LEGISLATIVES: voter? ne pas voter?

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OU BIEN

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Paix Civile & Paix sociale 2007
envoyé par reeplay

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Extrait de texte que j'emprunte à CITOYEN R J (Blog "sarkonorepublic").

(…) A mettre en valeur et à vendre les idéaux de compétition, le culte du plus fort, le mépris pour les plus faibles, l'égoïsme des intérêts particuliers, à dévaloriser le rôle de l'Etat et le souci de la cohésion sociale, la société ultra libérale produit et produira toujours plus de délinquants enfermés dans un "univers culturel "où selon la formule du philosophe Hobbes, "l'homme est un loup pour l'homme".

Contrairement à ce qu'affirme M. Sarkozy, la violence est consubstantielle de la société ultra libérale. Et le discours ultra répressif comme la répression -qui ont fait la victoire de M. Sarkozy-, ne sont que l'arbre qui masque la forêt, que des non solutions à court terme -qui poseront d'ailleurs vite la question de la surpopulation carcérale.

Il serait malheureux de basculer dans la société ultra libérale voulue par M. Sarkozy, laquelle, comme le prouvent les exemples britanniques ou états-uniens, nous enfermerait dans le cycle infernal de la violence de masse et de la répression quotidienne.

Pour finir, et en attendant que la gauche rénovée dénonce la violence inhérente au modèle de société ultra-libérale, méditons cette conviction (vidéo ci dessus) de l'ancien président de la République française, pour qui la paix civile et la cohésion nationale étaient indissolublement liées à l'harmonie sociale.

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Extrait de texte d'Ariane MNOUCHKINE (Le fil d'Ariane)

Président de tous les Français, mon œil ! On ne veut pas prononcer tous les gros mots, les reproches, les insultes, les accusations, les malédictions qui se pressent au fond de nos cervelles incrédules. Non, on ne veut pas tomber si bas. C’est la démocratie se répète-t-on. Oui, c’est la démocratie, mais on ne redevient pas tout de suite démocrate quand on a perdu. Il faut un peu de temps. Un peu de silence, d’humour, de réflexion et  beaucoup de convictions démocratiques justement.

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Mon commentaire:  Il en faut...

Un sondage SOFRES publié par le Figaro le 21 mai accorde 40% à l'UMP et 46% à l'ensemble des droites.

Pour le reste: 28% au PS, 11% à la gauche de la gauche (y compris les verts), et 15% au MoDem. Soit 54% aux forces républicaines qui refusent une concentration totale des pouvoirs entre les mains de l'UMP.

Mais, à l'arrivée, Compte tenu du mode de scrutin - unique en Europe! - cela donne 70%  de députés UMP, la disparition de la gauche non socialiste, et l'élimination du centre.

... Déciderons nous EN VOTANT de montrer que TOUTE la gauche est encore DEBOUT?   Ca aurait quand même "de la gueule" si ayant 30% de députés prévisibles au mieux, nous obtenions plus de 50% des voix...

(à suivre)

Comments

[Jocelyne]

La menace aujourd'hui... Ce ne sont plus des enjeux CRUCIAUX, mais des enjeux VITAUX: écologie de l'environnement naturel, mais aussi écologie humaine et économique (je m'étonne que de l'écologie qui a pointé son nez dans les années 80 en développant sa théorie systémique, ne soit actuellement prise en compte que comme une préoccupation strictement climatique, végétale et animale). Il y avait tant d'intérêts économiques en jeu... mais que dire de ceux d'aujourd'hui. Le temps semble se rétrécir, et les exigences des intérêts égoïstes dominants se font plus pressés et arrogants. Un mouvement s'amorçe je crois, prometteur (aux USA et en Chine, je crois?). Pourvu qu'il devienne vite assez fort pour contester.
Merci à vous, Pierre, pour votre blog, et pour votre message.

[Pierre M]

"intérêts particuliers, égoïstes par nature, qui exercent la domination, et menace de déchirure le tissu social..." En effet, les mots de F. Mitterand sont frappants tant ils correspondent à la réalité actuelle. Peu de choses ont changé finalement, mais je pense que la menace est encore plus grande qu'il y a vingt ans.

Merci Jocelyne de m'avoir rajouté à votre liste de lien !

[antennerelais]

"puis plus tard du roi d'Espagne (qui un instant a semblé interloqué)"

Le cauchemar...
Avec Merkel il y avait aussi sa démarche, sur je ne sais quel tapis rouge : cela tenait de la gesticulation, d'arrogance vulgaire (roulement d'épaules et déhanchement), cela évoquait une petite frappe soudainement promue, plutôt qu'un haut personnage de l'Etat...

[Jocelyne]

... et une certaine gêne en ce qui me concerne lorsque j'ai vu, en peu de temps, Sarkozy taper sur l'épaule ou le bras de Merkel (à moins que ce ne soit dans le dos) avec une certaine familiarité, puis plus tard du roi d'Espagne (qui un instant a semblé interloqué), puis sur l'épaule de Zapatero en montrant du doigt sa cravate et en se marrant (cravate rouge, chemise blanche, et veste bleue...): air surpris aussi de Zapatero, suivi d'un rire (diplomatique? ironique? ).
Je ne sais pas ce que ces personnages en ont pensé, mais j'ai eu un petit instant de honte... entre cette familiarité excessive (j'ose l'euphémisme) et "être guindé", il y a un espace plus approprié.

[antennerelais]

Les propos de Mitterrand, qui visaient Chirac et son clan, s'appliquent à la lettre à Sarkozy c'est fou... Ce Sarkozy est un être fondamentalement révulsant : sa vulgarité, hier dans la tribune présidentielle du match de foot (juste après le match on le voit faire signe à quelqu'un de venir, en repliant l'index vers lui, ceci avec une sorte de suffisance et d'aplomb tout berlusconiens), sa vulgarité était à hurler.