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16 février 2011

POURQUOI TOUTE CETTE AGITATION AUTOUR DE DSK CES DERNIERS JOURS ?

15/02/2011 à 21h14               -

HETERODOXA sur LE POST

 DSK, le P.S. (Solférino-parisien) et les médias Strauss-kahnolâtres font fausse route. Ils vont vers le mur, et c’est tant mieux !


Plan de l’article :

A. Turbulences dans la maison DSK

B. La fausse polémique solférino-médiatique autour de DSK

C. Les errances et erreurs stratégiques des favoris médiatiques dans la guerre des roses 

 

A. Turbulences dans la maison DSK

 

DSK est de retour, il contre-attaque pour ne pas plonger et disparaître. Depuis quelques semaines, le petit monde médiatico-politique ne pouvait plus se voiler la face, la bulle s’essoufflait et crevait petit à petit. Cela sentait le brûlis dans la maison DSK. D’où les jérémiades de Cambadélis qui déplorait le retour de la machine à perdre, mais en réalité c’était et c’est toujours le spectre de la défaite de son champion washingtonien qui plane au-dessus d’eux et prend de plus en plus consistance.

 

Il était de plus en plus évident que la candidature DSK laissait les Français, mais surtout que les sondages en intentions de vote pour le pseudo-superchampion stagnait autour de 30%, et commençaient à décroître. En fait si on n’est lucide, c’est éclatant que le bruit médiatique fait autour de lui est complètement disproportionné par rapport aux intentions de vote (je parle d’intention de vote pour un candidat, la seule chose qui compte, pas de popularité, préférence, supposition). Mais nos médias ont décidé de nous intoxiquer au lieu de présenter une analyse critique de la réalité électorale.

 

En fait la maison DSK prend le feu depuis le début décembre avec l’entrée en campagne de Royal. Elle est le caillou dans la chaussure, le grain de sable qui enraye la dynamique DSK. Hollande et Aubry sont aussi gênants pour lui, mais moins que la diabolique Royal. Ces deux autres sont des timorés qu’il peut facilement rallier à lui. Aubry ne sait pas parler aux Français et ne fait que s’effondrer en termes d’intentions de vote. Hollande cède de plus en plus au bobo-médiatico-parisianisme où tout n’est que communication, superficialité et embullement (se mettre dans une bulle que l’on croit être la réalité). Mais sa principale rivale, c’est Royal, et elle est têtue, tout le monde le sait, voilà pour quoi certains la détestent et d’autres l’admirent. Contrairement au discours médiatique dominant, elle qui progresse et n’est plus loin de le rattraper ; contrairement, à l’intox médiatique, elle a fait un bon début de campagne, tout en ruse, en calcul et en finesse. Les équipes de DSK savent bien qu’elle est de loin la deuxième en intention de vote, elle est à ses trousses, et que si elle continue, elle va lui passer devant, ce qui le découragerait de se présenter pour prendre une rouste.

Vous me direz mais je suis dans le délire, le déni des réalités des ségolénistes. Mais franchement, posez-vous ces questions : Les médias français sont-ils honnêtes ? Disent-ils l’opinion réelle des Français ou cherchent-ils plutôt à induire, à fabriquer, à imposer leurs opinions à eux ? Analysez finement les « bons » sondages en éliminant les mauvais (ceux qui orientent les réponses et ne posent pas les bonnes questions) en les reliant aux faits réels (actions politiques), vous partagerez au moins en partie mes analyses.

 

La maison DSK prend le feu pour plusieurs raisons. En partie, parce que les gens en ont marre du faux suspens, du doute. Ainsi, dans les médias, mêmes les strauss-kahnophiles, commençaient à douter surtout que les sondages quelque peu tendancieux ne pouvaient plus le masquer. Si vous faites attention aux relais médiatiques de DSK sur Internet, vous remarquerez que le grand soutien de DSK sur Lepost.fr, le journaliste Bruno Roger-Petit qui ne tarissait pas d’éloge pour son champion n’en parle presque plus depuis 2 mois. C’est un signe qu’il y a de grandes turbulences dans la maison.

