Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 957
Newsletter
20 novembre 2009

Réalité et apparence, de la dispute Royal / Peillon

 

 

Des annotations de plusieurs lecteurs, sur la marge d'un article de journal.

 

J'ai lu sur Médiapart, un article du journaliste Stéphane Alliès, concernant la dispute entre Royal et Peillon, à l'issue du meeting de Dijon du 14 novembre 2009. J'ai regretté que cet article ne m'ait pas informé des reproches que Peillon et Royal se font publiquement. J'ai cherché ailleurs sur internet, des enregistrements d'interviews de Peillon et Royal, à la télévision et à la radio. J'ai rajouté un commentaire à la marge de l'article, dans lequel j'ai décrit ce que j'avais trouvé ailleurs sur internet, et que j'ai conclu en disant qui selon moi, de Royal ou de Peillon, avait raison. Quelques minutes plus tard, un internaute répond à mon commentaire par un autre commentaire, où il me contredit et m'apporte de nouvelles informations. Je remarque alors d'autres commentaires, qui m'apportent encore d'autres informations, et expriment encore d'autres opinions. Ces commentaires sont parfois écrits par des protagonistes de l'évènement, par exemple des militants du courant de Ségolène, qui étaient présents au meeting de Dijon. Ma curiositée piquée, je repars à la recherche d'autres informations ailleurs sur internet. Je réécris un nouveau commentaire, où je dis ma nouvelle opinion, et les questions que je me pose. Deux autres internautes répondent à mes questions. L'un d'entre eux m'envoie sur le billet d'un autre internaute. J'ai encore une nouvelle opinion, de nouvelles questions, que je formule dans un nouveau commentaire.

 

L'espace à la marge de l'article de journal, où les lecteurs peuvent lire et écrire des commentaires, est devenu un salon de discussion au sujet de l'évènement dont parle l'article, où les informations sont partagées, où les opinions se forgent en se confrontant aux autres opinions et en tentant de les intégrer, comme lors d'un dialogue socratique. J'embellis les choses mais il y a quand même un peu de ça.

 

Je suis parti d'une opinion au sujet de l'évènement, fondée sur son apparence construite par les grands médias. Interviews ou fragments d'interviews des protagonistes, formules employées par les journalistes, pour se référer à l'évènement, telles que "... le meeting organisé par Vincent Peillon, pour rassembler la gauche et le centre, où Ségolène Royal s'est invitée ...", suscitant une interprétation particulière de l'évènement.

 

J'ai abouti sur une explication de l'évènement, très différente de celle de départ, qui est je suppose plus proche de la réalité, même si elle contient sûrement encore beaucoup d'erreurs. L'évènement ne m'apparait pas comme une querelle sans intérêt, entre deux politiciens au seul service de leur égo. J'ai eu du plaisir à construire cette explication, car je trouve intéressant de découvrir comment, "en vrai", fonctionne la vie politique, se comportent ses protagonistes.

 

La dispute Royal / Peillon.

Mon explication de la dispute Royal / Peillon est la suivante.

D'un côté, existe une organisation politique, nommée "Espoir à Gauche", dont la personalité la plus importante, celle qui a le plus fondé cette organisation, est Ségolène, dont les militants de base se reconnaissent le plus souvent en Ségolène, et dont le projet est fortement "Ségolènien". 

D'un autre côté, il y a Peillon, qui souhaite créer une organisation politique, qu'il appellera finalement le "Rassemblement Social, Ecologique et Democrate". Cette organisation devrait réunir des personalités des Verts, du MoDem, des dissidents PC, des associatifs, et des membres du PS dont il serait le plus éminent. Cette organisation devrait produire un spectacle médiatique, présenté au public comme un "débat", visant à "construire un vrai projet politique" transversal, alternatif à la politique de Sarkozy, en vue des élections présidentielles de 2012. Enfin, cette organisation excluerait de ses débats tout éventuel candidat à l'élection présidentielle, de manière selon Peillon, à pouvoir réunir des gens qui ne soutiendront pas le même candidat, et de maniere a être concentrée sur la construction d'un projet politique, plutôt que sur le soutien d'un candidat, plutôt que sur l'acclamation béate d'une icône médiatique.

