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18 juillet 2009

Salah Hamouri, depuis 1585 jours dans une geôle israélienne

Salah Hamouri sera fait citoyen d’honneur de la ville de Grigny (69520) le 16 mai 2009.

lundi 20 avril 2009 par Communiqué de presse

Le jeune franco-palestinien, Salah Hamouri, est condamné, sans preuve ni témoin à purger une peine de 7 ans de prison en Israël pour « délit d’intention » d’attentat. Face au silence assourdissant des politiques et des médias français, estimant de notre devoir, en qualité de défenseurs des Droits de l’Homme partout dans le monde, de contribuer à la mobilisation pour obtenir la libération et le retour en Palestine de notre compatriote, la municipalité décide de déclarer Salah Hamouri Citoyen d’honneur de Grigny.

Salah a été arrêté le 13 mars 2005 alors qu’il se rendait à Ramallah. Il a été emmené à la prison de Moskobiah à Jérusalem. Il y est resté 3 mois, en isolement et en interrogatoire. Un mois après son arrestation, sa famille a appris par la presse qu’il était accusé d’avoir comploté avec 2 autres jeunes contre le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d’extrême droite Shas, au motif qu’ils étaient passés en voiture devant le domicile de celui-ci. A cela s’ajoute la présomption de l’appartenance de Salah à un mouvement de jeunesse réputée proche du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), dont Salah n’a jamais été membre. Un « délit d’intention » a été ainsi constitué par le tribunal militaire. Salah a ensuite été transféré à la prison de Beersheba où il est resté un an et demi. Il a ensuite été transféré au centre de Hadarim, puis à Rimonim.

Le 17 avril 2008, après trois ans d’emprisonnement au cours desquels une vingtaine d’audiences ont fait l’objet de reports successifs faute de témoins et/ou d’éléments de preuve permettant d’établir sa culpabilité, Salah a été condamné par le tribunal militaire israélien d’Ofer (situé dans les Territoires palestiniens illégalement occupés) à 7 ans de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP », et ce à la suite d’une procédure de compromis. Salah a été contraint d’accepter ce compromis, sur les conseils de son avocate israélienne, Me Léa Tsemel : les termes du compromis étant, en effet, « soit vous acceptez 7 ans, soit ce sera pire ». Depuis, Salah a fait l’objet d’un nouveau transfert, et se trouve à la prison de Gilboa au Nord d’Israël. Selon les termes du jugement il sera libérable le 21 novembre 2011.

Malgré un fort mouvement d’opinion, malgré toutes les démarches effectuées auprès des autorités concernées, Salah Hamouri est toujours en prison et le silence demeure autour de sa situation. La municipalité de Grigny attribuera le titre de citoyen d’honneur à Salah Hamouri, samedi 16 mai 2009, à 10h30, à l’Hôtel de Ville en présence de sa maman, de représentants de son comité de soutien, de nombreux démocrates et de défenseurs des droits de l’homme et de nombreuses personnalités.

René Balme
Maire de Grigny (Rhône)
Le 20 avril 2009

Source: OULALA

Qui est Salah Hamouri?

Le Français Salah Hamouri dans les geôles israéliennes




Cela fait 1 585 jours que le jeune Franco-Palestinien - Salah Hamouri est enfermé dans une prison israélienne, située de surcroît dans une colonie au coeur de la Cisjordanie, à Ofer.(.......)





 

Audience avancée au 26 juillet

 

 

Voeu du Conseil régional de  Provence Alpes Côte d'Azur

Soumis par admin le 17 juillet, 2009        .     Le 10 juillet 2009, le Conseil régional de PACA a adopté un vœu pour l’intervention de l’Etat Français en faveur de la libération immédiate et sans conditions de Salah Hamouri.

Motion votée à l'unanimité par le Conseil général de Gironde

Monsieur le Président de la République,

« Nous ne cesserons de le répéter : la libération immédiate et inconditionnelle de Gilad est une priorité pour la France. » Tels sont les propos tenus par le porte-parole du Quai d’Orsay suite à la visite récente du Premier ministre israélien à Paris.

Cette déclaration parfaitement claire ne rend que plus choquante l’attitude observée pour notre compatriote de 24 ans, Salah Hamouri, emprisonné pour 7 ans en Israël à la suite d’une décision illégitime d’un tribunal d’occupation israélien installé dans les Territoires palestiniens, à Ofer exactement. Ce qui est choquant c’est que, quand bien même il est vrai que les situations soient différentes, il ne soit l’objet ni d’un traitement identique ni d’une demande ferme de même nature, à savoir que condamné illégalement il doit être libéré immédiatement.

Ceci suscite d’autant plus notre mobilisation qu’à la situation condamnable dans laquelle se trouve Guilad Shalit on sait où se trouve Salah Hamouri et qui le détient depuis maintenant plus de 4 ans.

Le 25 juin dernier, Madame Hamouri a été reçu par l’un de vos proches collaborateurs, Monsieur Boillon. Elle était accompagnée de Madame la sénatrice Monique Cerisier ben-Guiga et de moi-même.

Suite à cet entretien je veux revenir sur trois points.