Alors mission a été donnée à Madame DSK, la très médiatique Anne Saint-Clair pour distiller la fameuse phrase qui a agité le petit monde médiatique. Certes cela rassure les soutiens politiques et médiatiques de DSK à moment le doute les déstabilisait. C’est plutôt intelligent comme coup. Mais, hélas ! Hélas ! Ils n’en ont pas vraiment conscience, ce qui montre la piètre qualité politique et stratégique de l’équipe de DSK, c’est un coup à double tranchant. C’est quoi cette mode de faire intervenir les femmes des politiques dans la scène politique (Anne Saint-Clair et Carla Bruni) ? Cette une faute de la part de Sarkozy et de DSK, cela fait affichage, vedettariat, bling-bling. Bref, cela fait belles gens qui parlent d’eux, mais pas des Français. Les communicants qui les conseillent, les induisent en erreur (et c’est tant mieux). Comment DSK peut faire (après Sarkozy) ce que Sarkozy a fait il y a quelques jours : faire entrer sa femme dans le débat politique. Est-il assez idiot pour ne pas se rendre compte qu’il continue alimenter : le Sarkozy et DSK c’est bonnet blanc et blanc bonnet, ce qui lui nuit tant. A utiliser leur épouses en les mettant trop à l’avant, ces deux coureurs de jupons connus de notoriété publique, poussent suscitent et susciterons un retour de bâtons :

1) Nous constaterons que ce sont des hypocrites et menteurs qui nous la jouent couple idéal et fidèle alors que nous sommes tous conscients que ce n’est pas le cas. Cela n’en enthousiasme que les déjà convaincus mais rebute encore plus les autres. Ce n’est que de la pure et vide communication, mais il n’y a pas de politique, ce que les Français attendent.

2) Les sociétés de communication de Bolloré qui les conseillent (la boite où bosse Séguela pour Sarkozy, Euro-ESCG pour DSK) sont obnubilées par le modèle américain, ce qui fait qu’ils s’aveuglent sur la société française. La France n’a jamais élu un couple (comme aux USA), mais une seule personne (nous sommes toujours dans une monarchie ou monocratie - pouvoir d’un seul -, une monarchie républicaine et élective, mais monarchie quand même !). On a attend que la compagne (ou le compagnon) soit discrète et digne. Même du temps de la monarchie, les Français attendaient de la reine qu’elle fût en retrait ; toutes celles qui se sont mises en avant ont été détestées. D’ailleurs ces femmes, pourtant trompées, mais se mettent en avant pour faire élire leur époux, apparaissent surtout comme des ambitieuses acceptant tout pour la conquête du pouvoir, elles apparaissent encore plus assoiffées de pouvoir que leur époux.

3) En mettant leur épouse à l’avant alors que celles-ci ne font que vitrine et communication, ils ne font que se être à dos les féministes (je rappelle qu’il y a des hommes féministes). Les femmes ne sont alors que des faire-valoir pour servir les ambitions de leurs époux.

4)  Enfin, ils oublient que les Français sont un peuple à la fois logique et paradoxal. A trop leur mettre des femmes à l’avant pour faire élire des hommes. Ils peuvent être poussés à plutôt voter pour des femmes.

 

