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21 décembre 2007

Strauss Kahn s'y voit déja





Alors que Dominique Strauss-Kahn a pris ses fonctions à la tête du FMI depuis début novembre, il affirme aujourd’hui ne pas avoir mis un terme à ses ambitions nationales. DSK se présente d’ores et déjà comme une alternative pour le parti socialiste en vue de 2012.

DSK a beau avoir signé un contrat de 5 ans avec le FMI , cela ne veut pas dire qu’il a mis un terme à ses ambitions présidentielles en vue de 2012. Eliminé de la primaire socialiste en 2007, le patron du FMI n’exclut pas une seconde chance en 2012 : « le fait que je dise : je ne renonce pas être français cache bien entendu quelque chose. De toute façon, personne ne renonce à être français et croyez-moi, je continue à m’intéresser de très près aux problèmes qui sont ceux des français. »

Si DSK évite aujourd’hui d’intervenir dans le débat politique français, il a fait cette déclaration étonnante à propos des 35 heures : « les 35 heures sont derrière nous. Il faut que nous soyons capables de résister à la pression des milliers d’ingénieurs indiens ou chinois. Il faut que la qualité et la formation soit au top dans notre pays. »Voilà un changement de position de DSK qui faisait partie du gouvernement Jospin lors de la mise en place des 35h.

DSK fustige d’ailleurs les efforts insuffisants en matière de recherche : « je ne comprends pas qu’une économie aussi riche que celle de la France ne soit pas capable d’investir plus dans la recherche, dans l’université et dans la jeunesse. Ce qui est fait aujourd’hui n’est pas suffisant. » Malgré l’éloignement et les 6000 km de distance, DSK tient à rester dans la course pour 2012. Ses amis devraient naturellement s’immiscer dans le choix du futur secrétaire du PS en 2008.

par Anthony

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