Ségolène Royal : "Viol par des gamins de 14 ans. Gravité de la destruction des repères. Gravité de la dégradation de l'image des
Message de Ségolène Royal sur Twitter du samedi 7 mai à 11:55
Un exemple de réaction au message de Ségolène Royal :
Message de Ségolène Royal sur Twitter du samedi 7 mai à 16:42
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Publié le 06/05/2011 à 18:07
Rhône - Viol collectif d’une adolescente à Lyon : la scène a été filmée
Quatre adolescents de 14 à 16 ans ont été présentés aujourd'hui au parquet de Lyon après le viol collectif mercredi d’une jeune fille de 14 ans devant la gare de la Part-Dieu, sous les yeux d’une dizaine d’autres mineurs dont certains ont filmé la scène avec leurs téléphones portables.
Une information judiciaire a été ouverte pour « viol aggravé » et le parquet a requis la « mise en détention » des quatre adolescents, désignés par la victime comme étant ses agresseurs.
Au total, quinze jeunes avaient été interpellés mercredi par la police à la suite de ce viol, auquel a assisté le petit frère de l’un d’entre eux, âgé de six ans. Deux garçons de 13 ans, qui ont filmé la scène avec leurs téléphones portables, ont effectué une garde à vue avant d’être libérés. Les quatre agresseurs présumés, interpellés mercredi « en flagrant délit », ont reconnu les faits lors de leur garde à vue, et d’autres adolescents du groupe feront l’objet de « convocations, voire de mise en examen ».
La victime, une « jeune fille fragile » habitant Villeurbanne, en banlieue lyonnaise, a été agressée « en pleine ville, en plein après-midi », dans un lieu de passage, souligné une source judiciaire.
« Rien ne permet en l’état de dire que ce viol était prémédité » par les adolescents, qui ont profité de leur situation de force, sans avoir besoin de recourir à la « violence physique » pour arriver à leurs fins, selon la même source.
Le maire (PS) de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, s’est pour sa part déclaré « choqué » par le fait « qu’un acte aussi grave ait pu se dérouler à quelques pas de la foule de la Part-Dieu ». C’est finalement le salarié d’un bureau donnant sur la place où s’est déroulée la scène qui, apercevant la jeune fille en difficulté, a appelé la police.
« Je suis convaincu que le respect du corps de l’autre s’éduque et s’apprend », a ajouté M. Bret, estimant que « la circulation d’images agressives sur internet tend à banaliser des gestes d’une grande violence ».