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24 juin 2007

ROYAL AU DESSUS DE LA MEUTE

Quelques points sur des I,  quelques liens entre l'actualité et des évènements passés, tant il est vrai que l'exercice de la mémoire peut éviter de faire encore, et encore, du sur place: Un petit récapitulatif, pour éclairer les dernières nouvelles et faire le point (provisoirement)… 

LE PS

Sur le blog de Birenbaum, des chiffres précis:

Le PS en 2005(congrès du Mans): 80 000 membres,Moyenne d'âge:58 ans;10% ds le privé;90% ds le Pub.80% d'hommes;20% de femmes

Le PS en 2007    265 487 membres;MA49 ans;25% ds le privé;75% ds le pub. 65% d'hommes;35% de femmes.

(ndlr: Le conseil national ne représente plus le PS, alors!)

L'INVESTITURE D'UNE CANDIDATE

En Novembre: 60% des socialistes choisissent S. Royal comme candidate (20 et 20 pour les deux autres candidats.)

ENTRE AUTRES INCIDENTS DE CAMPAGNE

Pendant les mois de Janvier et Février, un ou quelques "grands socialistes " (BN ou proches) lancent le bruit qu'un changement de candidat pourrait se faire.

Pendant les mois de Janvier et Février, des bruits courent (y compris dans la presse) selon lesquels un "grand" du PS (NON! Pas de nom) ... et du BN" aurait confié que si Mme Royal ne gagnait pas, il se faisait fort de prendre en main le parti.

QUELQUES SUITES

Le 6 mai 2007, à 20h 10, un "grand" du PS lance sur les ondes qu'il est prêt à réformer le PS. (NDLR: Ah?)

Les socialistes ne rêvent pas du même PS

Extrait:

Les partisans de Royal veulent associer davantage les militants aux décisions. Entre les partisans de Ségolène Royal et les autres, ce n'est pas qu'une question de leader. C'est aussi une question de parti. L'ancienne candidate croit peu aux vieilles structures du PS. Ses adversaires rejettent sa logique sondagière. Entre eux, « le vrai clivage est culturel », pense un fabiusien.

Décidée à prendre le parti et à le « rénover » à sa manière, Ségolène Royal a ouvert le débat tous azimuts. Il faut « tout revoir de fond en comble, y compris le vocabulaire », a-t-elle déclaré cette semaine. « Motion », « congrès », autant de rites qui ne l'ont jamais intéressée et qu'elle juge dépassés. (…)

Le 19 Juin : Une pétition de militants du PS est lancée sur le net

Le 23 Juin: (AFP) - Les partisans de Ségolène Royal ont réclamé une consultation des militants sur le calendrier de rénovation du PS et souhaité que ce calendrier soit "resserré", mardi devant le bureau national (BN) du parti.

Extrait:

"Nous, militants de base du parti socialiste, réclamons une consultation directe, soit un vote des adhérents en section, afin d'avancer le calendrier du prochain congrès de l'automne 2008 à l'automne 2007.
La refondation ne s'accomplira pas du jour au lendemain et elle ne peut plus attendre une nouvelle année perdue.
Seul un congrès peut obliger les uns et les autres à se positionner clairement dans cette perspective. Différer toujours le bilan de nos échecs successifs devient suicidaire. Il faut un sursaut. Puisqu'il n'est pas venu du Conseil National, il faut que ce sursaut arrive de la base, des militants. (…)" 

Le 23 Juin sur Le Figaro: "Ces socialistes qui remettent en cause les vieilles règles du parti" par Nicolas Barotte.

Les partisans de Royal veulent associer davantage les militants aux décisions.

RENOVATION "en pente douce". Ségolène Royal ne veut pas se battre à coup de phrases, elle veut une rénovation sur le terrain, à partir du terrain, avec les adhérents.

Le 24.06.07 sur le NouvelObs: "Le 'tout sauf Ségolène' n'a jamais cessé", accuse Julien Dray

Extraits:

"Le 'tout sauf Ségolène' en permanence a vécu dans cette campagne présidentielle", a sévèrement critiqué dimanche le porte-parole du PS Julien Dray, proche de l'ancienne candidate.

"Il y a tellement de gens qui voudraient la mettre à la retraite. Il y a tellement de gens qui voudraient la pousser à l'extérieur. Il y a tellement de gens qui n'ont jamais digéré sa désignation", s'est indigné le porte-parole du PS sur Radio-J.

L'ancien conseiller spécial de Ségolène Royal a épinglé les livres "qui fleurissent" au PS sur la campagne présidentielle. Il s'en est pris au fabiusien Claude Bartolone, auteur d'"Une élection imperdable" (éd. L'Archipel), qui a estimé dimanche sur France-Inter que l'ex-candidate se place "dans une position de victime" au PS.

(…)

Plus largement, il a montré du doigt "les dirigeants socialistes (qui) s'émancipent des votes des militants. ". "Les mêmes qui revendiquent le vote des militants en permanence et qui n'ont que ça à la bouche, lorsque les militants votent, à chaque étape s'émancipent de ces votes et s'autorisent à (le) remettre en cause".

Le porte-parole du PS a pointé "le fossé qui se crée entre une sorte de petit état-major et la réalité militante du terrain".

A l'instar de Ségolène Royal dimanche, il a critiqué le système proportionnel des courants en vigueur au PS. Ce système fait que la direction est composée en fonction du score des motions au congrès.

Ça devient "un obstacle, parce que ce ne sont pas forcément les meilleurs qui accèdent aux responsabilités à la direction", a-t-il regretté. Cela "favorise les écuries présidentielles".

