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12 novembre 2016

Avec l'arrivée de Trump: les perdants, et les gagnants selon Algarath

Tiré de "Premières Constatations Brèves et Importantes avec l’arrivée de Trump" sur le site ALGARATH SELECT

 

 

Les gagnants

Les élites internationales

Grosso modo ce sont les banquiers internationaux de la City de Londres, les Rothschild et consorts. D’ailleurs ce sont eux qui ont mis Trump en place et il n’a jamais été question qu’ils y mettent Clinton. La dernière chose qu’il leur fallait c’est le chaos permanent créé par l’establishment américain et leurs alliés néocons. Pourquoi ? Parce que pour réussir leur remplacement du système financier international avec leurs DTS qui vont les rendre richissimes à la puissance 10, il leur fallait éviter le chaos et détruire toute résistance de l’establishment américain qui défendait son dollar US becs et ongles. Or il faut que le dollar meure pour que les DTS réussissent ou plutôt que le dollar collabore et les US aussi. Si Clinton avait gagné, chose purement hypothétique, le chaos mondial eut été indescriptible à cause de cette folle et l’establishment américain et les néocons eussent été capables de résister contre la dégradation du dollar US et de gêner le grand-œuvre des élites de la City avec leurs DTS.

Autres gagnants, Nous. Pourquoi nous ?

Parce qu’un groupe extrêmement nuisible, les élites de l’establishment américain avec leur état profond ont pris un coup dont ils ne relèveront pas. Ces élites sont les familles du Skull & Bones dénoncés en détail par Sutton, les Bush, Kennedy et autres. Ces élites malfaisantes avaient abrité en leur sein les criminels néoconservateurs, aux trois quart binationaux, qui depuis leur PNAC vers 1995 ont initié toutes les guerres contre les pays Arabes / Musulmans. Guerres, changements pilotés de régime, etc. Les Skulls & Bones ont infiltré la presse américaine démocrate. Prenez à titre de petit exemple Anderson Cooper de CNN qui ont dénigré Trump. Sa maman est une Vanderbilt, grosse famille des Skulls & Bones.

Trump va fuir le globalisme absolu et se replier sur l’Amérique, une stratégie des élites de la City adoptée avec le Brexit, et maintenant aux US. Les populismes / nationalismes qui sont déjà plus que réveillés dans le monde vont aller bon train et seront favorisés par les élites de la City. C’est bon pour nous ça, pas bon pour les élites françaises et européennes. Faut voir la gueule de Merkel, ou de Hollande. Ou ceux des guignols à l’Union Européenne. Ils commencent à trembler pour leurs petites fesses car ils savent bien que ce n’est pas Trump mais que les ordres viennent d’en haut, de très très haut. Les démocrates, alliés des néolibéraux tant socialistes ou de droite à la Française, sont passés de mode.

La zone moyen-orientale.

Les choses vont se calmer en Syrie notamment et Al Qaeda et consorts vont numéroter leurs abatis.

La Russie

Le risque de guerre imminente, qui encore une fois était purement hypothétique les élites de la City la fuyant comme la peste, n’aura pas lieu. On aura un rapprochement de la Russie et des US.

 

Les perdants

Les néoconservateurs

Leurs théories fumantes, basées sur une association funeste entre producteurs de pétrole aux US et Israël, ont semé le chaos dans le monde et tué plus de 4 millions d’innocents au nombre desquels près de 600,000 enfants Irakiens dont cette malade criminelle de Madeleine Albright disait que ce n’était pas grave.

L’Establishment américain

Les familles des Skulls & Bones précédemment alliées aux élites de la City.

Les faucons politiques, de l’armée et du complexe militaro industriel

Fin des gros budgets pour entretenir 900 bases américaines dans le monde.

Les complices européens

Les Merkel, Hollande et compagnies qui viennent d’écrire que « tout peut arriver » en pensant à Marine Le Pen. Eh oui bande de socialistes Fabiens néolibéraux. Les forces populistes et souverainistes vont continuer à vous en faire voir de toutes les couleurs.

