Sarkozy fait un geste en direction de la jeunesse
(...) 25% des jeunes, premières victimes de la crise, sont
au chômage. «Une génération sacrifiée», comme dit le haut-commissaire à la Jeunesse, qui, si on ne l'insère pas, risque de coûter très cher à la société.
Harmonisation
entre contrats de professionnalisation et contrats d'apprentissage,
développement des contrats en alternance pour les métiers en tension
(bâtiment, sages-femmes, hôtellerie...). L'idée du chef de l'Etat et de
Martin Hirsch est de ne surtout pas refaire les emplois-jeunes de la
gauche. «Je plaide pour qu'on oriente les jeunes vers le secteur économique, affirme le haut-commissaire. L'histoire passée montre que financer l'emploi non marchand est une impasse à moyen terme.» D'où l'idée de donner un coup de pouce aux entreprises qui les embauchent, le temps que passe l'orage.
Des
mesures suffisantes pour mettre fin au «malaise de la jeunesse» ? Sans
doute pas(...)
Ghislaine Ottenheimer