Strasbourg et Bastia: La villa de Clavier est intacte.
L'ordre doit régner à Strasbourg. Pas à Bastia ?
Si Nicolas Sarkozy a fermement dénoncé les casseurs de Strasbourg, les violents affrontements de Bastia ne lui ont inspiré aucun commentaire.
Cocktails Molotovs, charges contre les policiers, incendies de bâtiments. Ce week-end, Strasbourg a connu une journée d’affrontements et de violences sans précédents suscitant la réprobation la plus ferme du chef de l’Etat : «Ce que je souhaite, c'est que les casseurs soient punis avec la plus extrême sévérité», a déclaré Nicolas Sarkozy.
Quoi de plus normal sinon que les événements décrits se sont déroulés à Bastia en marge d’une manifestation contre les « violences policières » et que Nicolas Sarkozy a fait l’impasse sur les émeutes corses. Organisée quelques heures avant le début des incidents, à l'initiative de l'organisation indépendantiste Corsica Libera, la manifestation s'était déroulée dans le calme jusqu'aux abords de la préfecture de Bastia.
Un état de droit à géométrie variable
Strasbourg-Bastia,
des violences aux causes incomparables et qui, pourtant, devraient
susciter la même dénonciation de fond. Pourtant, du côté de la Corse, à
cette heure, la réaction présidentielle se fait toujours attendre.
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Mais, aux dernières nouvelles, Clavier n'a eu à déplorer aucune dégradation. Rien à signaler donc...