Le problème de Peillon, c'est qu'il ne peut créer à lui tout seul ce "Rassemblement" dont il serait la pièce maitresse. Peillon a besoin pour soutenir son projet, d'une importante organisation politique, riche en militants de base pouvant remplir une salle de meeting, riche en hommes politiques influents pour garnir la premiere rangée de sièges de cette salle, riche en moyens financiers et en mécènes pour financer des meetings, des brochures, un site internet. Peillon a donc besoin d'utiliser l'organisation "Espoir à Gauche", pour y inséminer la graine du "Rassemblement" qu'il souhaite voir se développer autour de lui, puis pour que cette graine s'y developpe comme un embryon dans le ventre de sa mère.

Lors de l'été 2009, Peillon est l'un des principaux dirigeants du courant "Espoir à Gauche", et il organise les ateliers d'été de ce courant. Il invite à ces ateliers des representants de tous les partis qu'il voudrait rassembler dans son "Rassemblement" : de Sarnez, Cohn-Bendit, Taubira, Hue. Il affirme publiquement que ces ateliers sont à ses yeux le commencement, "d'un" rassemblement "écologiste, socialiste et démocratique".

intervenants.JPG

 

Taubira, Cohn-Bendit, Hue, de Sarnez, Peillon, aux ateliers d'été du courant "Espoir à Gauche", à Marseille en août 2009

 

spectateurs.JPG

 

Pierre Berger (deuxième à gauche), à l'atelier d'été du courant "Espoir à Gauche", en août 2009

C'est en novembre 2009, que la gestation par l'"Espoir à Gauche", du "Rassemblement", devrait aboutir. L'acte de naissance du "Rassemblement" devrait être un meeting a Dijon, dont les principaux intervenants seront ceux des ateliers d'été d'"Espoir à Gauche", dont le principal mécène est le principal mécène d'"Espoir à Gauche", le fortuné Pierre Berger. Peillon fait préparer pour son "Rassemblement", des brochures, et un site internet de qualité professionnelle : contenus vidéos, design soigné, possibilité de partage sur Facebook.... Ce site et ces brochures présentent le "Rassemblement" comme une organisation indépendante d'"Espoir à Gauche". Dans le site internet, le "Rassemblement Social, Ecologique et Démocrate", est présenté ainsi : "ouvert à tous ceux qui veulent, dans le débat et la confrontation des idées, participer à la construction d'un grand projet pour une autre France que celle de Nicolas Sarkozy. Que nous soyons socialistes, écologistes, démocrates, communistes, républicains, radicaux, syndicalistes, militants associatifs… ou simplement engagés dans le combat pour la démocratie et la justice ...". Pas de référence dans cette présentation, au courant "Espoir à Gauche", dont le logo n'apparait pas sur le site. Une invitation au meeting de Dijon est adressée aux militants d'"Espoir à Gauche". Contrairement aux brochures du "Rassemblement" tant attendu, cette invitation est faite au nom de l'organisation "Espoir à Gauche". Quelques jours avant le meeting de Dijon, Peillon explique dans la presse qu'il serait préférable selon lui, que Ségolène ne vienne pas à Dijon. Ségolène est une éventuelle candidate à l'élection présidentielle.

 

site.JPG

 

Le site internet du "Rassemblement Social, Ecologique et Démocrate"

 

invitation.JPG

 

L'invitation au meeting de Dijon du 14 novembre 2009, adressée aux militants du courant "Espoir à Gauche"

 

Samedi 14 novembre 2009, c'est le meeting de Dijon. Ségolène est présente. Peillon ouvre publiquement le feu sur Ségolène, lors d'une interview, en lui reprochant d'être venue. Peillon mettra en ligne le lendemain, le site internet de son "Rassemblement". Peillon affirmera à la presse que le meeting de Dijon ne concerne pas particulièrement le courant "Espoir à Gauche", par exemple lors d'une interview sur LCI face à Christophe Barbier, où il montre la brochure du "Rassemblement", et lors d'une interview sur France 5 face à Thierry Guerrier, où est aussi diffusé un fragment d'interview de Ségolène.

