Marine Le Pen souhaite la fin des "bisbilles" au sein de son parti

INVITÉE RTL - La présidente du Front national a réagi aux frictions persistantes entre son vice-président Florian Philippot et la députée FN Marion Maréchal-Le Pen.

La page de l'émission : Le Grand Jury

Crédit : RTL / Frédéric Bukajlo / SIPA PRESS

Marine Le Pen invitée du Grand Jury ce dimanche 11 décembre 2016

par La rédaction numérique de RTL publié le 11/12/2016 à 13:42

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"Il ne faut pas se vexer les uns les autres, il faut avoir des propos bienveillants les uns à l'égard des autres."  Invitée du Grand Jury de RTL, LCI et Le Figaro, Marine Le Pen se pose en cheffe d'une maison où la relève se chamaille. Depuis plusieurs semaines, la présidente du Front national doit composer avec des tensions de plus en plus visibles au sein de son parti. Le vice-président du FN, Florian Philippot, et le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Racheline, sont tour à tour montés au créneau pour recadrer Marion Maréchal-Le Pen. "Je dis à tout le monde 'les électeurs ne nous pardonneront pas de tomber dans des chicayas'", lance la présidente du FN.

La députée du Vaucluse a en effet fait par de sa volonté de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche ce 11 décembre, la nièce de Marine Le Pen a qualifié les propos de Florian Philippot d'agression, tout en reprochant à sa tante d'avoir "changé d'avis" sur la prise en charge de l'IVG. "On ne définit pas la ligne du FN seul sur BFM TV", a-t-elle également lâché dans les colonnes du JDD à destination de Florian Philippot.

Des "bisbilles" sur des "sujets lunaires"

Face à ce que Marine Le Pen elle-même qualifie de "petites frictions", la présidente du FN cherche à rassembler. "Il y a des millions de patriotes français qui attendent de nous et qui ne nous pardonneront pas de tomber dans ce genre de chicayas, eu égard à la gravité qui est celle qui frappe aujourd'hui le pays et aux difficultés qui sont les leurs, argue-t-elle avant de lister les maux qui selon elle rongent la France. 

"Au moment où l'insécurité n'a jamais été aussi lourde, où le chômage n'a jamais été aussi fort, ou les Français n'arrivent plus à trouver un logement, où le fondamentalisme islamiste fait des ravages, où il y a 300 suicides d'agriculteurs par an, où les familles ne s'en sortent pas, où les policiers sont dans la rue, je crois que nous devons nous attacher à apporter des réponses aux Français sur l'essentiel", a-t-elle tranché, qualifiant ces désaccords de "bisbilles" sur des "sujets lunaires".

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