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10 septembre 2010

Ségolène royal : "à vous de juger" sur FR2 le jeudi 9 septembre 10

Ségolène Royal : "Et taxer les pauvres, c'est le miracle ?"


   Avatar     Par Tittine sur LE POST                      

      

C'est la Ségolène Royal des grands soirs qui est intervenue lors du "A vous de juger", spécial retraites.

 

On comprend que François Fillon ait exigé et obtenu de ne surtout pas avoir de débat, lorsque l'on a entendu Ségolène Royal. Elle l'aurait laminé.

La présidente de la région Poitou-Charente a été impériale. Pratiquement sans note, sauf sur les maladies professionnelles, ce qui se conçoit, elle a tenu la dragée haute à ses contradicteurs.

Oui, ses contradicteurs. Hier soir, Arlette Chabot dont on n'attendais pas moins et Jean Boissonat ont bien tenu le rôle de représentants d'un gouvernement qui est regrettablement parti avant que Ségolène Royal n'arrive. Un joli moment de mépris qui n'étonnera, au fond, personne.

Et donc, tout en notant le silence du Medef, dont c'est finalement la réforme, elle a martelé ses arguments, en dépit d'innombrables interruptions. Interruptions, dont on ne s'étonnera pas davantage qu'elles n'aient pas eu lieu lors de l'assommant monologue du Fillon.

Insistant sur "la liberté de partir à 60 ans", elle a assuré que si la gauche revenait au pouvoir, elle abolirait les dispositions que le gouvernement s'apprête à faire avaliser par le parlement.

Revenant sur la contre-réforme proposée depuis le début de l'année par le parti socialiste, elle a indiqué qu'il convenait de cesser d'épargner "ceux qui se gavent" et de faire payer les ouvriers, les employés et les malades. Et que tout au contraire, il faut faire cotiser tous ces revenus qui en sont exemptés par la droite : stock-options, retraites chapeau, intéressement, etc.

"C'est à nous, les retraites", s'est-elle exclamé, affirmant que la gauche organisera un référendum sur ce sujet. Lorsque Arlette Chabot a cru bon de lancer "et taxer les riches, c'est le miracle ?", la réponse a fusé, assortie d'un sourire assassin "et taxer les pauvres, c'est le miracle ?"

Insistant sur le fait que le réel projet du gouvernement est de faire passer les fonds de pension afin que les assurances privées récupèrent la majorité du "pactole", elle a réaffirmé l'importance du "partage des richesses". Elle a même évoqué à ce propos une anecdote lors du dernier conseil des ministres de gauche, en 1993, lorsque François Mitterrand leur a dit que la seule ambition de la droite serait de mettre à mal la retraite à 60 ans.

Et justement, dénonçant les réformes des retraites précédemment votées par la droite, elle a rappellé qu'elles avaient conduit à une réduction de 20% du montant des retraites effectivement versées.

Enfin donc, pour Ségolène Royal, la volonté du gouvernement est de faire payer les plus pauvres pour que les privilégiés soient épargnés, puisque le capital n'aura pas à cotiser. Elle l'a dit, "pour les Français, c'est insupportable. Nous allons nous battre le dos au mur".

Et après, il y en aura pour dire que la gauche et la droite, c'est la même chose...

Et vous qu'avez-vous pensé de Ségolène Royal ?

 

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Retraites : Fillon défend la réforme, Royal veut un référendum

 

Arlette Chabot et François Fillon sur le plateau de

      

AFP/BORIS HORVAT

      

Arlette Chabot et François Fillon sur le plateau de "A vous de juger"

   

Deux jours après l'importante mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites, François Fillon s'est livré jeudi soir à un plaidoyer de défense de sa réforme des retraites, sans bouger d'un iota sur son contenu, y compris sur le report de l'âge légal. Un exercice convenu, sur le plateau de France 2, où se sont succédés le premier ministre, Ségolène Royal, Bernard Thibault, François Chérèque, et Eric Woerth, en duplex de l'Assemblée.

Entretien             Bernard Thibault : "On peut aller vers une crise sociale d’ampleur"       
Décryptage
            Retraites : l'intersyndicale, divisée, ajuste sa riposte       
Editorial             Les Français et la peur de l’avenir                                                  

Fillon inflexible sur la réforme. Pendant une demi-heure, le premier ministre a défendu pied à pied le texte débattu à l'Assemblée nationale et notamment le passage de 60 à 62 ans, comme l'avait déjà fait Nicolas Sarkozy en Conseil des ministres mercredi. Au passage, il a affirmé que le véritable chef d'orchestre de la réforme était le président de la République tout en renouvelant son soutien au ministre du Travail, Eric Woerth, qui n'a "pas commis de faute" dans l'affaire Bettencourt et ce au lendemain d'une visite des policiers au siège de l'UMP.  L'allongement de l'âge légal, qui cristallise aussi la fronde des syndicats, est "au coeur de la réforme", conditionne "l'équilibre des régimes de retraite" et permet de sauver le système par répartition, a plaidé François Fillon en réponse à "l'inquiétude des Français" qu'il "comprend parfaitement". "La réforme que nous proposons, elle est très raisonnable, elle s'inscrit dans une continuité après celles de 1993 et de 2003" qu'il avait lui-même conduite, a affirmé le Premier ministre devant ministres et cadres de l'UMP. A plusieurs reprises pour justifier les choix du gouvernement, François Fillon s'est appuyé sur les exemples de pays européens où, selon lui, "le débat se fait entre 65, 66 et 67 ans". Il a aussi souligné que la réforme n'était pas "définitive" et qu'il faudrait "faire évoluer les choses" au fil de son application.

