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17 novembre 2009

Ségolène Royal, tricarde comme Jacques Chirac ? (MAJ)

               

Image qui n'a jamais existé...
Image qui n’a jamais existé…

MAJ à 13h : à regarder l’agitation médiatique dont fait preuve Vincent Peillon depuis 48h et qui va durer encore un peu… on peut légitimement se demander si celui-ci n’a pas sciemment préparé son plan de communication… dans l’intérêt non pas de 2012 mais de 2017 en surexploitant cet épiphénomène.

Dernière petite précision, monsieur Peillon s’est celui qui de peur de perdre un mandat s’est rabattu sur une circonscription électorale consentie par Martine Aubry.  Avec son petit t14% obtenu, je doute qu’il soit apte à juger de la qualification ou non de Ségolène Royal pour 2012… les primaires ouvertes en décideront. Si, j’étais méchant, je ressortirai l’itw du magazine Fakir sur l’absence totale de Vincent Peillon sur sa circonscription quand il était encore député de la Somme… c’est violent, à jouer les donneurs de leçons… En substance… beau parleur mais très très petit « faiseux »… en clair… jamais là.

« Peillon est un serpent, répète à ses amis François Hollande. Avec lui, c’est tout pour sa gueule. Vous verrez, il trahira Royal. Il trahit toujours. » source L’express.

Article.

Extraordinaire moment socialiste que ces dernières 48 heures alors qu’au même moment Europe Ecologie semble construire un casting assez intéressant pour les prochaines échéances. Et même si il est encore difficile si cela aboutira à la constitution d’un nouveau pôle alternatif ou si il sombrera sur les récifs égotiques propres aux tumultes de la vie politique.

Bref, ce week-end, Vincent Peillon et Ségolène Royal ont fait un show particulièrement chaud…Cependant, de ce psychodrame dont les socialistes possèdent manifestement toutes les clefs, je ne suis pas certain d’une part qu’il y ait un vainqueur et d’autre part qu’on puisse en tirer des certitudes pour les deux prochaines années.

Sur les faits, il est vrai que la venue surprise de l’ancienne candidate peut sembler anachronique d’autant qu’elle avait décliné le premier rassemblement de ce type d’EAG au mois d’aout. Pourquoi y aller maintenant ?

Quant à Vincent Peillon, je crois qu’il a quelque peu surréagi voire un peu craqué le sac surtout quand il invoque un « Ici, c’est chez moi » pour le moins péremptoire et professoral alors que dans le même temps, il prêche le dépassement des querelles de chapelles. Par ailleurs, il faut tout de même rappeler que cette volonté de dépassement des vieux clivages a été largement le fait de Ségolène Royal depuis mai 2007.

Je passe sur les propos de personnes comme Filipetti qui s’est manifestement inscrite à un concours de petites phrases en n’oubliant pas au passage de souligner que la presse ne retiendra de ce week-end que ce clash. Je ne doute pas qu’après on aura droit au couplet de la méchante presse qui ne reprend que sa fessée… Aurélie faut arrêter de prendre les citoyens pour des abrutis, ta sortie ne visait qu’à une chose, faire le tour des rédactions.

Maintenant, ce nouvel épisode ségolénien invalide-t-il définitivement l’hypothèse Royal pour 2012 surtout comme le font remarquer certains avec la perte d’un soutien financier comme celui de Pierre Bergé ?

Souvenons-nous un instant de la période 93-95 et de la traversée du désert de Jacques Chirac, considéré comme has-been par tous les observateurs et par une partie non négligeable de son propre appareil. A l’époque, je me souviens que les éditorialistes impartiaux ne juraient que par un certain Edouard Balladur. Et que dire de Nicolas Sarkozy au lendemain des Européennes de 99 et de Mitterrand.

Royal n’est aucun de ces derniers, je vous l’accorde cependant n’oublions pas qu’elle a « ses » terres contrairement à d’autres… et que bizarrement l’UMP a eu bien des difficultés à trouver quelqu’un pour l’affronter ; il a fallu pour cela un énième dictat d’un Président de tous les Français.

Le plus drôle dans cette histoire, c’est d’entendre le missionnaire Jack Lang (revenant de Corée du Nord parti là-bas à la demande de Sarkozy) parlait du discrédit du PS du seul fait de Ségolène Royal… fort heureusement que le ridicule ne tue pas. Jean-Louis Bianco résume assez bien cette affaire : si le PS veut l’emporter ce n’est certainement pas en repartant divisé. Mais peut-être que pour les quadras en passe de devenir quinquas, l’important n’est plus 2012… pour les citoyens progressistes, c’est une autre hisoire.

Pour la bonne bouche, je vous invite à lire une déclaration de Peillon, chez l’ami Ronald, qui date de janvier 2009… une éternité en politique, c’est un fait.

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