Quelques questions restent en suspens. Peillon a-t-il caché ses ambitions à Ségolène et aux militants d'"Espoir à Gauche", ou a-t-il été transparent ? Peillon souhaite-t-il organiser un véritable débat, ou un simulacre médiaque de débat ? Certes, Peillon a utilisé le courant "Espoir à Gauche", comme mère porteuse de son organisation le "Rassemblement", qui exclut de ses débats Ségolène. Mais pourquoi serait-ce immoral ? Pourquoi aurait-il eu le devoir de ne pas faire ce qu'il a fait ? Après tout, le projet qu'il propose n'est-il pas intéressant, ne mérite-t-il pas d'être défendu, ne comble-t-il pas un vide ?

 

Retour aux lumières cathodiques.

Les reproches publics de Peillon à Ségolène, sont les suivants. Afin que des gens issus de divers partis, susceptibles de soutenir divers candidats à l'élection présidentielle, puissent se réunir, afin qu'il puissent se concentrer sur la construction d'un projet politique, plutot que sur le soutien à une personne, Peillon a demandé aux éventuels candidats à la présidentielle de ne pas venir à Dijon. En venant à ce rassemblement, Royal fait donc quelquechose que Peillon, et sûrement beaucoup d'autres personalités présentes, lui avaient demandé de ne pas faire. A première vue, j'ai trouvé ces arguments très convaincants.

Ségolène lui répond publiquement, qu'elle fait ce qu'elle veut, que les militants de base étaient contents de la voir et ne comprennent pas pourquoi Peillon s'est mis en colère, qu'elle ne tolèrera pas qu'il persiste dans sa protestation, que c'est elle qui a donné à Peillon une place de second dans son courant à elle, "Espoir à Gauche", et qu'elle a décidé, pour le punir, de nommer à sa place d'autres personnes. Réponse qui peut, à première vue, paraitre puérile et peu démocrate.

De nombreux militants du courant "Espoir à Gauche", accusent Peillon d'avoir volé ce courant à ses militants, pour en faire un instrument au service d'ambitions qui ne sont pas les leurs. Ambitions qui ne sont pas les leurs, parcequ''ils ne les ont pas construites ensemble, comme le veut pourtant peut-être la notion de "démocratie participative" défendue par Ségolène et le courant "Espoir à Gauche". Ainsi Najat Vallaud-Belkacem, porte parole de Ségolène, affirme dans un communiqué fait à la suite du meeting de Dijon, que : "L’Espoir à Gauche n’appartient à personne, et un courant n’est rien d’autre que des militants et responsables socialistes qui se regroupent à un moment donné pour faire valoir leurs idées au sein du parti. Ségolène Royal a toujours mis un point d’honneur à respecter scrupuleusement ces règles du jeu en n’ayant jamais eu le moindre mot ni fait le moindre geste visant à détourner l’Espoir à Gauche de ses objectifs initiaux. On peut l’accuser de tout ce qu’on veut, mais certainement pas d’avoir soumis le courant à ses intérêts personnels. ...  A Dijon, Vincent Peillon a brutalement changé les règles du jeu. ... La mission que Ségolène Royal nous a demandé, ... est une mission de clarification dans le seul but de rendre aux militants ce qui leur appartient ... Pour ma part, ... je n’accepte pas l’autorité des chefs autoproclamés ni pour moi, ni pour les autres. Les militants qui soutiennent Ségolène Royal ont été suffisamment floués comme ça  pour ne pas se retrouver pris en otage par qui que ce soit, et c’est la même chose pour tous les autres qui n’ont pas demandé à se ranger derrière un Général de Brigade ... Contribuer à ce que la logomachie stérile prenne fin au plus vite, et que chacun retrouve un cadre clair dans lequel assumer ses responsabilités : c’est ni plus ni moins ce que Ségolène Royal nous demandé de faire avec tous ceux qui voudront nous y aider."