1.Tout d’abord nous avons été particulièrement choqués de constater que, selon les dires de votre conseiller, pour la Présidence de la République le cas de Salah Hamouri est considéré come un cas parmi d’autres, un parmi les 2.000 français qui purgent une peine de prison à l’étranger. Le cas de Salah Hamouri ne relevant pas, en effet, du « classique » mais bien de l’exceptionnel : il a été condamné par un tribunal illégal et illégitime au regard du droit international; il a été condamné par un tribunal militaire d’occupation et non pas par un tribunal relevant d’un quelconque Etat de droit. Sa condamnation est politique. Elle résulte, pour ce qui le concerne et tandis que son dossier est totalement vide, de l’occupation israélienne de la Cisjordanie. C’est un cas politique au premier chef et une décision illégitime en son principe.

La France ne peut, quel que soit le pays où cela arrive, banaliser ni encore moins accepter pareille décision et doit demander, comme pour Guilad Shalit, prisonnier de guerre, sa libération immédiate. Ce n’est pourtant pas ce qui a été fait le concernant puisque, comme le dit votre conseiller juridique, vous estimez qu’Israël est un Etat de droit quand bien même ce pays occupe illégalement des Territoires où les jugements qui y sont rendus sont irrecevables par principe. On ne parle pas ici, de la justice qui s’applique aux israéliens pour ce qui les concerne dans leur pays mais de toute autre chose : de l’action, condamnée par la communauté internationale dont notre pays, de l’armée israélienne dans les Territoires palestiniens.

Il n’existe pas d’Etat de droit d’occupation, d’Etat de droit de colonisation, d’Etat de droit d’annexer toute une ville, d’Etat de droit de condamnation des occupés par une puissance occupante.

Pourtant, à ne pas distinguer le cas de Salah des autres et à ne pas considérer comme illégaux tous les instruments qui concourent à l’occupation les autorités de notre pays, vous rompez et vous mettez notre pays en situation de violer les décisions édictant le droit international. On ne peut pas accepter cela et c’est le pire des services à rendre à Israël que d’accepter son occupation illégale des Territoires et des conséquences condamnables qui en résultent, dont la situation de Salah Hamouri.

2.En second lieu, votre conseiller a indiqué que vous interviendrez, ceci en application de la loi israélienne cette fois, pour que la remise de peine qui doit être examinée le 28 juillet par le tribunal ad hoc aboutisse à la libération de Salah Hamouri qui aura alors purgé les 2/3 tiers de sa peine de 7 ans. Cette affirmation est à prendre en compte dès lors qu’elle est suivie d’effets concrets et significatifs de votre part, pour non pas demander mais exiger la libération de Salah Hamouri le 28 juillet.

Vous savez parfaitement qu’une remise de peine (nous dirions « une libération anticipée ») prend en compte une série de paramètres laissés à la discrétion des israéliens. Il ne peut être accepté que ces paramètres soient partagés par nous mais qu’un seul soit pris en compte et exigé : illégalement retenu Salah doit retrouver son foyer à Jérusalem-Est (et non pas être expulsé ou banni) et il ne saurait en plus présenter personnellement des excuses pour être emprisonné depuis plus de 4 ans en violation du droit international qui seul régit sa situation. Une forte détermination s’impose donc auprès des autorités israéliennes car mis en prison pour des raisons politiques il ne peut en sortir que par une décision politique sur laquelle nous avons plus que notre mot à dire. Aucun autre facteur ne saurait être premier tandis que Salah a le droit d’avoir des opinions politiques et des attitudes qui n’entrent pas dans autre chose que dans le champ strictement politique. Ce point n’est pas second.

3.Enfin, si le fait d’être reçu par l’un de vos proches conseillers est un pas en avant relativement à la situation qui perdurait depuis deux ans, il n’en reste pas moins qu’un conseiller du Président n’est pas le Président. C’est pourquoi, compte tenu du caractère exceptionnel du cas de Salah Hamouri et des échéances à venir nous ne pouvons que renouveler la demande légitime que sa mère soit reçue, à la date et à l’heure que vous choisirez d’ici au 15 juillet.

Sans mettre en cause la confiance que vous portez à vos conseillers, elle doit pouvoir vous dire directement ce qu’elle pense et il doit être permis que vous lui disiez tout aussi directement, au terme de cet entretien, ce que vous entendez faire personnellement avant le 28 juillet afin de permettre la libération de Salah Hamouri.

Personne ne peut parler à votre place et il n’est pas concevable que, ayant reçu toutes les familles ayant des difficultés saillantes et exceptionnelles à l’étranger et ceci « quoi qu’ils aient fait » – toutes soient reçues sauf celle de Salah dont le cas est extraordinaire et politique.

C’est pourquoi je renouvelle cette demande d’entretien de Madame Hamouri avec vous, étant entendu que vous voir ce n’est pas vous entrevoir, par exemple à l’occasion de la « Garden Party » du 14 juillet qui rassemble des milliers de personnes dans les jardins de l’Elysée.

Il serait incompréhensible que vous traitiez à part ce cas qui est emblématique et non pas banal pour lequel, justement pour cette raison, se mobilisent des milliers de Français et des dizaines de parlementaires de toute obédience, à l’exclusion de l’extrême droite.

Je précise que le Comité national de soutien à Salah Hamouri paiera les frais de déplacement de Madame Hamouri.

Dans l’attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la république, en l’expression des mes salutations les plus distinguées.

M. Jean-Claude Lefort
Député honoraire
Coordinateur du Comité de soutien

 


       

 

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