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21 mars 2009

A propos de l'OTAN (Courrier International)

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Avec l'OTAN va, tout s'en va

Extrait: ...Mais, si finalement la décision historique de réintégrer pleinement l'OTAN ne change rien, pourquoi tout ce vacarme en France ? Et pourquoi Sarkozy y accorde-t-il autant d'importance ? Une des réponses possible est psychologique : à la différence de De Gaulle, qui envahissait tout le champ médiatique de son immense présence immobile, Sarkozy, lui, occupe le terrain selon le principe du mouvement perpétuel.
Boris Biancheri La Stampa

Un marché de dupes
Extrait: A première vue, Nicolas Sarkozy semble avoir décroché le gros lot : en contrepartie de son retour au sein de la structure militaire intégrée de l'OTAN, Paris a obtenu de Washington le Commandement suprême allié transformation (SACT). Ce poste, toujours occupé par un général quatre étoiles, est l'une des deux plus hautes fonctions de la hiérarchie militaire de l'Alliance. Il n'existe que deux commandements stratégiques au sein de l'OTAN : d'une part, le Commandement suprême pour les opérations, situé à Mons, en Belgique, et appelé SACEUR depuis l'époque de la guerre froide ; d'autre part, le SACT, basé à Norfolk, aux Etats-Unis, essentiellement chargé "d'encourager et de superviser la modernisation" de l'Alliance. Jusqu'à aujourd'hui, ces deux fonctions ont toujours été occupées par des Américains. N'importe quel Français un brin patriote serait donc en droit de penser que son pays revient dans l'OTAN sur un pied d'égalité avec les Etats-Unis, chose que même les Britanniques n'ont jamais réussi à obtenir.
Nikolas Busse Frankfurter Allgemeine Zeitung                    

L'Europe fait pschitt
Extrait: Reste un fait qui donne à penser que Nicolas Sarkozy entend avoir le beurre et l'argent du beurre. Entre autres conditions, le chef de l'Etat français a répété que les Etats-Unis devaient se défaire de leur méfiance à l'égard d'une structure européenne de défense. Washington accueille manifestement bien l'idée d'un nouveau renforcement de la dimension militaire de l'Union, quelles qu'en soient les modalités. Mais Nicolas Sarkozy doit comprendre qu'il n'y a pas de compromis possible qui permettrait à la France à la fois de jouer un rôle de premier plan dans la défense européenne et d'être membre à part entière de l'OTAN. Le souhait de l'UE de créer sa propre armée a toujours été une ambition malvenue et vouée à l'échec : le pays qui sera toujours le premier pourvoyeur d'hommes, à savoir la Grande-Bretagne, ne souhaite pas en faire partie. En réintégrant le commandement militaire de l'Alliance, la France doit accepter que, dans un avenir prévisible, l'OTAN soit la seule structure de sécurité supranationale digne de ce nom.
The Daily photograph

 
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