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19 mars 2011

Interdire le survol aérien de la Libye (Paul Quilès)

RMC.jpgExtrait de la déclaration de Paul Quilès sur RMC
(24 février-13h10)
 
Alors que la France évoque la possibilité de
« crimes contre l'humanité » en Libye,
Paul Quilès, ex-ministre de la Défense,
propose la mise en place d’une
zone d’exclusion aérienne.
Dans "Carrément Brunet" sur RMC,
l’ancien vice-président de la Commission des affaires étrangères a adressé 
"une demande solennelle au Président Nicolas Sarkozy".
 
    "Après le silence et les erreurs de la diplomatie française, je crois que la France peut avoir l’occasion de faire réentendre sa voix. Aujourd’hui, devant les risques que fait courir Kadhafi à l’ensemble de sa population, il y a urgence, il faut passer des discours aux actes.
   
    "L’ONU dit que quand un chef d’Etat prend délibérément des civils comme cibles -ce qui est le cas de Kadhafi- il menace la paix et la sécurité internationale. Et, dans ce ce cas, depuis le sommet des chefs d'Etat de 2005 (à la suite d'un rapport de Kofi Annan),  l’ONU a le droit de prendre des mesures, selon le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, qui autorisent l'utilisation de la force militaire pour rétablir la paix.
   
    "On p
RMC.jpgExtrait de la déclaration de Paul Quilès sur RMC
(24 février-13h10)
 
Alors que la France évoque la possibilité de
« crimes contre l'humanité » en Libye,
Paul Quilès, ex-ministre de la Défense,
propose la mise en place d’une
zone d’exclusion aérienne.
Dans "Carrément Brunet" sur RMC,
l’ancien vice-président de la Commission des affaires étrangères a adressé 
"une demande solennelle au Président Nicolas Sarkozy".
 
    "Après le silence et les erreurs de la diplomatie française, je crois que la France peut avoir l’occasion de faire réentendre sa voix. Aujourd’hui, devant les risques que fait courir Kadhafi à l’ensemble de sa population, il y a urgence, il faut passer des discours aux actes.
   
    "L’ONU dit que quand un chef d’Etat prend délibérément des civils comme cibles -ce qui est le cas de Kadhafi- il menace la paix et la sécurité internationale. Et, dans ce ce cas, depuis le sommet des chefs d'Etat de 2005 (à la suite d'un rapport de Kofi Annan),  l’ONU a le droit de prendre des mesures, selon le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, qui autorisent l'utilisation de la force militaire pour rétablir la paix.
   
    "On peut envoyer une force d’interposition, mais c’est long. Je voudrais donc lancer un appel au Président de la République pour qu’il fasse prendre une décision dans la journée : celle d'intervenir auprès du Conseil de sécurité – dont la France est l’un des cinq membres permanents qui ont le droit de veto et donc un rôle prépondérant –, pour mettre en place une "zone d’interdiction de survol aérien". Ainsi, tous les avions qui décolleraient du territoire libyen devraient auparavant en demander l’autorisation et, s’ils ne l’obtenaient pas, ils seraient considérés comme des avions ennemis et interceptés ou même abattus.
   
    "Voilà une décision qui honorerait la France et redonnerait à sa voix la tonalité qu’elle a un peu perdue depuis quelques temps. […] Les pays qui s’opposeraient à cette décision seraient alors considérés comme complices de Kadhafi."
eut envoyer une force d’interposition, mais c’est long. Je voudrais donc lancer un appel au Président de la République pour qu’il fasse prendre une décision dans la journée : celle d'intervenir auprès du Conseil de sécurité – dont la France est l’un des cinq membres permanents qui ont le droit de veto et donc un rôle prépondérant –, pour mettre en place une "zone d’interdiction de survol aérien". Ainsi, tous les avions qui décolleraient du territoire libyen devraient auparavant en demander l’autorisation et, s’ils ne l’obtenaient pas, ils seraient considérés comme des avions ennemis et interceptés ou même abattus.
   
    "Voilà une décision qui honorerait la France et redonnerait à sa voix la tonalité qu’elle a un peu perdue depuis quelques temps. […] Les pays qui s’opposeraient à cette décision seraient alors considérés comme complices de Kadhafi."
 
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