Plus j’observe ce qui se passe, plus je me dis que DSK et ses soutiens sont plutôt d’une énorme stupidité. Ils ne savent pas ce que c’est faire une vraie campagne. D’ailleurs, il n’est pas le seul. DSK, Aubry et Hollande en héritiers de Jospin, ils sont atteints par ce que j’appelle la malédiction des jospiniens (Jospin étant le premier des jospiniens). Jospin n’a jamais su faire campagne (1995 & 2002), ses héritiers démontrent la même incapacité. Ils sont incapables de passer au cap au-dessus qui permet de tisser une vraie relation avec le peuple réel et non le peuple fantasmé. Ils ne savent pas parler au Français, les pousser vers les urnes et voter pour eux. Ils croient que la France, c’est se qu’en pense le petit monde bobo-médiatico-culturel. Strauss-Kahn et les strauss-kahniens ne comprennent pas que si leur champion est en train de décliner, c’est parce que lui et eux ne font pas de politique, la vraie, ils ne font que de la communication. En raison de la crise économique actuelle, de ses fonctions au FMI et des carences de Solférino, DSK bénéficie d’une a priori positif de la part de beaucoup de Français. Mais malheureusement, les idées, les propositions ne suivent pas, même pas de la part de ses proches. Peut-être, ils attendent qu’elles encore que même les idées viennent d’Anne Saint-Clair ! Ils ne se rendent pas compte mais ils sont entrain de se suicider. Je rappelle que se sont pour la plupart les mêmes qui ont fait campagne avec DSK en 2006. On a tous pu remarquer que DSK ne sait pas faire campagne. Et là, on en a encore la démonstration devant nous, même si le discours médiatique manipulateur s’efforce de le masquer. Le problème avec DSK, c’est surtout parce qu’il ne fait pas de politique, c'est-à-dire des propositions pour les Français. Tiens, les médias nous ont encore donné hier un sondage qui montre que DSK est encore en hausse de 2 points (43 %) en tant que candidat préféré. Tout ceci n’est que mirage et pour aux yeux, en réalité il y a crise, DSK s’effrite en termes d’intentions de vote.

 

Je ne suis pas partisan de DSK, alors quand il fait de telles erreurs tactiques, je me réjouis.

 

B. La fausse polémique solférino-médiatique autour de DSK

 

La droite qui n’est pas stupide a bien perçu ce trou d’air chez le rival DSK. Elle a commencé à balancer des bombes pour tester la solidité de DSK, mais elle sait bien que ce n’est pas encore le moment de la confrontation, mais après les primaires. D’ailleurs, je suis persuadé qu’ils pensent DSK est le plus facile à vaincre, et que la campagne avec lui sera moins dure et violente. Alors la droite fait ses petites phrases à l’endroit de superchampion pour pousser la gauche à la faute. Et hop ! Certains médias disent l’UMP devient fébrile devant l’immense « stature » de super-DSK. Mais nous savons tous que la plupart des journalistes sont manipulés. Les autres médias faussement de gauche et les oies blanches du PS comme à leur habitude se scandalisent. Benoît Hamon ne trouve-t-il pas qu’il se ridiculise quand il se scandalise là où il y a rien. Quand est-ce que les gens de Solferino sauront que cette manie de s’offusquer pour des riens est nullissime. Strauss-kahn est-il un BOBO citadin ? Bien sûr que oui ! Qu’on ne s’aveugle pas, c’est quelqu’un qui ignore le France rurale, la France peu représentée dans les médias. Le PS perd en partie les élections nationales parce qu’il a du mal à convaincre les ruraux, les zones périphériques, les agriculteurs, la France dite « profonde et traditionnelle ». C’est un fait, je conseille ce livre, « Recherche le peuple désespérément » co-écrit par deux militants socialistes, Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin. Franchement quand Hamon et compagnie se scandalisent parce que Christian Jacob dit qu’il aura du mal à représenter la France rurale, la France des territoires, c’est pour dire qu’il aura toutes les difficultés à les convaincre, c’est une réalité, ce n’est pas de l’antisémitisme.  Qu’on arrête à gauche de se scandaliser et monter vent debout pour tout, sauf pour l’essentiel. Piété ! Je sais que c’est un sport que M. Hamon adore pratiquer du haut de son pupitre de porte-parole du PS, mais il dessert la gauche, qu’il la boucle quelque peu.

 

La gauche, si elle veut l’emporter en 2012 c’est en avançant des propositions pour les Français. C’est des Français qu’il faut parler,  parler de leurs problèmes que beaucoup de politiciens déconnectés du réel ignorent, c’est eux que l’on doit défendre (et non DSK), en argumentant. C’est comme cela que l’on convainc et gagne une élection. Zut ! L’intelligence politique aurait-elle disparu à Gauche. 