Les journaleux déférents et les sycophantes minables

Les journaleux se doivent de pondre de la copie et l’élection de Trump leur fournit des thèmes illimités. Litanies de spéculations : Va t’il saboter l’Accord de Paris, le texte issu de la COP21, quid d’Israël et des Palestiniens, va t’il signer l’arrêt de mort de l’OMC et du libre-échange, etc.

 

Tiré du Figaro

Néophyte en politique internationale, le nouveau président de la première puissance mondiale pourrait favoriser une forme d’isolationnisme qui sème déjà l’inquiétude parmi ses alliés.

Si l’on s’en tient à ses déclarations, l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait bien provoquer un véritable tsunami dans les relations internationales. « Après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre sous nos yeux. Un vertige », a commenté l’ambassadeur de France aux États-Unis Gérard Araud dans un tweet, qu’il a ensuite retiré de la Toile. La liste des bouleversements diplomatiques potentiels est longue et effrayante.

Un vent de panique s’est mis à souffler à l’Est, où les pays de l’ancien glacis soviétique, qui ont toujours compté sur la protection américaine, craignent d’être livrés aux pattes griffues de l’ours russe. Les petits pays Baltes surtout s’inquiètent: ils n’ont pas oublié que Donald Trump avait affirmé que les États-Unis ne se porteraient pas forcément à leur secours si Vladimir Poutine lançait une nouvelle aventure militaire à leurs frontières. Le malaise est aussi perceptible en Europe occidentale, qui depuis la Seconde Guerre mondiale fait reposer sa défense et sa sécurité sur la puissance militaire américaine.

«Guerre commerciale»

L’arrivée de Donald Trump, qui envisage en Syrie une alliance militaire avec la Russie de Vladimir Poutine alliée de Bachar el-Assad, pourrait rajouter du chaos dans un Levant déjà en proie à l’anarchie. L’horizon n’est guère plus dégagé en Asie, où le candidat républicain a promis une «guerre commerciale» avec la Chine. Sa victoire pourrait relancer la prolifération nucléaire sur le continent, puisque Donald Trump, qui apprécie le dictateur nord-coréen Kim Jong-un, remet en cause les alliances militaires traditionnelles de l’Amérique dans la région. Les deux grands partenaires de Washington, le Japon et la Corée du Sud, pourraient ainsi être tentés de trouver un nouveau refuge derrière la bombe nucléaire. Enfin, le nouveau président américain veut remettre en cause l’accord sur le nucléaire iranien, obtenu par les grandes puissances après des années d’ardues négociations.

Ces sombres prévisions nécessitent cependant d’être relativisées. De toutes les propositions du candidat républicain, l’isolationnisme semble la plus sérieuse et la plus aboutie. Donald Trump a fait campagne sur le thème de «l’Amérique d’abord». Avant tout préoccupé par l’économie nationale, il entend rompre avec les interventions militaires coûteuses de l’Amérique. Il veut enterrer la politique du « regime change », le « changement de régime », au profit d’une politique réaliste déterminée en fonction des seuls intérêts américains. En cela, ses «idées» ne sont pas si différentes de celles de Barack Obama, lui aussi opposé aux guerres américaines dans le monde. «Trump n’aura aucun problème avec la logique du “leading from behind”», le pilotage en coulisses privilégié par Obama, pronostique Bruno Tertrais dans une note pour la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). «Comme Obama, poursuit-il, il engagera les alliés des États-Unis à dépenser davantage et à prendre plus de responsabilités pour leur défense.» Les deux alliances fondamentales des États-Unis au Moyen-Orient, Israël et l’Arabie saoudite, devraient aussi demeurer. La première pourrait même être consolidée.