Ségolène Royal offensive. Représentant le Parti socialiste, la présidente de la région Poitou-Charentes a dénoncé : "La réforme de François Fillon est la réforme du Medef". L'ex-candidate à la présidentielle a "solennellement" promis que, face au "camp des irresponsables", le PS rétablirait la retraite à 60 ans en cas de victoire en 2012. "Pourquoi oui ? Parce que contrairement aux embrouillaminis qui sont régulièrement avancés -on a encore eu un exemple avec M. Fillon (...) C'est quoi la retraite à 60 ans? C'est la liberté de pouvoir profiter de son travail lorsqu'on a cotisé pendant 40 ans. Est-ce que c'est injuste? non", a-t-elle poursuivi. Entourée notamment de Benoît Hamon, Harlem Désir sur le plateau de l'émission, elle a souvent employé la première personne, retrouvant des accents de sa campagne présidentielle de 2007.

"Quand vous remettez en cause la liberté de prendre la retraite à 60 ans vous frappez les ouvriers, les petits employés, vous frappez les femmes", a dit Mme Royal. Elle a défendu l'idée d'un référendum sur les retraites, et a promis que le Parti socialiste proposerait aux Français de se prononcer sur la question s'il revenait au pouvoir en 2012.

Thibault et Chérèque dénoncent l'"autisme" du gouvernement. Les syndicalistes n'étaient, eux, pas satisfaits de l'émission. Invités à parler après François Fillon et Ségolène Royal, ils ont beaucoup dénoncé ce format d'émission qui les laissait de côté. Autre motif de mécontentement,"l'autisme" du gouvernement, qui refuse, selon eux, de dialoguer sur le fond. : "On a encore le temps de dialoguer avec le gouvernement, puisque le dialogue n'a pas vraiment eu lieu", a ainsi estimé François Chérèque. Ils ont aussi beaucoup insisté sur le caractère "injuste de la réforme", résultante selon eux d'une "crise du capitalisme" dans laquelle les Français n'ont pas de responsibilité. Bernard Thibault n'a pas manqué de rappeler le succès des manifestations mardi : "Le gouvernement a présenté un calendrier très serré, nous avons pu nous mobiliser les 24 juin et 7 septembre, une première dans l'histoire sociale de ce pays". Reste à savoir si cette mobilisation se maintiendra dans la durée. "Il nous faut obtenir une participation plus importante encore dans la journée de manifestation et de grève du 23 septembre", a reconnu Bernard Thibault.

Eric Woerth relégué en fin d'émission. Les invités se sont succédés sans se parler, contrairement à la tradition dans ce genre d'émission. Le ministre du travail est intervenu en duplex depuis l'Assemblée nationale, où le débat se poursuit. MM. Thibault et Chérèque ont refusé de débattre avec le ministre du travail, assurant que le gouvernement avait imposé François Fillon en début d'émission. Eric Woerth a de nouveau nié avoir été déstabilisé par l'affaire Bettencourt, et refusé de répondre à une question sur sa démission : "Ce n'est pas du tout le sujet", a-t-il affirmé, assurant être "tout à fait concentré" sur le dossier des retraites.

 

Vous pouvez retrouver le direct commenté de l'émission ci-dessous.<a href="http://www.coveritlive.com/mobile.php/option=com_mobile/task=viewaltcast/altcast_code=bff6b91b6e" mce_href="http://www.coveritlive.com/mobile.php/option=com_mobile/task=viewaltcast/altcast_code=bff6b91b6e" >Commentez avec nous "A vous de juger" !</a>

LeMonde.fr

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Ségolène Royal fait mouche « et taxer les pauvres, c’est le miracle ? »

 

 

        h-20-2213728-1284066062-1-.jpgDans l’émission « A vous de juger » sur France 2 :       

      

        Après la séance dendormissement collectif menée par le premier ministre,         François Fillon, qui a joué la scène classique du répertoire gouvernemental : « tout va très bien braves gens, dormez tranquille ! » Ségolène Royal est intervenue pour réveiller les         Français et lancer lassaut contre le palais des mille et une nuits       

        De suite, elle a replacé le débat sur l'enjeu essentiel : la remise en cause de notre système des retraites         vise à offrir aux rapaces de la finance la main mise sur les retraites des salariés. Cest la réforme du Medef !La         socialiste a très clairement expliqué que progressivement, les Français ne feront plus confiance en la retraite par répartition et se tourneront vers des officines privées.       

        Puisque l'entrée dans la vie active recule, puisque les phases de chômage se         multiplient, puisque les seniors sont virés des entreprises, progressivement les Français ne croiront plus à la retraite par répartition. Nous allons entrer alors dans le chacun pour soit en         donnant aux prédateurs financiers nos retraites.       

        Faisant référence à François Mitterrand, elle a rappelé que « le dos aux murs » la gauche doit résister pour maintenir, face         à la droite et au grand capital, notre capital commun.       

        Condamnant la réforme injuste du gouvernement faite sans réelle concertation avec les partenaires sociaux et les Français,         Ségolène Royal, avec les socialistes, sest engagée « solennellement » à restaurer la liberté de         partir à la retraite à 60 ans. Pour financer nos retraites et notamment la prise en compte de la pénibilité du travail, la socialiste veut taxer davantage le capital pour une         réforme plus juste qui garantisse une meilleure répartition des richesses produites dans notre pays.       

              

A la remarque d’Arlette Chabot « taxer les riches, c'est le miracle ? », sa         réponse a fait mouche : "et taxer les pauvres, c'est le miracle ?"    

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