 

C. Les errances et erreurs stratégiques des favoris médiatiques dans la guerre des roses

 

Martine Aubry, DSK et, dans une moindre mesure, Hollande sont tous les trois dans une guerre larvée. DSK s’efforcent d’étouffer les deux autres, surtout Aubry (la petite phrase de Mme DSK était calculée pour bien éclipser son voyage très médiatique à Dakar). Hollande est un timoré qui ne se lancera pas tant qu’il sent qu’un score humiliant plane (il sait que ses sondages actuels sont gonflés et fragiles). Depuis des mois, il dit sur tous les médias qu’il se prépare, mais en réalité il se déclarera le plus tard possible pour voir si les sondages lui sont favorables. En fait, celle qui est en bonne posture, c’est Royal, elle est libre, en décalage. Pour de longs mois, jusqu’en fin mai, elle est la seule favorite qui parle aux Français, va vers eux, fais ces propositions (Hollande, Montebourg et Valls le font aussi, avec un moindre écho et une plus faible détermination et ténacité).  Loin de Solferino et de son discours inaudible, elle cultive sa singularité. Comme beaucoup la négligent, ils n’ont pas encore compris que Royal est en train de déployer une stratégie (différente de la précédente) qui lui permettra de prendre de revers (donc par surprise) ses rivaux. C’est une toile qu’elle tisse, ce que quand l’ensemble prendra vraiment forme que la plupart des gens s’en apercevront ; elle sème des petits cailloux (comme le Petit Poucet) qui à la longue indiquera une vraie voie.

 

Une fois de plus, les élites parisiennes BCBG et très pensée unique s’intoxiquent en se mettant des œillères à coup de sondages qui sont de sorte de ligne Maginot mentale qui voleront en éclats dans les prochains mois. Pourquoi ? Ils sont en retard d’une bataille politique (comme avec la ligne Maginot on était en retard d’une guerre, on se basait sur les a priori de la guerre de 14-18, guerre de 14-18, elle-même qui ne s’est pas déroulée selon les prévisions les différents états-majors parce qu’ils étaient formatées par les conflits antérieurs). Nos élites obscurantistes imaginent que la primaire actuelle ressemblera à la précédente : qu’ils se le fourrent une fois pour toute, ces deux primaires sont complètement dissemblables. La primaire actuelle est un scrutin ouvert à tous les Français qui veulent y participer, alors que la dernière primaires était un scrutin interne qui ne concernaient les militants du PS veut.

Pire leur vision actuelle se fondent sur une analyse caricaturale et archi-fausse de la dernière primaire : Royal a l’emportée parce qu’elle avait l’avantage de la nouveauté (contre les vieux éléphants) et les sondages (qui particulièrement la donnaient vainqueur devant Sarkozy). Bref, elle était la candidate des médias. Royal n’était pas nouvelle, elle faisait de la politique depuis plus de 25 ans, elle a émergé sur la vie politique au début des années 90 en même temps que DSK, Aubry, E. Guigou, F. Bredin, etc. ; on avait appelé cette nouvelle génération les « bébés Mitterrand ». La personne de Royal n’était pas en elle-même nouvelle : elle était députée depuis 1988, présidente de région, elle a été conseillère générale (ces trois postes ont été acquis alors qu’ils étaient considérés comme bastion de la droite), plusieurs fois ministres. C’était sa pratique politique et ses idées politiques qui étaient innovantes ; elle se positionnait dans le décalage, l’excentrement (pas excentrique mais excentrée), elle était une promesse de l’innovation, de remise en question, de changement pour la France. Toute la nuance à saisir est là : elle n’était pas nouveauté, mais pour les Français perspective et espérance de nouveauté. Royal n’était qu’une construction médiatico-sondagère, c’est un autre cliché qu’il faut enterrer. Elle a fait une bonne campagne, elle a construit un réseau de militants (Désirs d’Avenirs) indépendant du parti pour recueillir des idées et relayer les siennes, elle a sillonné l’ensemble du pays, elle est allée dans les sections vers les militants en faisant de centaines de meetings et réunions, elle a suscité des débats et beaucoup bousculé les routines. Sa communication était très bonne (Ségosphère). Elle effectuait des actions et discours qui ont suscité la mobilisation des Français, surtout ceux qui étaient les moins militants ; ils se sont alors engagés politiquement (rappelons-nous des dizaines de milliers de nouveaux adhérents qui ont alors pris leurs cartes au PS pour la soutenir). Ainsi actions et discours se sont répercutés dans les études d’opinions. Il faut arrêter de mépriser les Français, ils n’ont jamais succombé à une « hallucination collective » (DSK). Certes, ils n’ont pas gagner les primaires et donc ils n’ont pu continuer a défendre leurs propositions, mais qui se souvient des idées et propositions défendues par DSK ou Fabius au cours de ces primaires. Personne, on ne se souvient même pas d’une seule. S’appuyer sur une analyse particulièrement réductrice et bornée de l’expérience passé (2006-2007) et du moment présent (avec des études d’opinions orientées et/ou mal analysées), pour anticiper (prédiction, prospectives, futurologie) l’avenir, c’est inévitablement se tromper, car dès le départ on n’a rien aux dynamiques et mécanismes qui travaillent la société française. Qui n’a pas compris le passé est condamné à le revivre (Sartre).

