposants de Rousseff lui reprochent le fait que le gouvernement a emprunté jusqu’à 10 milliards d’euros auprès de banques publiques pour régler des dépenses publiques, et ce l’année de sa réélection. L’intérêt d’une telle manœuvre ? Décaler d’un an la comptabilisation de ces dépenses, pour minimiser l’ampleur du déficit public au moment des élections.

Une "astuce" considérée comme une "pratique courante" au Brésil, explique Arte, mais...

Il vous reste 80% de cet article à lire.

source : http://www.arretsurimages.net/articles/2016-04-18/Non-Dilma-Rousseff-n-est-pas-destituee-pour-corruption-id8672

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