Donald Trump va-t-il vraiment remettre en cause les fondamentaux de la politique étrangère américaine? Son caractère imprévisible peut-il la faire sortir des rails? Il est trop tôt pour savoir quel sera le niveau de ce tremblement de terre. D’abord parce que Donald Trump n’a aucune expérience du pouvoir et que son entourage, qui jouera un rôle considérable dans la définition de sa politique étrangère, n’a pas encore été constitué. Ensuite parce que ses propositions dans ce domaine ont jusque-là été contradictoires et incohérentes. Enfin parce que ses promesses, qui remettent en cause des équilibres internationaux complexes, seront difficiles à tenir.

Principe de réalité

Dans tous les pays du monde existe un fossé entre les promesses électorales et les décisions réellement prises. Trump a beau considérer l’Otan comme une organisation « obsolète et coûteuse », on le voit mal organiser son démantèlement. « Trop de forces s’opposeraient à un tel projet », estime Bruno Tertrais. De même lui sera-t-il difficile d’effacer d’un coup de gomme l’accord sur le nucléaire iranien, dans lequel cinq autres puissances sont parties prenantes. On voit mal en outre comment il pourra coopérer avec la Russie et le régime syrien tout en écartant l’Iran, autre soutien de Bachar el-Assad. Ou effacer Daech de la carte sans muscler l’intervention militaire américaine au Moyen-Orient.

Comme tous les candidats inexpérimentés, Donald Trump sera confronté, une fois qu’il arrivera au pouvoir, au principe de réalité. Ce dernier risque d’être fatal à certaines de ses propositions. Reste qu’à certains égards, le mal est déjà fait. La remise en cause de l’article 5 de l’Otan – l’engagement de protection mutuelle – a d’ores et déjà affaibli la crédibilité de l’Alliance auprès des alliés de l’Amérique. Elle a ouvert une brèche dans l’architecture de sécurité construite après la Seconde Guerre mondiale et qui avait déjà été malmenée par Vladimir Poutine. Parce qu’elle risque de créer un appel d’air dans le monde occidental pour tous les candidats qui veulent changer l’ordre établi, la victoire de Trump pourrait bien annoncer l’avènement d’un monde nouveau. D’un mal peut cependant sortir un bien. Ne pouvant plus compter sur le grand frère américain, les pays européens pourraient enfin consentir un réel effort pour leur défense…

 

Peut on pousser plus loin ces raisonnements ?

Évidemment c’est un tsunami qui s’annonce dès la prise de fonctions de Trump et de ses équipes en Janvier 2017. Vous remarquerez que Clinton a été instantanée à concéder la défaite. Elle obéit au doigt et à l’œil aux élites de la City. Tout comme Obama qui ne fait aucun obstacle à coopérer dans la transition avec Trump. Ces guignols savent trop bien ce qu’un entêtement signifie en s’opposant aux ordres formels et impératifs des élites de la City.

Si les évènements vont permettre aux journaleux mondiaux de chier de la copie, évidemment inutile, ils nous permettront ensemble de notre côté de poursuivre nos raisonnements et analyses de façon utile et centrée sur le renouveau, alimentant l’espoir légitime.

Ce qui vient de se passer aux US est la dislocation nécessaire pour nous aider à aller de l’avant, tout comme la résistance puissante des Brics, donc de la Chine, de la Russie et de l’Inde pour ne citer qu’eux a permis des avancées, ainsi d’ailleurs que la fin des pétrodollars.

Je réitère donc mon message d’espoir pour ceux d’entre vous qui sont encore perplexes et sceptiques, alors que vous comptez déjà dans vos rangs de véritables résistants qui ont déjà compris et qui tirent la charrette pour une libération réelle.

Sachez que je ne suis pas enthousiaste car je sais que la lutte contre les DTS va être épique et va nous occuper. Mais un énorme bloc de rochers sur la route vers la justice et le bonheur vient d’être dynamité, l’autre avant lui étant l’aide des Brics.


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