Ségolène Royal invitée de JM Apathie sur RTL

Ségolène Royal invitée de RTL par segolene-royal

Posté par Equipe de Ségolène Royal

Ce matin, Ségolène Royal était l’invitée de Jean-Michel Apathie sur RTL. À cette occasion, elle a rappelé sa détermination à gagner la primaire citoyenne des 9 et 16 octobre prochains, puis l’élection présidentielle face à la droite.

Interrogée sur cette candidature, Ségolène Royal a déclaré qu’elle était la plus capable« de conduire la transformation du pays tout en le sécurisant sur ses bases fondamentales que sont l’éducation, la sécurité, la famille (…) Je suis la seule à faire cette alliance entre ces valeurs traditionnelles qui me donnent un écho très fort auprès des catégories populaires et en même temps la transformation intelligente d’un pays qui me donne un écho très fort dans les catégories moyennes ».

Interrogée sur les sondages de 2011 et ceux de 2006, Ségolène Royal a rappelé qu’à l’inverse de 2006 au-delà des échantillons qui n’étaient pas les mêmes (aujourd’hui, il est impossible de savoir exactement qui va voter), « les débats n’ont pas encore commencé (…) En 2006, les sondages se faisaient non pas sur la base d’images ou d’a priori ou de providentialité, mais sur la base d’idées fortes qui permettaient aux Français de penser que j’étais la mieux à même de transformer le pays tout en le sécurisant (…) C’est ce qui m’a donné aussi la puissance d’être au second tour de l’élection présidentielle, ce qui n’avait pas été le cas en 2002, et de finir avec 17 millions de voix, c’est-à-dire très proche de la victoire ».

Interrogée sur la politique par la preuve et la différence sur ce point entre elle et les autres candidats, Ségolène Royal a rappelé : « Il est très important de savoir, pour choisir qui va présider notre pays, quelles sont les capacités d’actions et de vérité de chacun dans les responsabilités politiques qu’il a exercé en fonction des mandats qu’il a eu. Je suis à la tête d’une Région, dont j’ai baissé la dette, dans laquelle je n’ai pas augmenté les impôts depuis mon arrivée en 2004. Chaque fois qu’un euro est dépensé, il y a un euro qui est économisé. C’est vrai que j’ai affronté un certain nombre de lobbies pour réaliser des économies et pour permettre d’investir dans l’innovation et le futur ».

Enfin, interrogée sur les retraites, elle a rappelé sa position de revenir à la possibilité de partir à 60 ans, tout en ayant pris, parallèlement, des mesures courageuses pour réduire la dette et le déficit.

Ségolène Royal a d’ailleurs noté qu’un récent rapport de l’inspection générale des Finances soulignait que 53 milliards de niches fiscales pouvaient être supprimés, or, le gouvernement n’a pas eu le courage politique de le faire.

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