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23 janvier 2008

S. Royal: Elle arpente le pays...

Côté scène, l'ancienne candidate socialiste réapparaît dans les instances du parti.
Côté coulisses, elle organise une équipe parallèle.

Extraits

De ses bureaux parisiens, loués grâce à son mécène Pierre Bergé, elle remet ses troupes en ordre de marche. Chaque mardi, elle y convoque son bureau exécutif, sorte de conseil politique auquel participent notamment Jean-Louis Bianco, François Rebsamen, Vincent Peillon, David Assouline et Delphine Batho. Bientôt, elle doit lancer un think tank maison, le Groupe des 20, regroupant des économistes, des historiens et des hommes de culture. Pour se forger une image internationale, elle planifie aussi des déplacements - Italie le 27 janvier ; Etats-Unis en février ; Inde après les municipales - et cherche à se doter d'une « cellule diplomatique ». Royal a, par ailleurs, engagé un directeur de cabinet pour ses activités nationales - le jeune diplomate de 28 ans Cyril Piquemal - et l'essayiste Philippe Guibert, auteur du Descenseur social, afin de l'épauler sur l'économie.

Un pied posé sans entrain dans le parti, un pied bien ancré dehors - le 19 janvier, elle a électrisé 800 supporters réunis à la Maison de la chimie, à Paris, bluffant un ancien ministre - Royal a ouvert le bal de la campagne.

Figurant parmi les rares personnalités audibles au PS, elle arpente le pays pour soutenir des candidats de son camp. « J'en profite pour passer des messages nationaux », explique-t-elle. Au gré des rencontres, elle tacle allègrement le président Sarkozy - un « prédateur », un « exhibitionniste », un « milliardaire » - pour prolonger le face-à-face de 2007. Immobilisés par les municipales, ses rivaux socialistes la regardent mener la riposte. Pour l'instant.

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