Crise: revue de presse
Chute des bourses: «Il est clair que la crise n'est pas terminée»
Il est clair que la crise n'est pas terminée, mais il ne faut pas non plus penser que le pire est à venir. Des mesures ont été prises pour mettre, mais il faudra attendre qu'elles se mettent en place plus concrètement pour observer une véritable accalmie.
Ségolène Royal veut l'argent des pétroliers
Jeudi,
c'était tournoi de yo-yo à Wall Street,
pendant que Nicolas
Sarkozy rassurait les PME à Annecy. Ce vendredi c'est le
début du sommet Europe-Asie,
en plein tempête sur les Bourses asiatiques.(...)
Ségolène
Royal a demandé vendredi à Tours que l'Etat prélève
dans «le trésor caché des pétroliers et de
la filière énergétique» pour affecter cet
argent au «pouvoir d'achat» et à «l'emploi».
«Des milliards sont en train de valser. Bizarrement, on n'en
trouve pas pour le pouvoir d'achat, on n'en trouve pas pour
l'emploi», pour aider «les entreprises performantes»,
a déclaré Mme Royal avant un meeting dans la commune
proche de Montlouis-sur-Loire.
Les banques françaises vont recevoir 5 milliards d'euros
La Société de financement de l'économie a accordé vendredi ses premiers prêts à sept établissements...
Sept
banques françaises vont enfin pouvoir souffler. La Société
de financement de l'économie (SFEF), destinée à
soutenir le secteur bancaire, a accordé vendredi ses premiers
prêts pour relancer le crédit, a annoncé le
ministère
de l'Economie dans un communiqué.
La crise va durer au moins jusqu'à la fin 2009
Mieux
vaut s’habituer à la crise car elle risque de durer, au
moins jusqu'à la fin 2009, prévient le ministre
allemand des Finances Peer Steinbrück dans un entretien à
paraître dimanche dans le quotidien «Bild am Sonntag».
«Le risque d'un effondrement est encore loin d'être
passé. Il serait faux de lever l'alerte», a affirmé
le ministre social-démocrate.
Crise financière: que risque l'économie française?
La crise financière ne connaît pas de frontières et la France va essuyer sa part de pertes. Tour d’horizon.
(...)
L’économie française est soumise à quatre
contraintes: l’envolée des prix des matières
premières (brut et denrées alimentaires), la crise de
l’immobilier, la crise financière et l’appréciation
de l’euro. «En 2008, l’envolée des prix a enlevé
un point à la croissance, pointe Eric Heyer. En 2009, le
problème ne sera plus celui du pouvoir d’achat mais de
l’endettement des ménages.» Selon lui, la crise
financière et la crise immobilière ôteront
respectivement 0,9 et 0,7 point à la croissance l’an
prochain. L’OFCE table donc sur une croissance de 1% en 2008, même
punition en 2009. Il n’y a cependant pas de décrochage
français à craindre, l’ensemble des pays européens
étant touchés. Pas de récession au sens strict
du terme non plus (deux trimestre de croissance négative
d’affilée). «Mais la richesse par tête va
baisser», prévient l’économiste.