PS, et Valls hésitation
Les salons de la Primature furent très agréables pour l'élu socialiste de l'Essonne issu de l'immigration espagnole, Manuel Valls, qui ne supporte plus d'attendre. Il fait le pied de grue devant l'Elysée depuis l'annonce tous azimuts de l'ouverture par le chef de l'Etat. Il multiplie les déclarations, fait des clins d'oeil intempestifs à l'endroit de l'UMP.
La danse du ventre a atteint cette fois, le degré zéro de la lèche. Il souhaite de tous ses voeux cramer le PS, en le sabordant tout en l'inféodant à l'UMP. Quelle petitesse ! Autoproclamé "iconoclaste combatif", l'homme joue de plus en plus sa symphonie personnelle.
Jadis, il fut l'un des élus socialistes à soutenir la politique représsive de l'actuel résident de l'Elysée et, aujourd'hui, il ne comprend pas que, malgré ses appels du pied, le nouveau Napoléon, Sarko 1er, ne daigne le regarder. Ne dit-on pas souvent qu'on recompense en dernier les vrais amis de peur de les décevoir ?
L'élu de l'Essonne devient de plus en plus ridicule dans cette posture courageuse. C'est de l'esbrouffe, de la poudre aux yeux. le jospiniste trouvait déjà la candidature de Ségolène Royal « incongrue » et il dénonçait « un rassemblement hétéroclite » autour d'elle. Appelant de ses voeux un retour de Lionel Jospin, il échoua parce que son mentor avait, lui, peur d'un échec cuisant dans une élection interne à la candidature.
Manuel Valls, mène un combat pas tout à fait singulier. Mandaté par des mains invisibles, il veut d'une part, faire imploser le PS en vue du retour du messie, Lionel Jospin, et d'autre part, en cas de l'appel sarkozyste qui tarde à venir, partir loin loin loin du parti qui l'a fait, flouant au passage, ses inspirateurs.
Sa mascarade est connue et ses envolées lyriques ne trompent que lui-même...
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