 

Aubry, Hollande et surtout DSK oublient de faire de la politique, mettre au cœur de leur discours les vrais problèmes des Français, faire de propositions fortes et innovantes, établir un vrai contact avec les Français.

Hollande est quelque peu différent des deux autres, il a produit un document Parlons de la France (téléchargeable sur son site éponyme), où il fait des propositions. Certes, il contient quelques bonnes idées, mais pour l’essentiel c’est creux. Hollande cède à la tendance de la « communication » où l’on parle en voulant éblouir au premier abord (bling-bling), mais tout est superficiel et léger. Ce document est plus le travail des communicants (ils ont tendance à privilégier la forme que le fond) que celui d’un vrai politique qui aspire à la présidence de la France ! (Je publierai dans un proche avenir mon analyse critique du document de Hollande)

 

Pire, Aubry, Hollande et DSK n’ont pas encore compris que la société française a profondément changé ces dernières années. La France est à cran, elle en a assez de ses élites (politiques, médiatiques, économiques). Ils ont marre d’une certaine façon de faire de la politique. Ils en ont marre d’être les dindons de la farce. Ils en ont marre des postures. Royal, qui est la plus intuitive et sait sentir l’opinion, a pressenti ses bouleversements. D’où une réinvention de sa stratégie et de son discours.  

 

Nous sommes à la mi-février et les favoris médiatiques n’ont toujours pas compris que celui qui gagnera les primaires, c’est celui qui mobilisera le plus. Jusqu’au soir des résultats nous ne saurons pas vraiment qui se déplacera pour voter. La clé des primaires c’est la mobilisation. Est-ce que ceux qui me soutiennent se déplaceront ? Il faut pousser le plus d’électeurs à aller voter pour soi. Le (la) gagnant(e) sera celui qui aura le meilleur réseau humain qui maillera le mieux le territoire national, celui qui sera le plus proche des électeurs et saura les mobiliser pour aller voter en sa faveur. Ainsi, quand on observe les statisques, on constate que c’est Ségolène Royal qui crée le plus de dynamique en sa faveur. Certes elle n’est pas encore en tête dans les intentions de vote, mais seconde, juste derrière DSK. Toutefois je suis persuadé qu’elle lui passera devant dans les prochains mois, car elle a le réseau de militants le plus grand, le plus actif et déterminé. Il est très actif sur Internet. Elle est celle qui entretient le lien le plus fort avec les français (c’est un lien à la la fois rationnel et passionnel, fait de rejet et attraction, mais un lien vraiment passionnel). Elle est celle qui parle aux franges de la population à qui le PS bobo de Solférino ne parle plus. Je parie que c’est S. Royal qui emportera les primaires en octobre. Ce n’est pas une certitude, mais c’est une analyse (des acteurs et de leur stratégie) qui me conduit à une telle conclusion. (Je publierai dans les prochains jours un très long article, plus de trente pages, qui analysera et argumentera plus finement ce qui se passe dans la primaire socialiste). 

Que Solferino (Aubrystes et Strauss-kahniens) continue sur cette voie. Royal à la fin vous dira merci. Plus je vois ce qui se passe, plus je suis convaincu que c’est elle qui a le plus de probabilités de l’emporter en octobre, car politiquement et stratégiquement, c’est elle la plus intelligente.

Vous n’êtes pas d’accord avec moi. Je ne suis pas devin, mais ne le vérifierons en octobre.


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