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29 novembre 2009

Dray reçoit le soutien de Royal

Ecarté des régionales,  Dray reçoit le soutien de Royal

 

 

 

reçoit l'appui de . L'ex-candidate à la présidentielle a jugé dimanche «inadmissible» qu'on fasse subir «une double peine» à Julien Dray, écarté des listes aux régionales en raison de ses démêlés judiciaires.

Julien Dray a décidé de maintenir sa candidature sur la liste de l'Essonne  

 

Dans un long billet publié sur son blog, le socialiste, visé depuis un an par une enquête pour abus de confiance, estime que son parti a «foulé aux pieds» des «valeurs fondamentales de la République», comme la présomption d'innocence. Expliquant qu'il s'agit de simples prêts qu'il a remboursés, il assure n'avoir bénéficié d'aucun enrichissement personnel, réfutant toute malversation.

Interrogée par France 5, la présidente PS de la région Poitou-Charentes a affirmé: «Il y a la présomption d'innocence. Julien n'est toujours pas jugé et je trouve quand même inadmissible de lui faire subir la double peine. Pourquoi la double peine? La peine de laisser croire qu'il est jugé et condamné et la peine politique de ne pas le mettre sur la liste», a-t-elle fait valoir.

Autrefois proches

«Les socialistes qui se sont battus contre la double peine ne doivent pas, je pense, l'infliger à Julien Dray», a affirmé l'ex-candidate à l'Elysée pour qui «il n'a aucune raison d'être chassé de cette liste sinon une double peine avant même qu'il ne soit jugé». Jack Lang et André Vallini avaient déjà apporté leur soutien au socialiste écarté.

Julien Dray était très proche de Mme Royal étant son conseiller durant la campagne présidentielle avant de s'en éloigner. Il avait signé sa motion Espoir à Gauche pour le congrès de Reims.

Dray : «Refus du lynchage médiatique»

«Ma candidature n'est ni une question personnelle, ni une question d'avantages matériels, mais une question de principe. Tout comme mon affaire, et le cortège de dérapages qui l'ont entourée ces 11 derniers mois, ne concernent pas que Julien Dray, mais des valeurs fondamentales de la République. C'est pour ces principes et ces valeurs, qui ont été foulés aux pieds des mois durant, que je maintiens ma candidature : la présomption d'innocence, le refus du lynchage médiatique comme loi (de la jungle), la préservation de la vie privée», écrit celui qui est aussi vice-président du conseil régional.

Julien Dray explique par ailleurs avoir proposé en vain de «geler» la tête de liste de l'Essonne en attendant que la justice se prononce sur son dossier, le 15 décembre.

Il s'en prend à Aubry

Le député s'en prend également à la direction du PS qui, «au nom de l'opinion», a réclamé sa mise à l'écart et lui «fait payer un certain nombre de faits politiques» qu'elle ne lui a «jamais pardonnés».

Il s'indigne des propos de la première secrétaire Martine Aubry qui, commentant sa mise à l'écart, se serait exclamée : «On se demande ce que fait la justice. Il n'est même pas mis en examen». «Maladresse d'expression, peut-être, mais tellement révélatrice», estime l'élu de l'Essonne.

 

            


Leparisien.fr

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