François Hollande s’explique sur les fraudes électorales au PS
Pour limiter les conséquences de fraudes avérées lors des scrutins internes au Parti socialiste, François Hollande répond à la rédaction du site Internet Politique et reconnaît l’existence de fraudes un peu partout, mais veut en minimiser la portée, les contestations s’étant tues quelques jours après la désignation de Martine Aubry à la tête du parti. Pour le précédent Premier secrétaire du PS, de telles pratiques seraient moins graves s’il y avait plus de votants, donc de militants. Il explique que le PS ne peut sortir de cette difficulté qu’en élargissant sa base, et sous-entend ainsi qu’il est impossible d’éviter les fraudes, la seule solution étant de les neutraliser par un vote massif. François Hollande souligne enfin que les principaux partis français en comptent bien moins que les autres partis européens, ce qui pose question et demande une évolution politique.
Source: Le Mague
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publié le mardi 10 mars 2009 à 19h34
Les fraudes internes au Parti Socialiste étaient un secret de polichinelle. Depuis des années, des irrégularités étaient constatées dans de nombreuses fédérations. Un mois avant le congrès de Reims, la direction du PS avait même envoyé une circulaire pour tenter de limiter les fraudes. La faiblesse de l'écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal, la contestation des chiffres, le recensement des fraudes, la menace de recours en justice ont montré l'incapacité de la direction nationale du PS à contrôler ses propres fédérations.
A l'occasion d'un débat organisé par l'association "Discussion Debat Dauphine",
nous avons demandé à François Hollande pourquoi, en tant que Premier
secrétaire du PS, il avait été incapable de contrôler ses propres
fédérations alors que toutes les fraudes étaient connues depuis des
années.
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