Enfin, Julien Dray a souhaité que le prochain congrès du PS ait lieu "à l'été 2008" pour ne "pas donner le sentiment qu'on reporte sans arrêt les choses". Samedi, François Hollande avait simplement indiqué que le congrès se tiendrait "après les municipales" de mars 2008, sans préciser s'il aurait lieu à l'été ou l'automne 2008. AP

Le 24 Juin (Reuters) Canal+ : Ségolène Royal affirme que le PS n'est pas un objectif en soi PARIS (Reuters) -

Ségolène Royal a déclaré dimanche que prendre la tête du Parti socialiste n'était pas pour elle un objectif en soi, tout en réaffirmant sa volonté de continuer son combat politique.

Au lendemain d'un Conseil national du PS, auquel elle avait choisi de ne pas assister et où les critiques ont fusé à son encontre, l'ex-candidate à l'Elysée a réclamé le respect.

"Je l'accorde aux autres, je le demande en retour", a-t-elle déclaré sur Canal+.

"Je ne suis pas pressée. Le Parti socialiste n'est pas un objectif en soi. C'est la plus grande organisation politique qui est au service des Français pour préparer une alternance et pour rénover la vie politique", a-t-elle expliqué.

"Après une élection présidentielle, il y a deux solutions", a souligné Ségolène Royal.

"Soit on dit on arrête, comme l'avait fait Lionel Jospin (en 2002). Ce n'est pas le choix que j'ai fait (...) Soit on dit comme François Mitterrand après 74 'je continue' (...) Pas pour moi. Ce n'est pas un itinéraire personnel mais parce que il y a eu une espérance qui s'est levée, un mouvement très fort qui s'est mis en mouvement lors de cette campagne", a-t-elle ajouté.

Le conseil national du PS - le "parlement" du parti - a approuvé samedi le processus de rénovation proposé par François Hollande qui ne reprend aucun des desiderata des partisans de la présidente de la région Poitou-Charentes - congrès anticipé ou vote des militants sur le calendrier.

Ségolène Royal a balayé d'un revers de la main les attaques qui lui ont été adressées en son absence. "J'ai entendu qu'il n'y avait pas forcément que des propos aimables qui ont été échangés", a-t-elle dit. "J'entends un certain nombre de choses qui sont dites par ceux-là mêmes qui sont parfois venus me chercher pour les aider à gagner les élections législatives. Mais tout cela n'est pas grave", a-t-elle assuré.

"Je trouve que cela ne rend pas service au collectif, à notre combat commun", a estimé Ségolène Royal.

"Je me suis imposée une règle éthique depuis toujours, c'est de ne dire jamais du mal d'un autre socialiste (...) Cette règle de conduite, je continue à me l'appliquer". 



Le 24 Juin 2007 sur le JDD:  Royal au-dessus de la meute Par Maud PIERRON

Extraits:

Face au "Tout sauf Ségolène" qui s'installe au PS, Ségolène Royal n'avait d'autre choix que de réagir rapidement. Elle s'y est employée dimanche, en justifiant - telle une accusée appelée à la barre - tous les faits qui lui sont reprochés, un à un. Son absence au Conseil national, d'abord, qui a mué en loups tous les éléphants du parti. "C'était bien aussi de ne pas être là. Ce conseil était l'occasion de faire le point sur l'échec de la présidentielle. La parole avait le droit d'être libre. Je crois qu'elle l'a été, avec certaines choses injustes aussi. Que tout soit dit permet désormais de se tourner vers l'avenir", a-t-elle expliqué dimanche soir sur TF1. Plus tôt dans la journée, sur le plateau de Dimanche +, sur la chaîne cryptée, elle avait réagi aux critiques qui s'étaient abattues sur elle au CN: "Cela ne rend pas service au collectif. Cela nous fait du mal collectivement et en même temps je ne veux pas me situer sur ce même niveau. J'ai rassemblé sur mon nom 17 millions d'électeurs et d'électrices qui attendent que nous continuions à travailler pour assurer une relève, voilà ma tâche aujourd'hui".
(…)
Royal: "On ne peut plus présenter les projets par slogan"

La présidente de la région Poitou-Charentes est ensuite passée au dossier de sa candidature "probable" à la présidentielle de 2012, une déclaration qui avait mis le feu aux poudres, vendredi.
(…)

. "Le Parti socialiste n'appartient pas à un groupe ou à une minorité de personnes dirigeantes. Il appartient à tous les militants et je serai la garante du respect du processus démocratique à l'intérieur du Parti socialiste", a-t-elle affirmé à Laurence Ferrari. Si, d'une main, elle s'emploie à mettre du baume sur les plaies socialistes, de l'autre, elle y enfonce le couteau, en attaquant les éléphants qui sont "à la tête des courants qui ont été si destructeurs. La structuration par courant ou par conflit de personne, souvent, a empêché les débats et la clarification des choix politiques". Et d'insister: "Aujourd'hui, pour moderniser le Parti socialiste, il faut avoir le courage de clarifier les choix politiques et de faire voter les militants pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle", a-t-elle dit.
(...)
Ce plaidoyer pro domo a toutefois trouvé un contradicteur en la personne du Premier secrétaire, une semaine tout juste après la divulgation de leur séparation. (…) Face aux velléités prêtées à Ségolène Royal de faire cavalier seul, il a mis en garde: "Il n'y a pas de vie, de destinée nationale à gauche en dehors du Parti socialiste. Je crois que chacun le sait et Ségolène Royal la première". (…)

Mon commentaire:  Une citation"Pour moderniser le PS, il faut avoir le courage de faire voter les militants pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle"

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