Ségolène Royal / Cohn-Bendit : l'écologie sociale contre l'écologie politique.
A lire sur LePost.fr par L'actu
Royaliste le 25/03/2010
Ségolène Royal et Dany Cohn-Bendit, pour Europe Ecologie, s'opposent très
fortement sur la taxe carbone. Sur ce débat ce sont deux conceptions
politiques de l'écologie qui s'affrontent. Celle de DCB est
symptomatique d'une vision politique de l'écologie. Celle de Ségolène
Royal est consécutive d'une écologie sociale. Ces deux visions
qui s'affrontent ont un même objectif: la réduction des gaz à effets
de serre, mais n'entendent pas utiliser les mêmes leviers.
La taxe carbone vue par DCB est basée sur une vision
globale et large de l'écologie
. On considère le taux
de carbone produit par le pays et on envisage des mesures visant à le
réduire par la seule méthode connue: la taxe ou
l'impôt. Dans l'esprit de ceux qui font de l'écologie politique
cela se tient. En taxant plus les secteurs polluants on incite à
diminuer leur activité. Encore faut-il que la taxe s'attaque
directement aux plus gros pollueurs or on le sait, ce sont eux les
premiers exemptés de la taxe sous le prétexte fallacieux des
ultra-libéraux, que les entreprises investiraient massivement dans
la recherche. Donc en attendant ce sont les particuliers et les
entreprises de premier niveau, liés au territoire, qui subiraient de
plein fouet l'impact de cette taxe en attendant que les
grosses entreprises veulent bien nous mettre des produits
compatibles avec le respect de l'environnement.
On se souvient que le PS, par l'intermédiaire de Martine Aubry,
avait massivement soutenue cette réforme initiée par Rocard. Il est vrai
que c'est l'homme des usines à gaz administratives. Il adore ça le
Rocard. Et lui il préconisait d'y aller encore plus fort sur le montant
de la taxe! C'est à cette référence que DCB en appelle à
notre intelligence qualifiant les propos de Ségolène Royal de
ridicules sur la taxe carbone. Elégant:
"Royal raconte n'importe
quoi"
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.
Ségolène Royal ,
quant à elle, prône une écologie incitative et non une écologie
punitive.
Pensez donc déjà qu'en période où l'on demande à l'état de faire des
économies on allait créer une commission chargée de surveiller la
collecte de la taxe et de sa redistribution à l'euro près!
Ben voyons. Qui y croit franchement?
L'écologie incitative c'est une vision sociale de l'écologie. En
deux temps: Subvention à la croissance verte par des baisses de charges
incitatives ( donnant-donnant) et incitation à consommer
écolgique en baissant la TVA sur les produits verts. Simple non? Et
beaucoup plus efficace que l'usine à gaz rocardienne.
Evidemment il y aurait aussi des prélévements obligatoires sur les
bénéfices des entreprises liées au pétrole et aux secteurs polluants
comme la chimie par exemple. Voilà ce qu'est une fiscalité
juste. Qui touche-t-elle? Les entreprises polluantes et leur super
bénéfices en temps de crise. Et pour les particuliers il existe déjà la
TIPP et la TVA. C'est amplement suffisant! On peut aussi
inciter fiscalement à modifier écologiquement son habitat.
Ce sont donc bien deux visions écologistes qui s'affrontent
. Une basée sur un enjeu
global mais déconnecté de la réalité quotidienne
des peuples, l'autre qui la prend en compte et qui s'attaque aux
gros pollueurs. Deux conceptions de l'écologie pour l'avenir. Ségolène
Royal prône depuis toujours l'éco-sociétalisme et le met en
oeuvre dans sa région. La croissance verte doit permettre de
faire émerger une gamme de produits, de biens et de services respectueux
de l'environnement. C'est cela que nous devons inciter
et la planéte nous dira merci.
Taxe carbone : Ségolène Royal a finalement gagné...