Européennes, Aubry, PS, Royal, "Rassemblement"
Le
psychodrame qui a suivi l'annonce par le PS de ses têtes de liste pour
les élections européennes ne doit pas masqué l'essentiel : une
véritable clarification politique a eu lieu. En effet, l'élargissement
de la direction du PS à des représentants « royalistes » a marqué la
réunification du parti, après le désastreux congrès de Reims, qui
l'avait laissé littéralement coupé en deux. Il est vrai que Martine
Aubry, autant que Ségolène Royal, avait besoin de ce rassemblement. Le
premier secrétaire parce qu'elle pouvait difficilement conduire la
moitié du parti contre une autre, ce qui non seulement rendait sa tâche
au jour le jour plus difficile, mais surtout mettait la candidate à
l'élection présidentielle qu'elle veut être en mauvaise posture. De son
côté, la présidente de la région Poitou-Charentes, qui a perdu sa
popularité légendaire, avait besoin de rompre avec l'image de la
mauvaise perdante ou de celle qui refuse de jouer le jeu. La candidate
à l'élection présidentielle qu'elle veut redevenir avait, elle aussi,
besoin de donner des gages au rassemblement.
Mais le solde politique est pour le moment au seul avantage de Martine
Aubry. C'est elle qui conduit un PS désormais rassemblé, grâce à quoi
elle va pouvoir rééquilibrer l'influence excessive de ses premiers
alliés, notamment du porte-parole Benoît Hamon. Mais surtout, elle
engrange le bénéfice de la petite phrase de Ségolène Royal -« je suis
derrière Martine Aubry »- qui a permis ce rassemblement. La
reconnaissance par Ségolène Royal de cette prééminence est pour Martine
Aubry le meilleur cas de figure possible. En attendant le résultat des
élections européennes.....
Source: CHALLENGE.FR
Mon commentaire sur le site:
Jean Marie Colombani, vous dites "un PS désormais rassemblé"... Ne prétendez pas que vous y croyez!!!
Quelle caution peuvent donc trouver ceux qui ont"volé" le PS aux
socialistes!!! ceux qui ont maintenu hors des cadres directeurs les
quelque 50% des socialistes avaient choisi S Royal pour représentante.
Non JM Colombani: les socialistes ne veulent plus de maitre à penser,
Oui, JM C. ils sont écœurés des manœuvres qui ont montré le mépris dans lequel on les tient
Oui, JM C. ils veulent que ce parti qu'ils ont promu, entretenu,
soutenu, redevienne le parti des socialistes et pas le garde manger de
quelques avides de caviar...
Les européennes, je crois, vont sonner comme un coup de tonnerre: des
socialistes, comme moi, vont voter pour la gauche, oui, mais pas pour
ces gens là, de ce PS là, qui leur a été volé.
Non, JM C. vous ne pourrez pas dire que c'est une surprise...
Ecrit par : jocegaly | 06.03.2009