Mais qui, en ayant seulement entendu les déclarations publiques de Ségolène et de Peillon, peut comprendre pourquoi Ségolène est en colère ?

°°°°°°°°°°°

Quelques commentaires sur mediapart, suite à cet article

 

 

Bonne enquête,bien documentée,mais superficielle. Car le problème principal reste posé : pourquoi Peillon a-t-il agi comme cela ?

- a-t-il agi de son propre chef ou a-t-il eu cette attitude en accord avec la direction du PS ?

- n'est-il pas,comme de nombreux éléments d'information l'attestent,un sous-marin de DSK cherchant à déstabiliser Ségolène ?

"Rendre aux militants ce qui leur appartient" : pauvres militants,abusés et manipulés !

 

 

 

 

Au contraire, vingtras, je trouve, et de loin, que c'est la meilleur enquête faite jusqu'ici à propos de ce conflit. Honte aux journalistes.

Que je sache, l'auteur n'est pas journaliste. Il a fait bien plus qu'aucun d'entre eux ait fait sas les moyens dont les gens du métier disposent. En tout cas, il n'a pas occulté ce qu'il s'est donné la peine d'aller chercher et trouvé.

Que cela nous plaise ou pas. Évidemment, l'enquête n'est pas exhaustive mais l'on peut trouver un début d'explication de l'incompréhension et de la polémique qui s'est établie parfois même de la part de gens bonne volonté.

 

C'est la première fois que:

- l'on met et parallèle les deux invitations envoyées.

- la mauvaise foi de Peillon lorsqu'il a montré, sur toutes les caméras qui ont voulu lui donner la visibilité, uniquement le document qui allait de pair avec ses mensonges.

- l'intention sournoise, réfléchie et malfaisante qui a dirigé tous les pas de ce politicard d'opérette pour faire tomber dans un traquenard Madame Royal et du coup, croyait-il, profiter de l'éclat de sa venue (sans elle pas de caméras) pour faire parler de son nouveau courant? mouvement?.

Celui qui restera pour moi "le serpent" appellatif que j'ai refusé de lui octroyer et combattu jusqu'à cet évènement - en punition de ma naïveté, je l'octroirai dorénavant, celui de "macho atávico "- voyant qu'en définitive le coup se retournais contre lui, a pété les plombs et s'est laissé aller à des injuries, diffamation, mensonges que je pense doit commencer à regretter: il a découvert son vraie visage à ceux qui l'ignoraient encore.

Il est allé très loin.

Peut-être, pensait-il qu'il arriverais à entraîner Madame Royal dans cette surenchère de langue vipérine. Il s'est trompé sur le caractère et le respect de l'éthique que cette femme s'est imposé à elle même, chose que Peillon ne peut pas comprendre et s'en offusqué à en perdre la raison. Quelle pitié!

 

 

 

 

Franchement qui s'intéresse encore au PS? Il y a eu à une époque des experts en kremlinologie, on se souciait du diabète d'Andropov et du coeur de Tchernenko, cet intérêt tout gériatrique se déporte aujourd'hui sur le corps malade du PS. On a l'impression que plus le gâteau se rétrécit, plus les luttes en deviennent acharnées. Je crois que les dirigeants du PS n'ont pas imaginé l'effet de la "tricherie" de l'élection du premier secrétaire sur les sympathisants, lequels se sont dit: c'est grillé!

 

 

 

"Peillon a-t-il caché ses
ambitions à Ségolène et aux militants d'"Espoir à Gauche""

OUI. Et surtout à ceux de Désirs d'Avenir, dont vous omettez de signaler qu'il est la matrice de l'affaire et constitue sa base militante.

Tout en dénonçant les ambitions de celle qu'il tente de gruger. Mais cher Samuel, il va vous falloir refaire la même enquête concernant  le trucidage de NPS, de la même façon, par le même, en d'autres temps. Il s'agit de récidive.

 

 

 

C'est un beau boulot, c'est tellement rare.

