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11 mars 2009

Libertés publiques: pour le PS, «la République est en danger»

L'autre visage de la France d'après.» Cette phrase singeant le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy introduit «La France en libertés surveillées», première mobilisation d'envergure du parti socialiste de l'ère Aubry. Après un contre-plan de relance à l'audience relative et un positionnement brouillon sur la grève antillaise, et alors qu'il est traversé par de nouvelles querelles intestines avant les élections européennes, le PS a présenté, mercredi 11 mars, son «livre noir» des libertés publiques sous la présidence Sarkozy.

 

Un document dont la confidentialité a été sévèrement préservée jusque-là (malgré un bogue informatique), au point que le sénateur "royaliste" David Assouline a protesté, mardi 10 mars, au soir, devant le bureau national, regrettant que les proches de Ségolène Royal n'aient pu avoir voix au(x) chapitre(s). Au total, ils sont neuf secrétaires nationaux à avoir participé à sa rédaction, coordonnés par la responsable aux libertés publiques et à la justice du parti, Marie-Pierre de la Gontrie: Pouria Amirshahi, Patrick Bloche, Bruno Julliard, Mireille Le Corre, Sandrine Mazetier, Christian Paul, Marisol Touraine et Jean-Jacques Urvoas. Et à midi ce mercredi, un site internet spécialement dédié a été officiellement mis en ligne.

 

 

Ce livre noir (166 pages, dos carré et couverture glacée, PDF disponible en cliquant ici, 7.000 exemplaires distribuées) dresse un bilan inquiétant des atteintes liberticides depuis deux ans et l'élection de Sarkozy. Conclu par une chronologie de 17 pages, il s'ouvre par un édito de Martine Abry et une synthèse qui dénonce «la généralisation du traitement répressif de la précarité» ou «l'usage médiatique et émotionnel d'événements exceptionnel ou tragique».

 

On y lit aussi que «rien ne peut justifier un recul des libertés publiques dans une démocratie moderne, pas même en situation de crise comme celle que nous traversons». En conclusion, un constat sévère: «C'est donc bien l'impossibilité pour chaque citoyen de s'émanciper, de rompre avec les inégalités de destin et, plus largement, de "faire société", qui est contestée par les évolutions à l'œuvre sous l'égide de Nicolas Sarkozy.» (...)

Lire l'article de MEDIAPART

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