Je vous propose d'ajouter cet article de l'Express parut en Février 2009

Son titre "les ambitions de Mr Peillon"

On y touves par exemple: "Il ne veut plus être le simple porte-valise, celui qui donne des idées et écrit des discours, hier pour Lionel Jospin, aujourd'hui pour Ségolène Royal, raconte son vieux complice, le député Pascal Terrasse. Il est temps qu'il pense à d'autres fonctions." Un proche complète: "Vincent prépare la présidentielle de 2012, c'est net et précis."

et lorsqu'on lui pose directement la question il fini par avouer ""Je n'exclus rien. On verra en 2011..."

Vous y lirez aussi des confidences sur Ségolène Royal et ce que penses de lui quelques socialistes, dont l'ancien premier secrétaire.

Alors, après tout ça, Ségolène Royal n'avait que deux solutions, abandonner le courant à Peillon ou le reprendre.

Ceux qui sont pour Peillon vous dirons qu'elle devait lui laisser, ceux qui sont pour Royal vous diront le contraire.

Mais ne cherchez pas ailleurs d'autres explications, elle a fait une erreur en évitant Marseille car cela n'entrait pas dans sa stratégie du moment qui était après l'accord avec Martine Aubry de ne pas participer à quoi que ce soit qui puisse étre dénoncé comme de la division.

D'ailleurs réfléchissons deux secondes sur le rdv de Marseille, les propos de Solférino ont été très mesuré, personne n'a parlé de scandale, de division ou bien même de scission, Peillon ne fait peur à personne, maintenant imaginez si Royal, même sans en être l'initiatrice si était rendu.

Je crois que nous aurions explosé le mur du çon!.

Mais voilà, il y a toujours, en politique des choix à faire qui correspondent toujours à des situations de danger.

Elle a pris ses responsabilités aujourd'hui, en a accepté le danger que ça représente, reconnue sa faute (laisser Peillon seul dans le courant) elle n'a plus qu'à nous faire la démonstration, comme souvent, qu'elle est plus forte que les autres.

 

 

 

Peillon a-t-il caché ses
ambitions à Ségolène et aux militants d'"Espoir à Gauche"

OUI

Il a caché ses intentions, à savoir s'affranchir du courant Espoir à gauche, issu de la motion de Reims, au nom duquel le 1er  rassemblement de Marseille a eu lieu, en septembre dernier, et qui a réuni les personnalités sur votre photo.

Et dont il était l'animateur.

Il y a donc eu volonté d'écarter S Royal, de la part de Peillon (le prétexte selon lequel "il ne fallait pas que vienne à Dijon un-e- présidentiable" ne 'trompant' que ceux qui veulent y croire).

D'où la 'nécessité' de présenter, après le 2ème rassemblement du 14 novembre à Dijon, comme un fait accompli, une nouvelle scructure, Rassemblement..., sous la bannière de laquelle 'aurait' eu lieu la rencontre de Dijon.

Le tout en impliquant des militants Désirs d'Avenir/Eag, à l'insu de leur plein gré.

Cette manoeuvre a échoué, puisque S Royal en personne s'est déplacée à Dijon pour siffler la fin du match/putsch/Opa

Cette manoeuvre visait le détournement du travail de préparation, sur la base d'un rassemblement républicain trans-partis, pour 2012, autour du tandem SR/VP,  au profit de ce dernier.

La seule question qu'il faille se poser aujourd'hui est la suivante : cette 'opération' s'est-elle déroulée sous la seule responsabilité de VP, où bien Solferino (= Tssr), en est-elle partie prenante ?

Nous avons observé un certain silence, et n'en savons pas davantage à cet égard.

Ce qui n' a pas beaucoup d'importance.

Seul compte le fait que l'opération Peillon est à présent démasquée.

Edit : cette péripétie s'inspire du même processus, hélas classique, qui voit un entrepreneur lambda constater la fuite, avec la caisse et le fichier clients, de son associé.

En droit, c'est carrément un délit pénal, qui vaut, à celui qui est 'rattrapé', un passage au Tribunal de Correctionnelle !

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité